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RYAN, JOHN B., propriétaire de navires et patriote, né en 1792 à St John’s, Terre-Neuve, décédé à Québec le 13 février 1863.

Vers 1822 ou 1823, John B. Ryan vint à Québec où il se lança principalement dans les entreprises de navires à vapeur sur le Saint-Laurent. Il contribua largement à améliorer les voyages sur le fleuve en créant une « People’s Line » qui soutint la concurrence avec les premiers vapeurs déjà existants sur le Saint-Laurent, notamment ceux des Molson, et ainsi provoqua une baisse des tarifs pour les passagers. Étant donné que Québec était à cette époque le principal port de mer où arrivaient chaque été des milliers d’immigrants cherchant à se rendre à Montréal, la concurrence était ouverte. Ryan fit également partie du groupe d’Irlandais débordant d’activité dans le domaine des affaires et du commerce qui était en train de prendre rang dans la vie politique de la ville. C’était un homme d’affaires respecté à qui ses amis et ses connaissances faisaient souvent appel pour qu’il leur tint lieu de mandataire ou d’agent pour des questions pécuniaires.

Sur le plan politique, Ryan était réformiste. Dès 1832, il demanda le rappel du gouverneur général lord Aylmer [Whitworth-Aylmer*] et la création d’un poste de gouverneur civil pour les deux Canadas. Le cercle d’amis de Ryan comptait des membres du parti patriote tels que le docteur Edmund Bailey O’Callaghan*, Michael Connolly et John Teed ; avant, pendant et après la rébellion, il correspondit avec Ludger Duvernay* auquel il servait d’agent à Québec. Ses activités lui valurent d’être obligé de fuir aux États-Unis avec son fils John en 1837. Il s’installa pour commencer au Vermont, où il vivait tantôt à Chelsea tantôt à Montpelier et correspondait avec les chefs rebelles réfugiés aux États-Unis ; en janvier 1838, il proposa d’acheter des canons, de la poudre, et des boulets à Chelsea « pour servir la cause sacrée [...] de l’opposition au mauvais gouvernement et à l’oppression britannique dans notre pays natal ». Avec son fils John, il s’efforça également d’obtenir des fournitures d’imprimerie pour Ludger Duvernay, qui se trouvait alors à Swanton, Vermont. Sa première tentative de retourner au pays au printemps de 1838 échoua. En 1839, il vivait apparemment à New York, car il eut un fils qui y naquit cette année-là. Mais en 1844 il était de retour à Québec et figurait dans un annuaire comme agent du vapeur Charlevoix dont il était également propriétaire.

D’après le recensement de 1851, John Ryan et sa femme Deborah, née à Terre-Neuve, avaient un fils et une fille nés à Québec ainsi qu’un fils né à New York ; il n’est pas fait mention de John Ryan, fils, mais par ailleurs il est précisé que Mme Ryan était protestante et M. Ryan « sans religion ».

Lorsque John Ryan mourut à Québec à 71 ans, des journaux rivaux publièrent une notice nécrologique à son sujet. Les uns faisaient la louange de sa noblesse d’âme – d’après le Quebec Daily Mercury, il avait vécu « indifférent à l’argent et s’était dévoué à des causes d’un caractère public » – d’autres condamnaient ses idées politiques et religieuses, mais pouvaient admettre que : « M. Ryan avait vécu assez longtemps pour être témoin de l’accession à un haut rang de presque tous ses compagnons dans l’embarras sans jamais partager leur prospérité. »

Marianna O’Gallagher

ANQ-Q, AP-G-68, nos 149, 159, 375, 544 ; Greffe de Louis Panet, 4 févr. 1837, 13 août 1842, 24 juin 1848.— APC, RG 31, 1851, Quebec (mfm aux ANQ-Q).— Papiers de Ludger Duvernay, Canadian Antiquarian and Numismatic Journal (Montréal), 3e sér., V (1908) : 167s. ; VI (1909) : 7–9, 108.— Morning Chronicle (Québec), 13 févr. 1863.— Quebec Daily Mercury, 14 févr. 1863.— Fauteux, Patriotes, 58.— Quebec directory, 1844–1845.— Quebec pocket almanac [...], 1849.

General Bibliography

Cite This Article

José Doré, “RYAN, JOHN,” in Dictionary of Canadian Biography, vol. 9, University of Toronto/Université Laval, 2003–, accessed 28 avril 2024, http://www.biographi.ca/en/bio/ryan_john_b_9E.html.

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Author of Article:   José Doré
Title of Article:   RYAN, JOHN
Publication Name:   Dictionary of Canadian Biography, vol. 9
Publisher:   University of Toronto/Université Laval
Year of publication:   1976
Year of revision:   1977
Access Date:   28 avril 2024