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RICHARDSON, GEORGE TAYLOR, joueur de hockey et officier dans la milice et l’armée, né le 14 septembre 1886 à Kingston, Ontario, dernier fils de George Algernon Richardson, marchand de céréales, et d’Agnes McCausland, et petit-fils de James Richardson* ; décédé célibataire le 9 février 1916 près de Wulvergem, Belgique.

George Taylor Richardson fréquenta d’abord des écoles privées à Kingston. Réputé joueur exceptionnel de hockey juvénile au moment de son entrée au Queen’s College en 1902, il fut recruté immédiatement par l’équipe senior du collège. Avec son frère aîné, James Armstrong*, il participa activement au sport collégial. En même temps, il fit des études de génie minier en vue de contribuer utilement aux affaires familiales en pleine expansion, où les mines occupaient une place de plus en plus importante.

Diplômé en 1906, Richardson joua ensuite dans le Frontenac Hockey Club de Kingston, dont il fut président quelques années, et dans l’équipe du 14th Regiment (The Princess of Wales’s Own Rifles), unité où il entra en 1907 à titre de lieutenant provisoire. D’abord ailier gauche, il passa ensuite à la position d’ailier droit. Il fut capitaine de l’équipe régimentaire de 1908 qui gagna les séries seniors de l’Ontario Hockey Association. L’équipe du 14th Regiment, qui avait remporté chez elle la première partie avec un score de quatre à deux, battit l’équipe de Stratford neuf à sept à Stratford ; Richardson compta sept buts au cours de ce match. Il fut versé à l’équipe du Queen’s College, qui remporta en 1909 la coupe Allan en se classant première des séries seniors de hockey amateur au Canada. En 1911–1912, il fut ailier droit du Frontenac Hockey Club dans la division senior de l’Ontario Hockey Association. L’équipe termina la série du groupe 1 sans avoir subi la moindre défaite, mais perdit le championnat et la coupe John Ross Robertson contre l’équipe Eaton de Toronto. « Ceux qui se souviennent [du] jeu [de Richardson], nota par après un chroniqueur torontois, se rappelleront qu’il avait l’air de démarrer à pleine vitesse du premier coup de patin. »

À l’instar de son frère, George Taylor assuma en affaires des responsabilités de plus en plus lourdes dans les années qui suivirent la fin de ses études. Lieutenant dans le 14th Regiment au début de la Première Guerre mondiale, il se porta volontaire pour le service outre-mer et fut affecté au 2nd Canadian Infantry Battalion. Après avoir suivi un entraînement à Valcartier, au Québec, et dans la plaine de Salisbury, en Angleterre, le bataillon débarqua en France le 11 février 1915 et gagna les tranchées des alentours d’Armentières. Peu après, il fut envoyé à Ypres (Ieper, Belgique), où il subit en avril des pertes équivalant à une « quasi-annihilation ». Richardson était alors capitaine et avait déjà connu les combats les plus intenses. Après avoir dirigé une tentative courageuse mais finalement inutile en vue de reprendre Saint-Julien (Sint Juliaan), il se retrouva unique officier survivant de la No. 2 Company, dont il prit le commandement.

Ses rapports de campagne, des comptes rendus détaillés souvent accompagnés de critiques constructives, étaient bien accueillis par leurs destinataires. Cependant, Richardson se souciait d’abord et avant tout de ses hommes ; la qualité de leurs vêtements, la conception de leur équipement et d’autres questions du genre faisaient chez lui l’objet d’une préoccupation constante. Pareille responsabilité, confia-t-il à son frère, comportait des satisfactions. « Peu importe l’avenir, il n’y aura jamais, je le sais, de poste qui du point de vue de l’intérêt et du plaisir personnel se comparera à la tâche de commander une compagnie – une compagnie d’infanterie. » George Taylor demanda à James Armstrong de s’engager à s’occuper de ses hommes. « Une partie [du] travail [d’un commandant], lui expliqua-t-il, consiste à appeler des volontaires et, s’il se produisait quelque chose, si quelque chose m’arrivait à moi en même temps qu’à certains [des] hommes qui se sont portés volontaires pour m’accompagner, j’aimerais que tu veilles à ce qu’on s’occupe des membres de leur famille, au besoin en leur assurant un revenu décent. »

Richardson tenait tant à la sécurité de ses hommes qu’il fit pour cela le sacrifice ultime. Dans la nuit du 8 au 9 février 1916, près de Wulvergem, il pénétra dans un no man’s land afin de surveiller la retraite d’un commando que la clarté de la lune et la neige exposaient dangereusement au tir ennemi. Une rafale lui traversa les hanches, et il mourut peu après. La Légion d’honneur lui fut décernée à titre posthume le 17 mars 1916.

