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Original title:  Gravestone of Sir Bryan Robinson in South Ealing Cemetery, Ealing, London, United Kingdom. Photo provided by and used with kind permission from Glenn Oldham, 2021.

Source: Link

ROBINSON, sir BRYAN, avocat, homme politique, fonctionnaire et juge, né le 14 janvier 1808 à Dublin, dernier des fils du révérend Christopher Robinson, rector de Granard, comté de Longford, et d’Elizabeth Langrishe fille d’un homme politique irlandais éminent ; le 20 août 1834, à Londres, il épousa Selina Brooking, et ils eurent au moins quatre filles et un fils ; décédé le 6 décembre 1887 à Ealing, Angleterre.

Bryan Robinson fit ses études à Castleknock, dans le comté de Dublin, et s’inscrivit au Trinity College, dans la capitale irlandaise, en octobre 1824. Il quitta cet établissement en 1828, avant d’y obtenir son diplôme, pour se joindre au personnel de l’amiral Thomas John Cochrane*, gouverneur de Terre-Neuve. En très peu de temps, il devint shérif de la côte du Labrador, où son frère Hercules avait été en poste à titre d’officier de marine. Le 4 mai 1831, à Halifax, il fut reçu barrister et attorney, et ainsi commença pour lui, à l’âge de 23 ans, une carrière dans le domaine du droit à Terre-Neuve qui devait s’étendre sur une période de quelque 50 ans. En mars 1834, Robinson était nommé maître en chancellerie au Conseil législatif de St John’s. Dans ce poste nouvellement créé, il eut, jusqu’en 1858, à assurer la liaison avec la chambre d’Assemblée, à agir à titre de conseiller juridique, ainsi qu’à rédiger des projets de loi sauf de 1842 à 1848, période pendant laquelle la colonie fut gouvernée par l’Assemblée résultant de la fusion du Conseil législatif et de la chambre d’Assemblée.

Robinson se mit en évidence en août 1838, à la suite d’une dispute dans la rue entre un membre de l’Assemblée, John Kent*, et le chirurgien Edward Kielley*. À la suite d’un mandat émis contre lui par l’orateur (président) pour avoir censément porté atteinte aux privilèges de la chambre, Kielley dut comparaître devant l’Assemblée. Arrêté pour outrage à la chambre, il retint les services de Robinson comme avocat. Celui-ci croyait que la question était de savoir s’il y avait « un groupe d’hommes dans la colonie qui [était] au-dessus de la loi », et prétendait que le pouvoir revendiqué par l’Assemblée, en place depuis six ans, était injustifié, inutile et contraire à la common law. Le juge George Lilly* acquitta Kielley après avoir reconnu que l’argumentation de Robinson était « étoffée et très pertinente ». L’Assemblée procéda alors à l’arrestation de Lilly et du shérif – chose qui ne s’était jamais vue. Robinson, au nom de son client Kielley, intenta une poursuite de £3 000 contre l’orateur William Carson*, Kent et d’autres membres de l’Assemblée pour voies de fait et emprisonnement arbitraire. Le 29 décembre 1838, devant une salle d’audience bondée, les juges de la Cour suprême de Terre-Neuve prononcèrent un jugement basé sur le fait que les autres assemblées de l’Amérique du Nord britannique utilisaient des pouvoirs semblables pour arrêter ceux qui étaient accusés d’outrage à la chambre et condamnèrent Kielley.

