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Original title:  "Robert Norwood" (1874-1932) by John Garvin, (1872-1934) in 
Garvin, John William, ed. Canadian Poets. Toronto, Canada: McClelland, Goodchild & Stewart, Publishers, 1916. pp. 331. http://digital.library.upenn.edu/women/garvin/poets/norwood.html

Source: Link

NORWOOD, ROBERT WINKWORTH, ministre de l’Église d’Angleterre et de l’Église épiscopale protestante, poète et auteur, né le 27 mars 1874 à New Ross, Nouvelle-Écosse, troisième enfant de Joseph W. Norwood et d’Edith Matilda Harding ; le 12 septembre 1899, il épousa à Baddeck, Nouvelle-Écosse, Ethel Cornelia McKeen (McKean) (décédée en 1959), et ils eurent un fils, qui mourut avant lui, et deux filles ; décédé le 28 septembre 1932 à New York.

Le père de Robert Winkworth Norwood, né à Halifax en 1843, mena dans sa jeunesse une vie aventureuse de marin, de soldat dans les armées de l’Union pendant la guerre de Sécession et de missionnaire en Afrique. À son retour en Nouvelle-Écosse, Joseph W. se maria et, en 1874, fut nommé rector de la paroisse anglicane de New Ross. Il y demeura jusqu’en 1880, puis on l’envoya dans le comté de Halifax ; il desservirait par la suite des églises dans le Maine, l’État de New York, le New Jersey et la province de Québec. En 1891, il s’installa avec sa famille à Hubbards Cove (Hubbards), en Nouvelle-Écosse, où on lui confia la charge de l’église St Luke. Il mourut en 1901, un an après avoir pris sa retraite. Robert Winkworth vécut une enfance heureuse. Sa vénération pour ses parents trouverait une expression éloquente dans son plus beau poème, à caractère autobiographique, Issa, publié en 1931 :

Ô jeunesse heureuse ! Mien
Le cœur qui connaissait
La vie infinie, divine,
Sainte et vraie
Sous toutes ses formes. Une pierre, une plante, un arbre
Avaient une âme et m’étaient très intimes.

Cependant, les déménagements fréquents de la famille nuisirent à ses études primaires. Sa mère lui enseigna et il fréquenta diverses écoles, dont la Coaticook Academy, à Coaticook, au Québec, en 1889−1890, avant de s’inscrire à un cours préparatoire au Bishop’s College de Lennoxville (Sherbrooke), en 1890−1891.

L’année suivante, Robert Winkworth entra à la University of King’s College de Windsor, en Nouvelle-Écosse. Au début, il éprouva des difficultés en raison d’un bagage insuffisant en humanités et mathématiques. Le manque d’argent l’obligea à abandonner ses études en juin 1893, et il s’engagea comme officiant laïque dans les paroisses de Jeddore et de Ship Harbour. Il réintégra la University of King’s College en novembre 1894 et obtint une licence ès arts trois ans plus tard, puis une maîtrise ès arts en 1904. L’université lui décernerait un doctorat en droit civil en 1921. Il recevrait d’autres distinctions honorifiques de l’Acadia University de Wolfville, de la University of Pennsylvania, du Rollins College de Winter Park, en Floride, et du Union College de Schenectady, dans l’État de New York.

Les années que Norwood passa à la University of King’s College furent fécondes. Son exubérance et son assurance eurent tôt fait d’attirer l’attention. Il y noua des amitiés qu’il garderait toute sa vie, notamment avec Charles William Vernon et Charles George Douglas Roberts*. Vernon, son camarade de chambre, était comme lui membre du cercle littéraire de l’école, le Haliburton, que Roberts, leur professeur d’anglais, présida jusqu’à ce qu’il quitte l’établissement en 1895. Ce dernier reconnut le talent de Norwood et lui offrit l’accès à sa bibliothèque personnelle. La pauvreté empêchait Norwood de participer à des activités étudiantes ; il passait plutôt ses soirées à lire des livres au domicile de son professeur. Comme nombre de ses contemporains à l’université, Norwood idolâtrait Roberts, dont la conception poétique de la présence immanente du Divin exerça une influence durable sur ses écrits et sa théologie. À l’occasion de retrouvailles, en 1930, il déclarerait que « [son] succès dans la vie [était] attribuable à Charles Roberts ». Il conserva une affection pour son alma mater, et ce serait dans sa chapelle qu’il prononcerait le discours qui devait être son dernier, au dévoilement d’une plaque commémorative en l’honneur de sa mère, le 25 septembre 1932.

