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SOU-NEH-HOO-WAY (To-oo-troon-too-ra ; baptisé Thomas Splitlog), chef wyandot ; décédé au printemps de 1838, probablement dans le comté d’Essex, Haut-Canada.

Le nom de jeunesse ou nom usuel de Sou-neh-hoo-way était To-oo-troon-too-ra qui, sous sa forme anglaise de Splitlog, est l’appellation invariablement utilisée dans les documents. Jeune frère de Roundhead [Stayeghtha*], l’un des chefs des Wyandots de la région de Sandusky, dans l’Ohio, il est parfois confondu avec Tau-yau-ro-too-yau (Between the Logs), originaire lui aussi de Sandusky et principal conseiller du grand chef des Wyandots américains, Tarhe (Crane).

Avec Roundhead, Splitlog s’opposa à l’expansion américaine dans la vallée de l’Ohio après la guerre d’Indépendance et combattit à Fallen Timbers (près de Waterville, Ohio) en 1794. Par la suite, tous deux et leur jeune frère Warrow se réinstallèrent avec leurs familles à Brownstown (près de Trenton, Michigan), où on les entraîna dans le mouvement que dirigeaient Tecumseh* et Prophet [Tenskwatawa]. Lorsque la guerre de 1812 éclata, Splitlog devint l’un des plus actifs et fidèles alliés indiens des Britanniques. En septembre 1812, il participa à l’avance des troupes d’Adam Charles Muir* sur le fort Wayne (Fort Wayne, Indiana) et reconnut personnellement tout le périmètre du secteur où progressait l’armée américaine. Le 14 novembre 1812, sur un cheval blanc, il mena une attaque aux rapides de la rivière des Miamis (Maumee, Ohio) ; des observateurs américains rapportèrent par erreur qu’on l’avait tué ou grièvement blessé. Avec Roundhead et Myeerah*, il fut pour beaucoup dans la défaite de la milice du Kentucky à la bataille de Frenchtown (Monroe, Michigan) le 22 janvier 1813 et aida à capturer le commandant américain. Il accompagna les troupes de Henry Procter* qui, dans leur retraite, remontaient la vallée de la Thames, et il combattit à Moraviantown. En mai 1814, à l’instar du chef potéouatami dissident Mkedepenase (Blackbird), il abandonna les opérations pour protester contre l’insuffisance des rations allouées à leurs guerriers. Toutefois, il se remit en campagne quelque temps après et, au début de novembre, montra beaucoup de courage dans la résistance qu’on opposa, sur la rivière Grand, à un fort contingent américain venu de Detroit sous le commandement du général de brigade Duncan McArthur. En février 1815, le lieutenant-colonel Reginald James comptait sur son assistance pour faire échec à un corps américain de cavalerie et d’infanterie qui, disait-on, était en route pour le village de Delaware.

Après que la nouvelle du traité de Gand eut atteint la colonie, Splitlog et ses partisans s’établirent dans le comté d’Essex, sur les terres désignées communément sous le nom de Réserve huronne. C’est là qu’il devint le leader d’un groupe minoritaire désigné comme le parti de Splitlog. Rassemblement d’Indiens non métissés, catholiques et fidèles aux traditions ancestrales, ce parti, adversaire de la majorité méthodiste en voie d’assimilation, s’opposait vigoureusement à l’abandon de portions de la réserve et à l’attribution des terres restantes à des particuliers – panacée d’après-guerre au « problème indien ». Splitlog eut beau boycotter les conseils qui discutaient d’un éventuel traité et protester régulièrement auprès du département des Affaires indiennes et du lieutenant-gouverneur, ses objections ne reçurent aucune attention, et le gouvernement négocia avec le groupe méthodiste. En 1835, on convint de transférer une partie de la réserve à la couronne et de répartir le reste entre les membres de la bande. Splitlog réclama plusieurs fois la révocation de cette entente, mais en vain. Cependant, à cause de ses longs et prestigieux états de service durant la guerre, on le reconnut comme le plus distingué des chefs jusqu’à sa mort, au printemps de 1838. En 1843, les membres du groupe méthodiste choisirent en grand nombre de se joindre aux Wyandots de l’Ohio et se réinstallèrent dans ce qui est maintenant l’est du Kansas. Les autres membres de la bande, demeurés dans la Réserve huronne, en vendirent graduellement les terres jusqu’aux dernières, qu’on céda en 1892.

James A. Clifton

APC, RG 8, I (C sér.), 260 : 306 ; 677 : 97 ; 683 : 218 ; 687 : 114, 136 ; RG 10, A2, 29 : 17347–17349 ; A3, 489 : 29582–29584 ; A4, 60 : 60711–60713 ; 62 : 61508–61511.— Wis., State Hist. Soc., Draper mss, 11U97, 11U116.— Messages and letters of William Henry Harrison, Logan Esarey, édit. (2 vol., Indianapolis, Ind., 1922), 2 : 220.— Mich. Pioneer Coll., 16 (1890) : 50.— Weekly Reg. (Baltimore, Md.), 3 (1812–1813) : 217.— P. D. Clarke, Origin and traditional history of the Wyandotts [...] (Toronto, 1870).

General Bibliography

Cite This Article

James A. Clifton, “SOU-NEH-HOO-WAY,” in Dictionary of Canadian Biography, vol. 7, University of Toronto/Université Laval, 2003–, accessed 28 mars 2024, http://www.biographi.ca/en/bio/sou_neh_hoo_way_7E.html.

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Permalink:   http://www.biographi.ca/en/bio/sou_neh_hoo_way_7E.html
Author of Article:   James A. Clifton
Title of Article:   SOU-NEH-HOO-WAY
Publication Name:   Dictionary of Canadian Biography, vol. 7
Publisher:   University of Toronto/Université Laval
Year of publication:   1988
Year of revision:   1988
Access Date:   28 mars 2024