Le testament de Richardson pourvoyait généreusement aux besoins d’organismes culturels, sportifs et caritatifs. En outre, il créait une fondation dont la mission serait d’aider à l’instruction des enfants des membres de l’E Company (la première compagnie de Richardson, versée à la No. 2 Company) qui venaient de la région de Kingston et avaient été tués ou blessés de façon permanente pendant qu’ils étaient en service actif. En 1932, de concert avec James Armstrong Richardson, l’exécuteur testamentaire, et la sœur de George Taylor, Agnes McCausland Etherington [Richardson*], le fiduciaire, William Folger Nickle*, obtint un élargissement de son mandat. Dès lors, la fondation de George Taylor Richardson servirait à « soulager la misère de ceux qui [avaient] appartenu à [...] l’E Company à un moment quelconque pendant qu’[...il] était capitaine de celle-ci, des membres de leur famille ou des personnes à leur charge, la priorité étant cependant accordée, de temps à autre, aux prétentions de ceux qui se trouveraient dans le besoin en conséquence des services rendus par les membres de [...] l’E Company pendant la guerre ». Le testament allouait également une somme à la promotion d’activités culturelles à Kingston, cause chère à Agnes. Sous sa gestion compétente, ce fonds servit à aider la Queen’s University à acquérir des matériaux de recherche et des objets façonnés.

En mémoire de George Taylor, James Armstrong Richardson fit un don imposant à la Queen’s University pour la construction d’un nouvel établissement sportif, le George Taylor Richardson Memorial Stadium. En 1921, tout en saluant l’inauguration de ce stade splendide, le Daily British Whig signala que le véritable mémorial de George Taylor Richardson était moins tangible et plus important : « C’est une chose vivante qui durera et perpétuera son souvenir tant et aussi longtemps que des garçons grandiront et deviendront des hommes au corps sain, à l’esprit droit et au cœur vaillant. En les aidant à y parvenir, ce stade apportera sa contribution à la poursuite de l’œuvre de George Richardson sur terre. »

Considéré comme l’un des plus remarquables sportifs canadiens de son temps, George Taylor Richardson entra enfin en 1950 au Temple de la renommée du hockey international à Kingston. En tant que soldat, il était décrit avec justesse comme « un homme qui ne donnait jamais un ordre qu’il n’aurait pas lui-même exécuté de bon gré » et dont la conduite et le caractère étaient une source d’inspiration. Ses collègues de l’université disaient sensiblement la même chose : « [il avait] le génie de l’amitié ; il voyait le meilleur en ses amis, et ce meilleur devenait pour eux la norme à atteindre ».

Jamie Benidickson

AN, RG 150, Acc. 1992–93/166.— Arch. privées, arch. de la famille Richardson (Winnipeg), G. T Richardson à J. A. Richardson, 15 mars, 16 nov. 1915.— Daily British Whig (Kingston, Ontario), 12 févr. 1916, 10 oct. 1921.— H. S. Murton, « Capt. George Richardson : hero in sport and in war », Evening Telegram (Toronto), 15 nov. 1921 : 25.— Queen’s Journal (Kingston), 14 févr. 1916, 5 mars 1920.— Canada, dép. de la Milice et de la Défense, Militia list (Ottawa), 1908–1914.— F. C. Curry, From the St. Lawrence to the Yser with the lst Canadian Brigade (Toronto, [1916]), 166s.— Dan Diamond et Joseph Romain, The Hockey Hall of Fame ; the official history of the game and its greatest stars (Toronto, 1988).— W. W. Murray, The history of the 2nd Canadian Battalion (East. Ontario Regiment), Canadian Expeditionary Force, in the Great War, 1914–1919 ([Ottawa], 1947), 54.— Ontario, Statutes, 1932, c. 113.

General Bibliography

Cite This Article

Jamie Benidickson, “RICHARDSON, GEORGE TAYLOR,” in Dictionary of Canadian Biography, vol. 14, University of Toronto/Université Laval, 2003–, accessed 20 avril 2024, http://www.biographi.ca/en/bio/richardson_george_taylor_14E.html.

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Author of Article:   Jamie Benidickson
Title of Article:   RICHARDSON, GEORGE TAYLOR
Publication Name:   Dictionary of Canadian Biography, vol. 14
Publisher:   University of Toronto/Université Laval
Year of publication:   1998
Year of revision:   1998
Access Date:   20 avril 2024