Après l’obtention de son diplôme, Norwood se prépara à entrer en religion, et fut ordonné diacre de l’Église d’Angleterre en 1897 et prêtre l’année suivante. On l’envoya desservir la mission St Andrew à Neil’s Harbour, village de pêcheurs isolé du Cap-Breton, où il acquit une réputation de sévérité et de pugnacité. En 1898, Vernon et lui publièrent à compte d’auteur un recueil de leurs poèmes, Driftwood : « virginibus puerisque », empreint de l’influence de Roberts et de William Bliss Carman*. Durant cette période, Norwood fit la connaissance d’Ethel Cornelia McKeen, puis l’épousa. Après avoir secondé son père à Hubbards Cove pendant un an, Norwood devint vicaire, en 1900–1901, puis rector, de 1901 à 1906, de l’église Holy Trinity à Bridgewater. Il consacra l’année 1906–1907 à des études de maîtrise en philosophie à la Columbia University de New York, mais ses ressources financières ne lui permirent pas de les terminer. Il retourna en Nouvelle-Écosse à titre de rector de l’église All Saints, dans la ville houillère de Springhill. En 1909, en partie grâce au révérend John Macpherson Almond, avec qui il s’était lié d’amitié quand son père exerçait à Shigawake, au Québec, Norwood fut nommé vicaire de l’église Trinity à Montréal, où Almond était rector. Trois ans après, il s’installa à London, en Ontario, comme titulaire de l’église Cronyn Memorial, baptisée en l’honneur de Benjamin Cronyn*, premier évêque du diocèse de Huron.

Entre-temps, Norwood était parvenu aux positions théologiques qui inspirèrent les poèmes du recueil The piper and the reed, publié en 1917. Plus tard, il développa ses idées dans une étude sur saint Paul, The heresy of Antioch, parue en 1928, dans un examen romancé de la vie de Jésus, The man who dared to be God, en 1929, et dans quatre recueils de sermons et méditations : The steep ascent, en 1928, His glorious body, en 1930, Increasing Christhood, en 1932, et The hiding God : divinity in man, publié à titre posthume en 1933.

Les opinions exprimées dans ces écrits découlaient d’une crise spirituelle que Norwood vécut au début de sa prêtrise. Il avait été élevé dans la tradition anglo-catholique [V. Hibbert Binney*], mais ne pouvait plus accepter le dogme qu’on lui avait enseigné. Il trouvait Dieu plutôt dans la beauté, en particulier celle de la nature, et dans la vie et les enseignements de Jésus, dont il avait senti la présence pendant sa jeunesse, au cours d’un épisode mystique décrit poétiquement dans Issa. Pour Norwood, Jésus était « l’homme qui osa être Dieu » parce qu’il était « l’amoureux suprême », la personne qui avait tout à fait compris que la nature de l’âme est l’amour, fondement de l’existence humaine. Le Dieu d’amour réside en chaque personne ; l’histoire est la lutte de l’humanité pour sortir de l’ignorance et tendre vers la réalisation de sa divinité telle que manifestée par Jésus. Roberts signa la préface d’Issa, dans laquelle il qualifie le poème d’« autobiographie mystique et spirituelle. La vision du mystique possède une perspective infinie […] Et Robert Norwood, qu’il soit en train de manger son porridge, d’échanger des histoires corsées avec des pêcheurs ou de captiver par son éloquence une assemblée métropolitaine de fidèles, est toujours et dans toutes les fibres de son être un mystique. »

Norwood exprima sa croyance en la nature progressiste de la révélation dans un certain nombre de monologues dramatiques publiés en 1918 sous le titre The modernists. Les « modernistes » étaient des personnes qui, de l’homme des cavernes à Charles Darwin, avaient élargi les chemins de la connaissance. La conviction de Norwood que l’humanité accomplissait un périple spirituel ascendant s’étendait à l’âme individuelle. Il était attiré par la métempsychose, et ses commentaires émis du haut de la chaire de l’église Cronyn Memorial en faveur du spiritisme suscitèrent beaucoup de controverses et de critiques publiques en 1917, notamment une plainte adressée à l’évêque David Williams. Norwood participa à des séances de spiritisme dirigées par son ami et biographe Albert Durrant Watson*, même s’il déclarerait qu’elles ne l’avaient pas impressionné.

