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SOMERVILLE, JAMES, instituteur et ministre de l’Église d’Écosse, né le 1er avril 1775 à Tollcross, Écosse, fils unique de James Somerville, marchand ; décédé le 2 juin 1837 à Montréal.

James Somerville obtint un diplôme ès arts de l’University of Glasgow à l’âge de 17 ans. Après qu’il eut terminé un cours de théologie en 1799, le Relief Presbytery of Glasgow l’autorisa à prêcher. Comme ce consistoire regroupait peu de congrégations, la demande de nouveaux ministres était faible. Las d’attendre une invitation, Somerville accepta avec plaisir un travail que lui proposa un ami de Glasgow : enseigner aux enfants des marchands écossais qui vivaient à Québec. Arrivé dans cette ville le 3 juin 1802, il mit vite sur pied une école où il enseignait « la lecture, l’orthographe, l’arithmétique, la grammaire anglaise et les langues latine et grecque ». Tant ses élèves que leurs parents le trouvaient bon pédagogue.

Même s’il venait de l’Église Relief, qui était scissionniste, Somerville fut bien accueilli par Alexander Spark*, ministre de l’Église d’Écosse et titulaire de l’église presbytérienne Scotch de Québec, probablement attiré par sa personnalité et son éloquence en chaire. Quand, en 1802, on démit de ses fonctions le révérend John Young*, de l’église Scotch Presbyterian de Montréal, plus tard appelée église St Gabriel Street, Spark proposa de le remplacer par Somerville.

Somerville prêcha devant la congrégation montréalaise à l’automne de 1802 et on l’invita à en devenir le ministre. On ne considérait pas son appartenance à l’Église Relief comme un handicap : la congrégation exigeait seulement que son ministre ait reçu un permis d’un consistoire localisé dans une possession britannique. Somerville accepta la charge mais retourna à Québec pour terminer l’année scolaire. Entre-temps, à l’occasion d’une visite à Montréal en avril 1803, Robert Forrest, ministre ordonné qui lui aussi était né et avait étudié en Écosse, prêcha à l’église Scotch Presbyterian et créa parmi les fidèles un clivage socio-ethnique quant au choix d’un ministre. La majorité maintint son invitation à Somerville. Les partisans de Forrest constituèrent alors une congrégation presbytérienne distincte qui, peu après, invita Robert Easton* à être son ministre. Le 18 septembre 1803, Spark, le révérend John Bethune* et Duncan Fisher*, conseiller presbytéral très estimé, ordonnèrent Somerville ; les trois hommes avaient formé le consistoire de Montréal, probablement dans le but exprès de procéder à cette cérémonie.

D’une taille un peu inférieure à la moyenne, la tête garnie d’une chevelure « noire et lustrée qui ondul[ait] facilement », James Somerville devint l’un des grands animateurs de la vie montréalaise. Son nom figure en tête de la liste des membres du Montréal Curling Club, formé en 1807 ; deux ans plus tard, il fonda une société littéraire. Fervent partisan de la fondation du Montréal General Hospital, qui eut lieu en 1819, il contribua, en tant que naturaliste amateur, à l’établissement de la Société d’histoire naturelle de Montréal en 1827. Franc-maçon, il fut aumônier de la Provincial Grand Lodge of Lower Canada en 1829. Cependant, la vie ne l’épargna pas. Sa première femme, Marianne Veitch, une Édimbourgeoise qu’il avait épousée à Québec le 8 juillet 1805, mourut l’année suivante en laissant une toute petite fille. Le 4 avril 1808, Somerville épousa à Montréal Charlotte Blaney, qui donna naissance à un fils en 1814 et mourut cinq ans plus tard. Son fils mourut à la fin de 1832 et sa fille, invalide, s’éteignit quelques mois après. Apparemment instable, l’équilibre mental de Somerville dut être atteint encore davantage par ces épreuves. Pour alléger sa charge, on lui avait adjoint en 1817 un collaborateur, Henry Esson*, mais au cours de l’hiver de 1822–1823 Somerville se retira de la vie publique. Assuré d’une pension annuelle de £150, il demeura cependant ministre principal jusqu’à sa mort, survenue en 1837 ; il laissa la plus grande partie de ses biens à des établissements religieux et à des œuvres de bienfaisance.

Elizabeth Ann Kerr McDougall

ANQ-M, CE1-63, 4 avril 1808 ; CE1-68, 5 juin 1837.— ANQ-Q, CE1-66, 8 juill. 1805.— UCC, Montréal-Ottawa Conference Arch. (Montréal), St Gabriel Street Church, parish records, box I.— UCC-C, Biog. files.— Borthwick, Hist. and biog. gazetteer.— Campbell, Hist. of Scotch Presbyterian Church.— [James Croil], A historical and statistical report of the Presbyterian Church of Canada in connection with the Church of Scotland, for the year 1866 (Montréal, 1867).— Gregg, Hist. of Presbyterian Church (1885).— E. A. [Kerr] McDougall, « The Presbyterian Church in western Lower Canada, 1815–1842 » (thèse de ph.d., McGill Univ., Montréal, 1969).

General Bibliography

Cite This Article

Elizabeth Ann Kerr McDougall, “SOMERVILLE, JAMES (1775-1837),” in Dictionary of Canadian Biography, vol. 7, University of Toronto/Université Laval, 2003–, accessed 29 mars 2024, http://www.biographi.ca/en/bio/somerville_james_1775_1837_7E.html.

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Author of Article:   Elizabeth Ann Kerr McDougall
Title of Article:   SOMERVILLE, JAMES (1775-1837)
Publication Name:   Dictionary of Canadian Biography, vol. 7
Publisher:   University of Toronto/Université Laval
Year of publication:   1988
Year of revision:   1988
Access Date:   29 mars 2024