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Original title:  Robert Bird Steinhauer. Photographer: C. Lawes. Victoria University Archives (Toronto), 1991.161, item 1003. Used with permission.

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STEINHAUER, ROBERT BIRD, interprète, ministre méthodiste et enseignant, né le 16 février 1861 à la mission du lac Whitefish (Alberta), l’un des cinq fils du révérend Henry Bird Steinhauer* et de Mamanuwartum (Seeseeb, Jessie Joyful), d’origine crie ; vers 1890, il épousa Charlotte Pruden, et ils eurent six filles et cinq fils (dont un qu’ils adoptèrent) ; décédé le 1er juillet 1941 dans la réserve de Saddle Lake, Alberta.

Robert Bird Steinhauer grandit au lac Whitefish, où une collectivité crie cultivait, pêchait et chassait. Ce premier établissement permanent de peuples des Premières Nations se situait à environ 80 milles au nord-est du fort Edmonton (Edmonton), sur le territoire de l’Alberta et de la Saskatchewan actuelles. Le père de Robert Bird, Henry Bird Steinhauer, ministre méthodiste ojibwé (anichinabé) du Haut-Canada, avait fondé la mission, et y enseignait le défrichement et l’agriculture aux Cris. En moins de 20 ans, il obtint un succès important. L’éducateur George Monro Grant* formula l’observation suivante dans son récit de voyage Ocean to ocean, paru à Toronto en 1873 : « [L]es Cris au lac Whitefish sont tous évangélisés et tiennent l’école en haute estime. Ils commencent aussi à se sédentariser pour s’adonner à l’agriculture ; plusieurs familles ne vont plus dans les plaines et cultivent plutôt le blé, l’orge et les pommes de terre. »

Elizabeth Ann Barrett travailla à la mission de 1875 à 1877. Institutrice de formation professionnelle venue d’Ontario, elle logeait chez les Steinhauer et leurs sept filles et cinq garçons. En avril 1876, elle écrivit dans Missionary Notices : « La famille de M. Steinhauer est, en effet, aimable et craint Dieu. Je n’ai jamais vu de fils et de filles plus obéissants et respectueux. » L’enseignante s’intéressa tout particulièrement à Robert Bird et à son frère aîné, Egerton Ryerson*, élèves doués.

À l’été de 1879, Robert Bird et Egerton Ryerson, alors respectivement âgés de 19 et 21 ans, partirent vers l’est pour intégrer le Cobourg Collegiate Institute en vue d’étudier ensuite au Victoria College. Ils traversèrent les Prairies à la marche et en canot jusqu’au terminal ferroviaire près de Winnipeg, puis prirent le train pour atteindre l’Ontario en passant par les États-Unis. Peu après leur départ, les Cris du lac Whitefish fondèrent une communauté-satellite au lac Goodfish voisin, à environ six milles plus loin, et avaient besoin d’un instituteur et d’un ministre. En outre, les parents des deux fils, qui ne rapportaient pas directement d’argent à la famille, finirent par avoir de la difficulté à les soutenir financièrement. En 1883, les frères s’inscrivirent au Victoria College, mais seul Robert Bird y entra : Egerton Ryerson retourna à la maison pour assumer des fonctions au lac Goodfish. Robert Bird réussit bien à l’université. Du haut de ses six pieds, il excellait à la course et au football. Chanteur talentueux à la voix grave, il dirigea le Glee Club de son école. Ses condisciples l’élurent Senior Stick (président de classe) en 1886.

La même année, à la fin de l’été et au début de l’automne, l’Église méthodiste finança une tournée en Ontario et à Montréal pour les leaders cris et stoneys albertains restés loyaux durant la rébellion du Nord-Ouest de 1885 [V. Louis Riel*]. Robert Bird Steinhauer accompagna, à titre d’interprète, les Cris James Seenum (Pakan) et Samson (Kanatakasu), le Stoney Jonas Goodstoney et le révérend John Chantler McDougall*. À Peterborough, on demanda à Steinhauer de s’adresser au public. Un journaliste résuma les paroles de l’étudiant universitaire, qui dépeignit les Premières Nations comme de bons chrétiens : « Les Indiens, dit-il, démontrent un profond respect envers Dieu, et ne prononcent pas Son nom en vain, comme il a entendu les Blancs le faire. » Steinhauer ajouta qu’« il était content d’avoir appris la langue des Blancs, de pouvoir acquérir leurs belles qualités, et, avec l’aide divine, de pouvoir contribuer à mieux faire connaître Dieu parmi les Indiens ».