Le magnétisme oratoire de Norwood et son message non traditionnel lui valurent le succès à l’église Cronyn Memorial. En mars 1913, son salaire fut porté de 2 600 $ à 3 000 $, car l’église était bondée tous les dimanches. Pendant les années qu’il passa à London, il noua une amitié étroite avec Victoria Grace Blackburn*. Elle l’aida dans sa poésie. Ils étudièrent ensemble le livre de Richard Maurice Bucke* intitulé Cosmic consciousness : a study in the evolution of the human mind, publié à Philadelphie en 1901, auquel Norwood vouait une grande admiration. En 1915, un héritage permit la publication du recueil dédié à sa femme, His lady of the sonnets. La série de sonnets du titre relate les vicissitudes d’une relation romantique. L’ouvrage, dont une grande partie avait été écrite des années auparavant, renferme d’autres sonnets et des poèmes lyriques. Comme dans toute la poésie de Norwood, le résultat est inégal. Son véritable talent lyrique est vicié par la sentimentalité, et la tendance à la prédication n’est jamais loin. Ces forces et ces faiblesses se manifesteraient dans son poème narratif ultérieur, Bill Boram, publié en 1921, au sujet d’un rude pêcheur néo-écossais rédimé par la beauté. Le recueil Mother and son, paru en 1925, lui fut inspiré par la mort de son fils, Robert Edmund, surnommé Ted, dans un accident de chasse en 1924. Norwood écrivit également deux pièces de théâtre poétiques sur des thèmes bibliques : The witch of Endor, en 1916, dédiée à Blackburn, et The man of Kerioth, en 1919, où Norwood explique pourquoi Judas Iscariot, « l’homme de Kerijoth », trahit Jésus. Les pièces de Norwood sont plus intéressantes pour ce qu’elles révèlent de sa théologie que comme œuvres d’art.

En 1917, des représentants de la Memorial Church of St Paul, Overbrook, à Philadelphie, se rendirent à London pour visiter l’église Cronyn Memorial, mais elle était si remplie de fidèles qu’ils ne purent y entrer. Selon un journal local, ce fut ce simple constat qui incita les délégués à recommander Norwood pour diriger leur paroisse. Plus tard cette année-là, Norwood et sa famille partirent pour Philadelphie. Il y demeura jusqu’à ce qu’on l’appelle, en 1925, à l’église St Bartholomew, à New York, centre de modernisme théologique dans l’une des paroisses les plus vastes et les plus riches de l’Église épiscopale protestante. Les sept années qu’il passa dans cette église furent remarquablement fructueuses, et ses sermons attiraient régulièrement plus de 1 000 personnes dans l’édifice néoroman somptueux, bien qu’inachevé, de l’avenue Park. Sous sa direction, l’église serait terminée en 1930. Norwood joua aussi un rôle très important dans la construction de la St Bartholomew’s Community House, qui abritait une piscine, un gymnase, un théâtre et d’autres installations destinées à satisfaire les besoins sociaux des jeunes cols blancs qui migraient vers la ville en grand nombre. Le salaire substantiel de Norwood le libéra des soucis financiers et lui permit de se faire construire une imposante maison d’été à Hubbards Cove, que sa femme et lui appelèrent Tedholm en mémoire de leur fils.

Pour Norwood, la théologie traditionnelle faisait obstacle à la foi au xxe siècle. Il s’identifiait aux théologiens modernistes qui, selon les mots de Leighton Parks, son prédécesseur à l’église St Bartholomew, étaient « inspirés par un désir d’amener la tradition de la croyance et de la pratique chrétiennes en relation étroite avec les habitudes intellectuelles et les aspirations sociales de [leur] époque ». Dans un sermon de 1927, Norwood déclara : « Je serai tout à fait franc et avouerai que je récite le Credo des apôtres seulement parce qu’on s’attend à ce que je le récite. » Une décennie auparavant, il avait dit à sa communauté de London que le Credo de Nicée n’était pas pertinent à l’ère moderne et avait discrédité ceux qui s’en remettaient à des recueils de formules. Selon le London Free Press du 25 juin 1917, il aurait affirmé que « le Credo de Nicée […] était une tentative d’inciter les gens à penser en fonction d’Alexandrie plutôt que de Londres ou de New York […] Les relations entre le père et le fils dans l’explication de la personnalité de Dieu n’étaient qu’une métaphore mystique. La différence entre l’homme orthodoxe et [l’homme] non orthodoxe était que l’orthodoxe cite des textes et le non-orthodoxe réfléchit. » Le New York Times rapporta d’autres propos controversés : Norwood qualifia les Américains de « peuple le plus grossier de la terre ! » dans une conférence prononcée devant un groupe de femmes (30 mai 1926), il s’attaqua publiquement à la prohibition (14 février 1932) et, quand des paroissiens le critiquèrent parce qu’il ne venait pas les voir à leur domicile, il se défendit en chaire en disant que ses responsabilités ne lui permettaient pas « d’être toujours en train de sonner aux portes » et qu’il leur revenait de décider s’ils voulaient un prédicateur ou un visiteur de paroisse (11 avril 1932).