Cette cause avait suscité beaucoup d’inquiétude. À St John’s, la communauté des marchands, en grande partie protestante, sachant que l’Assemblée avait réussi à faire relever de ses fonctions le juge en chef Henry John Boulton* au mois d’août précédent, s’inquiéta vivement de l’attaque portée contre Kielley et contre l’indépendance de la magistrature. Déjà, elle ne prisait pas du tout l’influence exercée par le clergé de l’Église catholique dans le domaine politique [V. Edward Troy*]. Au cours du procès, Robinson avait prétendu que si la position de l’Assemblée était maintenue, il y aurait certes lieu de craindre que celle-ci n’intervint directement auprès des tribunaux. La St John’s Chamber of Commerce fit signer une pétition réclamant que la colonie soit dirigée par le gouverneur et un conseil ; des marchands de Liverpool, en Angleterre, réclamèrent l’envoi de troupes, et les journaux britanniques se joignirent à ceux de Terre-Neuve pour se pencher sur cette cause. Avec l’appui des marchands, Robinson se rendit à Londres pour porter sa cause en appel devant le comité judiciaire du Conseil privé. Après deux audiences, ce comité rendit, le 11 janvier 1843, un jugement favorable à Robinson et qui devait créer un précédent. Ce jugement reconnaissait que l’Assemblée constituait un corps législatif local disposant de tous les pouvoirs nécessaires, à l’exception des privilèges exclusifs du parlement britannique.

Dans l’intervalle, Robinson avait gagné des causes importantes, dont une action en diffamation, en 1838, contre Robert John Parsons, éditeur du Patriot, laquelle avait porté sur la prétention de Parsons que sa publication d’un rapport d’un comité jouissait de l’immunité parlementaire et n’était point du ressort des tribunaux. En juin 1840, Robinson avait été nommé, avec Hugh Alexander Emerson et Edward Mortimer Archibald, membre d’une commission chargée d’étudier l’application du droit pénal anglais à Terre-Neuve. Le rapport de la commission fut déposé devant l’Assemblée fusionnée en mars 1843, et le gouverneur sir John Harvey* souligna la haute qualité de son exposé. À cette époque, Robinson était devenu député de la circonscription de Fortune Bay, ayant réussi à se faire élire aux élections de décembre 1842. Robinson suscita rapidement la controverse à l’Assemblée ; en effet, en 1843, son projet de loi visant à créer un collège protestant et un collège catholique fut dénoncé par des protestants d’allégeance non anglicane comme étant une mesure favorisant l’Église d’Angleterre et dut être rapidement retiré. De plus, la proposition de Harvey de le nommer au Conseil exécutif, « à cause de son talent, de son influence et de sa volonté de servir le gouvernement », fut combattue par le juge en chef John Gervase Hutchinson Bourne* avec qui Robinson était personnellement en conflit. En février 1843, Robinson avait logé une plainte au ministère des Colonies relativement au comportement empreint de parti-pris de Bourne comme juge et à son ignorance de la loi. À son tour, Bourne allégua que Robinson et James Crowdy* avaient aidé financièrement Harvey et avaient été rémunérés de façon inconvenante. Robinson réfuta cette accusation à la satisfaction du ministère des Colonies, et, le 8 août, il fut nommé au Conseil exécutif, où il allait siéger au moins cinq ans. De son côté, Bourne fut démis de ses fonctions au mois de mai suivant.

Robinson joua un rôle actif dans de nombreux débats et comités de la législature. Il apporta son aide à la préparation de projets de loi visant à améliorer l’administration de la justice et la force policière de St John’s et les présenta lui-même pour approbation. En 1844, il chercha à protéger les pêcheries de Terre-Neuve contre l’empiétement des Français grâce à des mesures qui restreignaient sévèrement l’exportation d’appâts ainsi que le commerce illégal que cette activité comportait. Aussi, lorsqu’en 1857 l’Assemblée envoya une délégation en Angleterre dans le but de faire annuler l’entente sur les pêcheries avec la France, fut-il choisi comme délégué de la Commercial Society et son aide juridique s’avéra très utile. La Grande-Bretagne abandonna l’entente et s’engagea à respecter le point de vue de Terre-Neuve. Robinson, qui croyait fermement que la colonie constituait « la clé du monde occidental », désirait voir Terre-Neuve atteindre la position qui lui revenait dans le monde parmi les pays à vocation commerciale. Il s’intéressa vivement à l’élaboration d’un réseau de communication par steamers entre Terre-Neuve, la Grande-Bretagne et les États-Unis, et à la promotion de St John’s comme port d’escale pour ces bateaux.