En visite-surprise à l’église Metropolitan de Toronto, durant une assemblée de la Conférence générale des méthodistes, le premier ministre sir John Alexander Macdonald* rencontra Steinhauer et les dirigeants des Premières Nations demeurés fidèles. Accompagné en cri par Seenum, Steinhauer chanta l’hymne Tell it again. Macdonald l’ignorait, mais il avait devant lui, en la personne de Robert Bird Steinhauer, l’un des critiques de son gouvernement les plus éloquents parmi les Premières Nations.

Une dizaine d’années auparavant, en 1876, les Cris du lac Whitefish avaient signé le traité no 6 [V. Kamīyistowesit*] au fort Pitt (Fort Pitt, Saskatchewan). En 1879, les grands troupeaux de bisons disparaissaient des plaines canadiennes. Les cultivateurs cris méthodistes des lacs Whitefish et Goodfish, qui vivaient dans des maisons solides, élevaient des animaux domestiques, chassaient et pêchaient, arrivaient à subvenir à leurs besoins ; d’autres n’avaient toutefois pas cette chance. Le premier ministre lui-même rapporta que de nombreux Pieds-Noirs et Cris des Plaines « se [retrouvèrent] dans une misère si extrême qu’ils mange[aient] des souris, leurs chiens et, dans certains cas, même leurs peaux de bison, et dévoraient avidement la viande crue lorsqu’on en leur offrait ». Malgré des promesses antérieures et la disposition du traité n° 6 qui leur garantissait de l’aide en cas de famine générale, le gouvernement fédéral ferma les yeux sur leur détresse. Acculés à la faim, des milliers de membres des Premières Nations des plaines canadiennes franchirent la frontière et entrèrent au Montana, à la recherche des derniers troupeaux de bisons.

Parfaitement conscient de la négligence que subissaient les siens, Steinhauer publia au printemps de 1886 un article dans la revue littéraire de son université, Acta Victoriana. L’essai de l’étudiant de premier cycle, intitulé « The Indian question », portait sur la déception des Premières Nations de l’Ouest face au système des traités : « Depuis la signature des traités, il y a eu beaucoup de mécontentement, et de plaintes formulées par lui [l’“Indien”]. Il demande à ceux qui ont pris possession de son pays de lui rendre ses droits, d’au moins honorer les promesses [qu’ils] lui ont faites. » Au lieu de dialoguer avec des fonctionnaires compétents et compatissants, les Premières Nations se heurtaient à des agents « méprisables et sans scrupules », nommés à ces postes « simplement parce qu’ils [étaient] des amis et des bras droits du gouvernement au pouvoir ; des hommes dont les connaissances qu’ils devaient enseigner étaient si limitées qu’ils furent rejetés à certains endroits ».

Steinhauer reçut une licence ès arts en 1887 : il devint ainsi le premier détenteur du statut d’Indien de l’Alberta actuelle à obtenir un diplôme universitaire. Peu après son départ de Cobourg, il épousa Charlotte Pruden, d’ascendance autochtone et anglaise, dont le père avait travaillé pour la Hudson’s Bay Company au lac la Biche (Alberta) et qui avait pour grand-père John Peter Pruden*. Le couple eut six filles et cinq fils. À titre de missionnaire, Steinhauer se rendit à Saddle Lake, à 25 milles au sud du lac Whitefish, où un certain nombre de Cris s’étaient installés après la signature du traité no 6. Il assuma cette fonction de 1887 à 1889 et desservit une vaste communauté, dont des Cris de groupes voisins qui avaient également choisi de vivre à cet endroit. En 1890, Steinhauer retourna au lac Whitefish, où il travailla en qualité de missionnaire pendant deux ans. Il servit ensuite au Red Deer Industrial Institute en 1893, à Morley de 1894 à 1903, à nouveau au lac Whitefish de 1903 à 1911, puis à la rivière Battle, près d’Hobbema (Maskwacis), de 1911 à 1919. On l’affecta enfin à Saddle Lake, où il resterait jusqu’à sa mort.

Steinhauer tenta de prendre sa retraite à maintes reprises durant les 20 dernières années de sa vie, mais l’Église refusa sa démission. Au début du xxe siècle, les Premières Nations de l’ouest du Canada affrontaient des problèmes majeurs. Entre 1901 et 1921, la population de ce qui devint l’Alberta en 1905 passa de 73 000 à près de 600 000 habitants, surtout en raison de l’immigration. À l’inverse, le nombre de détenteurs du statut d’Indien chuta : on en comptait environ 18 000 dans les années 1870 et moins de 6 000 dans les années 1920. La mortalité liée à la tuberculose atteignit des proportions gigantesques, et des centaines de nouveau-nés succombèrent à une maladie ou à une infection.