Même si Norwood était devenu citoyen américain en 1923, ce changement d’allégeance ne réduisit ni ses liens étroits avec le Canada ni sa réputation contemporaine d’éminent poète canadien. Comme le titulaire de l’église St Bartholomew n’avait pas à passer ses étés à New York, il était libre, de juin à septembre, de séjourner en Nouvelle-Écosse, où il maintenait un rythme effréné d’écriture, de prédication, de navigation et d’activités sociales. Dans un épisode qui attira une attention considérable, et fit notamment l’objet d’un article du magazine Time de New York, le 10 septembre 1928, il délaissa pendant quelque temps les chaires anglicanes de la Nouvelle-Écosse après que l’archevêque Clarendon Lamb Worrell l’eut informé, au mois d’août 1928, d’une pétition signée par un certain nombre de membres du clergé alléguant que ses sermons étaient « susceptibles d’ébranler la foi des gens ».

Malgré les exigences de sa fonction, Norwood trouvait du temps pour la poésie. Roberts, Carman et lui furent des présences bienfaitrices derrière la création d’un cercle de poésie, les Song Fishermen, par le journaliste Andrew Doane Merkel*. Installés à Hubbards Cove, les membres publièrent leurs « prises » sous le titre The Song Fishermen’s song sheet ; le premier numéro de cette série polycopiée parut en 1928. Merkel était un ami de longue date ; enfant, il avait été confié à la famille Norwood après la mort de son père, ministre lui aussi. Ce fut par son entremise que Norwood fit la connaissance du poète Kenneth Leslie*, ami intime qu’il influença grandement, ainsi que de Charles Tory Bruce, dont il admirait la poésie et la faisait valoir avec un enthousiasme typique. Norwood prenait également soin de son ancien mentor : quand la santé de Roberts, âgé de 70 ans, se détériora à cause de l’hypertension, de la mort de sa femme et de problèmes financiers, Norwood l’amena à New York afin qu’il prenne un long repos.

Malgré son énergie et son apparence juvénile, Robert Winkworth Norwood n’allait pas bien. Sa pression sanguine était élevée et, à partir de 1925, il fut affligé d’une série de maladies ; il faillit mourir d’un saignement de nez en juin 1932. Après une période de convalescence, il passa le reste de l’été à naviguer sur les côtes de la Nouvelle-Écosse à bord de son yacht motorisé nouvellement construit, avec Merkel et d’autres personnes. À la fin de ses vacances, il déclara avoir rajeuni et, selon le New York Times du 30 septembre 1932, dit à ses proches : « Je rentre pour montrer qu’il n’y a rien de vrai dans le vieil adage “Les meilleurs partent les premiers”. » Moins d’une journée après son arrivée à New York, il succomba à une hémorragie cérébrale, à l’âge de 58 ans. Quelque 2 200 personnes assistèrent à ses funérailles à l’église St Bartholomew. Par la suite, sa femme et ses filles accompagnèrent la dépouille à Hubbards Cove, où Norwood fut inhumé aux côtés de son fils, dans le cimetière de l’église St Luke. Pendant le service, le doyen de la Nouvelle-Écosse, John Plummer Derwent Llwyd, décrivit très bien les traits de la personnalité de Norwood qui avaient attiré tant de gens : « Jamais je n’ai connu un homme doté d’une puissance de cœur plus merveilleusement développée. Nous ne pleurons pas seulement son charme personnel, pas seulement son intellect et la splendeur de ses réalisations, mais l’homme lui-même » (New York Times, 5 octobre 1932).