Traditionaliste de nature, Robinson, dans un débat tenu à la législature en février 1846, dénonça comme ambiguës et contradictoires les résolutions de John Kent qui préconisaient le gouvernement responsable. Il soutint que le régime des partis ne convenait pas au gouvernement de Terre-Neuve : la colonie était dépourvue d’aristocratie, ne disposait pas d’une presse influente de même que des moyens de communication lui permettant de modeler les forces locales et « de transformer la sympathie [que les gens ressentaient] pour leur pays en un sentiment général unique ». Ses amendements firent ressortir la responsabilité du gouverneur devant la souveraine quant aux actes de son gouvernement et celle des conseillers exécutifs, en tant qu’individus, devant le peuple. Toutefois, les résolutions de Kent furent adoptées par une voix de majorité.

Durant les décennies 1840 et 1850, Robinson occupa différents postes : il fut membre du Board of Commissioners of Roads de St John’s en 1843 et en 1851, membre du bureau de santé de la ville en 1847 et en 1849, et juge de paix. Nommé conseiller de la reine le 13 décembre 1844, il fut aussi trésorier de l’association professionnelle des avocats pendant quelques années, remplit les fonctions de solliciteur général intérimaire en 1845, 1847 et en 1849, et de procureur général intérimaire en 1854. Il avait conservé son étude privée, et il devint le barrister le plus éminent de St John’s. En 1849, il gagna l’importante cause de droits civiques opposant Hanrahan à Barron et Doody, dans laquelle il fit reconnaître que les pêcheurs avaient légalement le droit de faire retenir leurs salaires à même les produits d’une expédition de pêche, même après que ceux-ci auraient été passés des mains d’un patron de pêche (planter) à celles d’un marchand fournisseur. Ce jugement fut ratifié par les légistes de la couronne en 1850. Le 4 juillet 1858, il devint le deuxième juge adjoint de la Cour suprême de Terre-Neuve, poste qu’il conserva pendant presque 20 ans.

Les jugements que rendit Robinson dans une grande variété de causes relevant du droit immobilier et contractuel font ressortir son traditionalisme inné, sa compréhension de la société des marchands et sa conviction qu’il était important que tous les individus, comme personnes ou comme commerçants, soient égaux devant la loi. Il insistait sur la nécessité pour les tribunaux de s’en tenir strictement aux principes et à la jurisprudence du droit britannique. Si les juges infléchissaient « le principe établi de l’égalité de tous devant la loi » pour se laisser impressionner par les conditions particulièrement pénibles d’une affaire, il en résulterait, pensait-il, un climat d’incertitude qui serait désastreux dans une communauté marchande ; ils devaient « appliquer la loi d’une main ferme ». Tout en dénonçant le système local de crédit comme risqué pour les marchands, démoralisant pour les patrons de pêche et « pernicieux » pour les pêcheurs, il n’insista pas moins sur le fait que les créanciers devraient « avoir la possibilité de faire valoir leurs droits contre leurs débiteurs, si ceux-ci possédaient des biens », sans quoi, aucun marchand n’aurait la témérité de fournir des provisions. Si l’on voulait assurer la paix sociale, il fallait que « les règles régissant la disposition des biens soient stables et non flottantes ». La loi devait être appliquée fermement pour ceux qui violent la propriété ou troublent la paix, autrement « le capital et l’industrie iraient vite chercher [ailleurs] un endroit plus sûr et plus accueillant » ; c’est en appliquant ces principes qu’il refusa un cautionnement dans la cause opposant la reine à Gorman et al. concernant une émeute électorale à Harbour Main en 1860.