Durant son ministère, Steinhauer s’efforça d’aider son peuple à retrouver son autonomie et son esprit d’initiative. En 1896, il montra l’exemple en acquérant sa propre indépendance. Il renonça à son statut de pupille de la couronne et obtint son émancipation en vertu de l’article 86 de la loi sur les Indiens de 1876. Cet affranchissement lui fit immédiatement gagner des droits, dont ceux de voter, de signer des contrats et de quitter la réserve sans subir un interrogatoire d’un agent des Indiens. Selon Ralph Garvin Steinhauer*, premier lieutenant-gouverneur autochtone de l’Alberta (1974–1979) et parent par alliance de la famille de Robert Bird, l’un de ces agents, en poste à Saddle Lake, ne s’adressait aux membres des Premières Nations qu’à travers un guichet : « [S’il] n’aimait pas la discussion ou s’il pensait qu’elle durait trop longtemps, il claquait la porte au nez de son interlocuteur. »

Bon nombre de gens voyaient dans les pensionnats autochtones, administrés par des Églises de plusieurs confessions et financés par le gouvernement fédéral, un moyen efficace d’assimiler les enfants qui les fréquentaient. Steinhauer enseigna dans l’une de ces écoles, le Red Deer Industrial Institute, à sa première année d’existence en 1893–1894. Plusieurs membres de sa famille y étudièrent. Son neveu James Arthur (fils d’Arthur, deuxième garçon de sa fratrie) s’y épanouit et, au bout de six ans, en sortit charpentier qualifié et fervent méthodiste. Augusta, l’une des filles qu’il eut avec Charlotte, passa dix ans dans cet établissement, puis suivit un cours commercial à l’Alberta College d’Edmonton. Deux autres, Caroline et Mary Evangeline, fréquentèrent également le pensionnat, respectivement de 1911 à 1914 et en 1913–1914, puis allèrent à l’école publique. L’un de leurs garçons, Henry Walter Jeffrey, étudia au Red Deer Industrial Institute pendant quatre ans, de 1910 à 1914, puis à l’Alberta College durant un certain temps. Un autre neveu de Robert Bird, Henry G. Steinhauer, fils de son frère aîné Samuel, s’enfuit de l’école en 1894, à l’âge de 16 ans, pour rentrer au lac Whitefish. En 1931, quand son fils adoptif, Lawrence, s’en sauva lui aussi, Robert Bird ne l’obligea pas à y retourner.

Steinhauer savait que, pour de nombreux enfants autochtones, ces établissements représentaient la seule chance de recevoir une éducation, mais l’enseignement offert le préoccupait. Il le jugeait de qualité inférieure à celui dont il avait bénéficié dans les écoles publiques provinciales et au Victoria College. Vers 1908, il pressa les familles des Premières Nations de boycotter le Red Deer Industrial Institute ; il changea d’opinion à la suite des réformes instaurées par le nouveau directeur, le révérend Arthur Barner. Après la Première Guerre mondiale, on relocalisa l’école professionnelle du pensionnat à Edmonton. En couvrant son inauguration en 1924, l’Edmonton Journal rapporta des extraits de l’allocution de Charles Stewart, ministre fédéral de l’Intérieur, surintendant général des Affaires indiennes et ancien premier ministre de l’Alberta. Le ministre déclara que le Canada appartenait aux Autochtones « par droit d’héritage » et que « l’homme blanc [avait] la responsabilité de les éduquer pour les aider à s’assimiler à la vie du pays, ce qui impliquait un grand changement dans le mode de vie de l’homme rouge ». Il assura à la foule, où se trouvait Steinhauer à titre d’interprète, que « des pensionnats ser[aient] bâtis dès que le gouvernement trouver[ait] l’argent et les Églises se charger[aient] de l’enseignement ».

