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POST, JORDAN, horloger, homme d’affaires et fonctionnaire, né le 6 mars 1767 à Hebron, Connecticut, l’un des huit enfants de Jordan Post et d’Abigail Loomis ; le 3 février 1807, il épousa Melinda Woodruff, et ils eurent trois fils et quatre filles ; décédé le 8 mai 1845 dans le canton de Scarborough, Haut-Canada.

À l’âge de 21 ans, Jordan Post quitta sa famille pour s’initier à l’horlogerie. Une douzaine d’années plus tard, son père, ses frères et ses sœurs décidèrent d’immigrer dans le Haut-Canada. Au moins un de ses frères vivait sur une terre du canton de Pickering depuis 1798 et plusieurs membres de sa famille se fixèrent dans celui de Trafalgar. Post junior, ainsi qu’on finit par l’appeler, s’établit à titre d’horloger à York (Toronto) en 1802.

Comme il n’avait aucun concurrent à cet endroit, Post fit des affaires d’or. Son père, qui le rejoignit vers 1808, devint propriétaire d’une boulangerie et, semble-t-il, se débrouilla bien. En 1804, Post obtint une concession de 200 acres dans le canton de Hungerford, qui n’était pas encore exploité ; il allait acquérir beaucoup d’autres terres dans les 30 années suivantes. Habile, il investit dans l’achat de terrains situés dans la partie ouest d’York et de lots ruraux un peu à l’ouest du village lui-même, là où se trouve aujourd’hui le cœur de Toronto. Ses ventes foncières, qui commencèrent dans les années 1820 et se poursuivirent jusqu’à sa mort, lui rapportaient gros, beaucoup plus que son métier d’horloger. En outre, il se porta acquéreur d’un vaste terrain dans le canton de Scarborough (lots 5 et 6 du rang 1), d’une partie de lot dans le canton de Markham et de quatre lots dans des cantons encore en friche.

Post avait aussi d’autres intérêts commerciaux. En 1813, notamment avec William Allan* et Alexander Wood, il fonda la York Association, qui émettait des « traites comme moyen commode de faire de la monnaie » dans les transactions, car il y avait alors pénurie de numéraire dans le Haut-Canada. Pendant un bref moment durant la guerre de 1812, comme les affaires fonctionnaient au ralenti, il tint une taverne. Faire de l’argent n’était toutefois pas son unique préoccupation. À l’instar de son père, il fut fonctionnaire municipal, plus précisément inspecteur des chemins en 1810 et 1819. Son civisme le poussa en outre à réserver à l’aménagement de marchés deux portions de ses propriétés d’York, sises rues Yonge et George. On ne construisit jamais ces marchés, mais du moins Post avait-il tenté d’offrir à ses concitoyens autre chose que des lots à vendre.

Post s’intéressait aussi au progrès de l’éducation et de la religion. Il contribua en 1820 à la fondation de l’école publique de Thomas Appleton*, à York, et en devint l’un des administrateurs l’année suivante. Toujours en 1820, il s’engagea à livrer dans un délai de quatre ans £100 de bois (cours de Halifax) pour la construction d’une église presbytérienne scissionniste.

Puis soudain, à la fin de 1833 ou au début de 1834, à un âge où d’ordinaire on ralentit son rythme, Jordan Post alla s’établir sur sa terre du canton de Scarborough pour entreprendre une nouvelle carrière. Il construisit une scierie sur le ruisseau Highland, qui traversait sa propriété, et eut bientôt une entreprise prospère qui expédiait du bois aux ports du lac Ontario. De plus, il tenait un magasin. C’est dans ce canton qu’il mourut en 1845. Henry Scadding* le décrivit plus tard en ces termes : « [c’était un] New Englander de grande taille et d’aspect sévère [... qui] portait toujours des lunettes. En raison de l’austérité de son costume et de sa coiffure, on le prenait parfois, bien à tort, pour un mennonite ou un quaker. » Quoique l’on s’en souvienne surtout comme du premier horloger d’York, Post était en fait un homme d’affaires important et, parmi les premiers spéculateurs de la ville, peu connurent autant de succès que lui.

Ronald J. Stagg

L’auteur désire remercier M. William Daniels, de Toronto, pour ses informations et ses critiques constructives, et le révérend C. Glenn Lucas, archiviste-historien de l’UCC-C, pour les documents qu’il lui a fournis concernant l’église méthodiste construite sur un terrain de Jordan Post, situé rue King.  [r. s. s.]

AO, RG 22, sér. 155.— APC, RG 1, L1, 24 : 8 ; 31 : 449 ; 32 : 421 ; L3, 401 : P5/48, P7/2 ; 406 : P15/59 ; RG 5, A1 : 47568–47571, 114832–114834.— Conn. State Library (Hartford), Indexes, Barbour coll.— Toronto Land Registry Offices, Abstract index to deeds, City of Toronto ; Scarborough Township, concession 1, lots 5–6 (mfm aux AO).— York North Land Registry Office (Newmarket, Ontario), Abstract index to deeds, Markham Township (mfm aux AO).— « Marriage licenses issued at Toronto, 1806–1809 », Ontario Reg. (Madison, N.J.), 2 (1969) : 225.— « Minutes of the Court of General Quarter Sessions of the Peace for the Home District, 13th Marsh, 1800, to 28th December, 1811 », AO Report, 1932 : 171, 178.— Town of York, 1793–1815 (Firth) ; 1815–34 (Firth).— « Wesleyan Cemetery, Highland Creek, Scarborough », W. D. Reid, compil., Ontario Reg. (Lambertville, N.J.), 6 (1982) : 141.— York, Upper Canada : minutes of town meetings and lists of inhabitants, 1797–1823, Christine Mosser, édit. (Toronto, 1984).— Death notices from The Christian Guardian, 1836–1850, D. A. McKenzie, compil. (Lambertville, 1982).— A history of Scarborough, R. R. Bonis, édit. ([2e éd.], Scarborough [Toronto], 1968).— Hazel [Chisholm] Mathews, Oakville and the Sixteen : the history of an Ontario port (Toronto, 1953 ; réimpr., 1971).— Robertson’s landmarks of Toronto, 1–3 ; 6.— Scadding, Toronto of old (Armstrong ; 1966).— The township of Scarboro, 1796–1896, David Boyle, édit. (Toronto, 1896).— L. B. Jackes, « Jordan Post’s original hotel », Globe and Mail (Toronto), 20 avril 1954 : 6.

General Bibliography

Cite This Article

Ronald J. Stagg, “POST, JORDAN,” in Dictionary of Canadian Biography, vol. 7, University of Toronto/Université Laval, 2003–, accessed 28 mars 2024, http://www.biographi.ca/en/bio/post_jordan_7E.html.

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Author of Article:   Ronald J. Stagg
Title of Article:   POST, JORDAN
Publication Name:   Dictionary of Canadian Biography, vol. 7
Publisher:   University of Toronto/Université Laval
Year of publication:   1988
Year of revision:   1988
Access Date:   28 mars 2024