Les jugements de Robinson démontrent son indiscutable capacité de faire d’amples déductions à partir de principes généraux, en tenant compte tout à la fois de l’équité, du sens commun et des conséquences possibles. Imbu d’un grand esprit d’indépendance, il rendit souvent des jugements dissidents. Ses jugements démontraient combien il comprenait les gens dans leur vécu, combien il pouvait être conciliant et humain. Il était aussi d’avis que le juge doit jouer un rôle actif. À la suite d’une accusation portée contre lui en 1869 par le procureur général, selon laquelle il aurait empiété sur le domaine réservé au jury dans la cause opposant Berney à O’Brien and Company, Robinson se défendit en affirmant qu’un des devoirs les plus importants d’un juge était « d’aider le jury à établir un verdict juste en lui expliquant clairement ses vues concernant les conclusions auxquelles il fallait en arriver à partir des faits reconnus ». Au printemps de 1870, Frederic Bowker Terrington Carter* et Edward Evans tentèrent par voie judiciaire d’empêcher la tenue d’un comité parlementaire nommé pour faire une enquête sur leur élection. Dans un jugement à résonance curieusement moderne, Robinson, s’opposant au comité, affirma que les juges de la Cour suprême avaient le « devoir sacré [...] d’interposer l’écran de la loi entre les corps publics et les individus chaque fois que le puissant invoque illégalement le pouvoir judiciaire contre le faible ». Il allégua qu’un tribunal de cette nature, exerçant son autorité en toute indépendance, était nécessaire pour assurer le respect des personnes et de la propriété, de même que les bienfaits de la loi britannique.

En mars 1874, Robinson fut nommé président d’une commission royale d’enquête, composée de trois membres, qui avait été instituée par la chambre d’Assemblée pour faire enquête sur l’administration des comptes publics pendant les huit années précédentes. On mit en doute l’à-propos pour un juge de participer à une telle commission, que dénonça Robert John Pinsent*, alléguant qu’elle servirait vraisemblablement de « machine politique ». Les rapports de la commission, établis à partir de recherches élaborées, et publiés partiellement dans la Royal Gazette, révélèrent qu’on avait supprimé certains contrôles sur les comptes et que des fonds publics avaient été détournés sous le précédent gouvernement de Charles James Fox Bennett. Il en résulta que le gouvernement imposa au bureau des Travaux publics des contrôles plus serrés, et les irrégularités exposées dans les rapports aidèrent Carter à battre Bennett aux élections de novembre. L’année suivante, l’Assemblée insista auprès de Robinson pour qu’il rendît publiques ses notes personnelles des travaux de la commission. Il refusa, faisant valoir que les témoignages n’avaient pas été rendus sous serment et qu’on n’avait pas prévu leur publication ; il affirma qu’advenant le cas où une commission royale assumait de tels pouvoirs rétroactivement, elle pourrait constituer « un instrument d’oppression » puisque, ainsi, des réputations seraient privées de la protection de la cour. Il déclara aussi que le public avait foi en son impartialité. En novembre 1874, il avait reçu des louanges du gouverneur sir Stephen John Hill* pour son assiduité et le talent avec lequel il s’était acquitté de ses fonctions au sein de la commission.

Robinson s’intéressa, à différents titres, à la vie de la communauté et aux organismes locaux. Il fit partie du comité de direction de la Benevolent Irish Society à plusieurs reprises au début des années 1830, s’occupa activement pendant de nombreuses années de la Newfoundland Church of England Asylum for Widows and Orphans et, en 1869, il prit l’initiative d’organiser un fonds de secours pour les pauvres et de leur trouver du travail, après que l’Assemblée eut cessé de leur fournir de l’aide. Anglican dévoué et marguillier de la paroisse St John en 1843, il demeura actif au sein de la Newfoundland Church Society pendant presque 30 ans, à quelques reprises comme membre du comité de direction ; il seconda l’évêque Edward Feild* au sein de ce comité, devenant un de ses amis intimes. On le nomma membre du Protestant Board of Education en 1852 et administrateur de la succursale anglicane de la St John’s Academy en 1855. Élu représentant de la cathédrale St John the Baptist, il fut un membre apprécié du premier synode diocésain de Terre-Neuve en 1873 et l’un des cinq laïcs nommés au comité exécutif diocésain. Robinson prit une part active à la vie sociale et intellectuelle de St John’s, participant aux comités chargés d’organiser la célébration de l’inauguration officielle du cable transatlantique en 1857 et de la visite du prince de Galles en 1860. Il donna aussi des conférences devant plusieurs associations locales.