Steinhauer entretenait une vision tolérante du christianisme. Ardent défenseur de l’union des méthodistes, des congrégationalistes et des presbytériens, qui conduisit à la formation de l’Église unie du Canada en 1925 [V. Samuel Dwight Chown* ; Clarence Dunlop Mackinnon*], il estimait qu’il ne devait y avoir qu’une seule Église chrétienne. À Saddle Lake, Steinhauer rencontra toutefois certains obstacles dans ses efforts pour promulguer une telle unité. Des traditionalistes résolus à conserver leurs croyances non chrétiennes résistaient à ses tentatives de les convertir. Un pensionnat voisin dirigé par des catholiques lui faisait concurrence dans le recrutement d’élèves. De plus, le travail auprès des Autochtones du Canada perdit progressivement en importance au sein de l’Église méthodiste, qui réaffecta graduellement ses ressources financières à l’expansion rapide des missions en Chine et au Japon [V. George Cochran*]. Steinhauer dut se battre pour obtenir l’autorisation d’engager même les plus petites dépenses. Aux lacs Whitefish et Goodfish, qu’il desservit de 1903 à 1911, il logeait dans un presbytère mal construit. Après lui avoir rendu visite en 1906, le missionnaire méthodiste Albert Richard Aldridge formula cette remarque : « La famille de M. Steinhauer n’a pas l’air en santé depuis qu’il vit dans cette maison – on m’a dit qu’il venait de perdre un enfant. » Pourtant, jusqu’en 1919, l’Église refuserait que Steinhauer se fasse construire une nouvelle demeure. Elle ne consentit à sa demande que lorsqu’il menaça de démissionner.

Après la guerre, Steinhauer soutint une organisation politique récemment fondée : la League of Indians of Canada, mise sur pied en 1918 par le militant mohawk Frederick Ogilvie Loft*. La ligue cherchait à améliorer la qualité de l’éducation offerte aux Premières Nations par le gouvernement fédéral. En 1921, Loft allégua qu’« à peine cinq pour cent des adultes dans la vaste majorité des réserves au Canada [étaient] capables d’écrire une lettre cohérente et intelligible ». L’organisation tint son premier congrès dans le territoire des Six-Nations sur la rivière Grand en décembre 1918. Des assemblées annuelles suivirent, et Steinhauer exerça la fonction d’interprète en chef durant celle de 1922 à Hobbema. En 1931, on élut son plus jeune frère, Augustine, président de l’aile albertaine.

Dans ses offices, Steinhauer usait de son talent pour le chant, dont il avait fait preuve à l’université et devant le premier ministre Macdonald. Durant son passage à Hobbema, il acheta un piano à Edmonton ; il adorait interpréter et jouer des chants sacrés et des hymnes. Avec son frère Egerton Ryerson, il travailla sur un recueil d’hymnes en cri qui parut en 1920. À l’instar de son père, il était très doué pour les langues ; selon Aldridge, il pouvait lire « la Bible anglaise et la traduire simultanément en cri ».

Au début de 1937, Steinhauer reçut une lettre inattendue de Richard Davidson, directeur de l’Emmanuel College ; par l’entremise de son programme de théologie, cet établissement était affilié à la Victoria University (nom que prit le Victoria College en 1890, à la suite de son regroupement avec la University of Toronto). Pour souligner le centenaire du collège, son conseil octroya à Steinhauer un doctorat en théologie : « Puisque votre père fut l’un des premiers étudiants il y a 100 ans, vous serez l’un des premiers diplômés du nouveau siècle d’existence de Victoria. » Le 27 avril au soir, Steinhauer, âgé de 76 ans, reçut un doctorat honorifique en théologie de la Victoria University et devint ainsi le premier Autochtone à obtenir un tel diplôme au Canada.

Robert Bird Steinhauer mourut quatre ans plus tard. Des centaines de paroissiens autochtones et de voisins et d’amis non autochtones assistèrent à ses funérailles, célébrées à Saddle Lake. Leur missionnaire bien-aimé avait servi à titre de ministre chrétien pendant plus d’un demi-siècle depuis son ordination. Dans la réserve de Saddle Lake, on ouvrirait en 1951 une petite école de jour, à classe unique, pour élèves de la première à la huitième année, et on la baptiserait en son honneur.

Donald B. Smith

Robert Bird Steinhauer a écrit « The Indian question », Acta Victoriana (Toronto), 9 (octobre 1885–mai 1886), no 6 : 5–6.

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Cite This Article

Donald B. Smith, “STEINHAUER, ROBERT BIRD,” in Dictionary of Canadian Biography, vol. 17, University of Toronto/Université Laval, 2003–, accessed 27 avril 2024, http://www.biographi.ca/en/bio/steinhauer_robert_bird_17E.html.

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Author of Article:   Donald B. Smith
Title of Article:   STEINHAUER, ROBERT BIRD
Publication Name:   Dictionary of Canadian Biography, vol. 17
Publisher:   University of Toronto/Université Laval
Year of publication:   2024
Year of revision:   2024
Access Date:   27 avril 2024