Henry Roper

Robert Winkworth Norwood a écrit, avec C. W. Vernon, les poèmes du recueil Driftwood : « virginibus puerisque » (North Sydney, N.-É., 1898). Il est aussi l’auteur d’autres collections de poèmes, poèmes narratifs et pièces de théâtre poétiques : His lady of the sonnets (Boston, 1915), The witch of Endor : a tragedy (New York, 1916), The piper and the reed (New York, 1917), The man of Kerioth, introd. par Robert Johnston (Toronto, 1919), Bill Boram, avec une préface de Grace Blackburn (New York, 1921), Mother and son (New York, 1925), et Issa (New York et Londres, 1931). Il a rédigé une série de monologues dramatiques, The modernists (Toronto, 1918), une étude sur saint Paul intitulée The heresy of Antioch : an interpretation (Garden City, N.Y., et New York, 1928), et une analyse romancée de la vie du Christ, The man who dared to be God : a story of Jesus (New York et Londres, 1929). Quatre recueils de sermons et de méditations théologiques ont aussi paru, dont un à titre posthume : The steep ascent : noontide meditations (New York, 1928), His glorious body (New York et Londres, 1930), Increasing Christhood (New York et Londres, 1932), et The hiding God : divinity in man (New York, 1933).

L’église St Bartholomew (New York) possède un portrait de Norwood réalisé par Pierre Troubetzkoy, ainsi qu’un buste commémoratif en bronze exécuté par Elizabeth Randolph Gardner, qui a été inauguré dans le cloître le 17 janvier 1935. Un portrait peint par Joshua Smith se trouve à la Univ. of King’s College (Halifax). En 1934, un orgue, une stalle et une chaire ont été installés dans l’église anglicane de Hubbards Cove (N.-É.) en hommage à Norwood et à son frère, Edmund Bambrick, médecin qui pratiqua au sein de la communauté pendant plusieurs années avant que la grippe espagnole ne l’emporte à la fin de l’année 1918.

Nous souhaitons adresser nos sincères remerciements à plusieurs personnes : Elizabeth Dickson, pour avoir attiré notre attention sur des séquences filmées en 16 mm des Song Fishermen et de Norwood, tournées par Andrew Doane Merkel et conservées à BAC, R8349-0-6 (Mary-Elizabeth Lynch coll. [moving images]) ; Kenneth A. MacKinnon, professeur émérite d’anglais à la St Mary’s Univ. (Halifax), pour nous avoir fourni la notice nécrologique de la femme de Norwood, Ethel Cornelia McKeen, parue dans le New York Times (12 févr. 1959) ; pour leur aide, Percy Preston fils, archiviste à l’église St Bartholomew, Anna M. Grant, archiviste aux Arch. and Special Coll., Bishop’s Univ. (Sherbrooke, Québec), et Karen E. M. Smith, bibliothécaire à la Killam Memorial Library, Special Coll., Dalhousie Univ. (Halifax) ; ainsi que Walter et Joanne Thompson, propriétaires de l’ancienne maison de campagne de Norwood à Hubbards Cove, pour avoir partagé avec nous leurs connaissances et les documents en leur possession ; ils ont conservé avec grand soin la demeure, où l’on peut toujours lire le nom Tedholm sur la cheminée du salon.

Dalhousie Univ., Killam Memorial Library, Special Coll., Nova Scotia creative writers coll., Robert Norwood, 1874–1932.— Andrew Merkel, « Life of Robert Norwood, outstanding preacher, poet, recalled by writer », Halifax Herald, 1er mars 1947.— New York Times, 12 mai 1926 ; 19 juin, 30 sept., 2 oct. 1932 ; 20 août 1934.— E. C. Chorley, The centennial history of Saint Bartholomew’s Church in the City of New York, 1835–1935 ([New York], 1935).— Gwendolyn Davies, « The Song Fishermen : a regional poetry celebration », dans son Studies in Maritime literary history, 1760–1930 (Fredericton, 1991), 163–173.— Makers of Canadian Literature, L. A. Pierce et Victor Morin, édit. (13 vol., Toronto, [1923]–1941), A. D. Watson, Robert Norwood, [1923].— Henry Roper, « A “high Anglican pagan” and his pupil : Charles G. D. Roberts, Robert Norwood and the development of a Nova Scotian literary tradition, 1885–1932 », Dalhousie Rev., 75 (1995) : 51–73.— Standard dict. of Canadian biog. (Roberts et Tunnell), 2.

General Bibliography

Cite This Article

Henry Roper, “NORWOOD, ROBERT WINKWORTH,” in Dictionary of Canadian Biography, vol. 16, University of Toronto/Université Laval, 2003–, accessed 28 mars 2024, http://www.biographi.ca/en/bio/norwood_robert_winkworth_16E.html.

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Author of Article:   Henry Roper
Title of Article:   NORWOOD, ROBERT WINKWORTH
Publication Name:   Dictionary of Canadian Biography, vol. 16
Publisher:   University of Toronto/Université Laval
Year of publication:   2019
Year of revision:   2019
Access Date:   28 mars 2024