Vivement intéressé au développement agricole de son pays, Robinson œuvra au sein de la société d’agriculture de St John’s pendant plusieurs années, et en tant que président ou vice-président pendant une bonne partie des décennies 1850, 1860 et 1870. Propriétaire d’une ferme, il mérita des prix pour ses récoltes. Sous sa présidence, en 1850, la société publia une brochure promouvant l’agriculture dans laquelle Robinson exprima de grands espoirs pour Terre-Neuve ; il était d’avis que l’île, située à la même latitude que le Canada et la France, pouvait et devait atteindre l’autosuffisance alimentaire. C’est pourquoi il prôna vigoureusement la mise sur pied de sociétés agricoles locales et réclama une augmentation des subsides provenant de l’Assemblée pour obtenir de bonnes graines de semence, des instruments aratoires et des conseils techniques. Vers la fin de 1877, Robinson se retira en Angleterre. Créé chevalier au château de Windsor le 12 décembre, il alla demeurer avec ses filles à Ealing où il s’occupa encore activement des intérêts de l’Église d’Angleterre, particulièrement de la Society for the Propagation of the Gospel in Foreign Parts.

Au fil des ans, Robinson avait souvent été louangé pour sa compétence juridique, son impartialité, son sens du devoir et son jugement sûr. Homme de belle apparence, à la barbe et aux sourcils fournis, à l’allure sérieuse et reflétant la distinction, Robinson compta parmi les orateurs de son époque au style des plus châtié. Dès le début de sa carrière, il avait bâti sa renommée en défendant avec passion les libertés individuelles ; conscient de la valeur de l’héritage des lois et des institutions britanniques, il ne cessa de se battre pour les droits civiques des personnes contre certaines intrusions arbitraires de l’Assemblée et des organismes gouvernementaux. Convaincu que les tribunaux devaient protéger la propriété et le commerce, il se pencha également sur les droits et les besoins tant des salariés que des pauvres. Robinson consacra sa vie à réaliser son rêve d’une société terre-neuvienne prospère régie par des institutions britanniques et jouissant d’une économie qui comptait davantage sur elle-même.

Phyllis Creighton

The reports : decisions of the Supreme Court of Newfoundland (St John’s), 2 (1829–1845)–6 (1874–1884).— Novascotian, 5 mai 1831.— Public Ledger, 1828–1877.— Royal Gazette (St John’s), 1828–1877.— Times (Londres), 13 déc. 1877, 9 janv. 1878.— Times and General Commercial Gazette, 1838–17 déc. 1877, 4 janv. 1888.— Frederic Boase, Modern English biography [...] (6 vol., Truro, Angl., 1892–1921 ; réimpr., Londres, 1965), III : 221.— DNB.— Gunn, Political hist. of Nfld.— Prowse, Hist. of Nfld. (1895).— Malcolm MacDonell, « The conflict between Sir John Harvey and Chief Justice John Gervase Hutchinson Bourre », SHC Report, 1956 : 45–54.

General Bibliography

Cite This Article

Phyllis Creighton, “ROBINSON, sir BRYAN,” in Dictionary of Canadian Biography, vol. 11, University of Toronto/Université Laval, 2003–, accessed 28 mars 2024, http://www.biographi.ca/en/bio/robinson_bryan_11E.html.

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Author of Article:   Phyllis Creighton
Title of Article:   ROBINSON, sir BRYAN
Publication Name:   Dictionary of Canadian Biography, vol. 11
Publisher:   University of Toronto/Université Laval
Year of publication:   1982
Year of revision:   1982
Access Date:   28 mars 2024