DCB/DBC Mobile beta
+

As part of the funding agreement between the Dictionary of Canadian Biography and the Canadian Museum of History, we invite readers to take part in a short survey.

I’ll take the survey now.

Remind me later.

Don’t show me this message again.

I have already taken the questionnaire

DCB/DBC News

New Biographies

Minor Corrections

Biography of the Day

Confederation

Responsible Government

Sir John A. Macdonald

From the Red River Settlement to Manitoba (1812–70)

Sir Wilfrid Laurier

Sir George-Étienne Cartier

Sports

The Fenians

Women in the DCB/DBC

The Charlottetown and Quebec Conferences of 1864

Introductory Essays of the DCB/DBC

The Acadians

For Educators

The War of 1812 

Canada’s Wartime Prime Ministers

The First World War

MERRITT, THOMAS RODMAN, homme d’affaires et homme politique, né le 17 octobre 1824 à Mayville, New York, fils benjamin de William Hamilton Merritt* et de Catharine Rodman Prendergast ; le 17 janvier 1853, il épousa à St Catharines, Haut-Canada, Mary Benson ; ils n’eurent pas d’enfants ; décédé le 11 janvier 1906 à St Catharines.

Thomas Rodman Merritt naquit probablement chez ses grands-parents maternels à Mayville. En 1837–1838, il étudia à l’Upper Canada College de Toronto, et en 1838–1839 à la Grantham Academy de St Catharines. En novembre 1839, il travaillait pour Henry Mittleberger dans un magasin de St Catharines. Il passa les années 1841 et 1842 à Montréal, où il fut employé quelque temps dans une maison de gros, la Badenhurst, Turnbill and Company. En 1843, de retour à St Catharines, il s’associa à James Rea Benson pour former la Benson and Merritt et ouvrir un magasin général. De toute évidence, les affaires marchaient bien, car en 1845, les ventes au comptant totalisaient environ 56 000 $. Bientôt, les associés se lancèrent en plus dans la minoterie : ils achetèrent la Lincoln Frame de Samuel Farnsworth et la Welland Stone Mills du père de Merritt. L’administration des moulins, situés tous deux à St Catharines, sur le canal Welland, de même que les affaires financières et bancaires de la Benson and Merritt étaient du ressort de Merritt. À l’époque, l’industrie meunière était en plein essor grâce à la construction du second canal Welland. En 1847, la Benson and Merritt commanda donc à Louis Shickluna deux schooners, le Shickluna et le Welland, respectivement d’une capacité de 2 400 et 3 000 barils de farine. Lorsque la société fut dissoute, deux ans plus tard, Merritt garda les minoteries et les bateaux, Benson le magasin.

En 1850, Merritt inaugura une liaison de transport maritime afin d’expédier des marchandises à Brantford par le canal Welland et la rivière Grand et d’apporter du blé à St Catharines. C’est peut-être pour cette ligne, qui fonctionna jusqu’à l’inauguration du Great Western Railway en 1854, que Shickluna construisit le schooner William Hamilton Merritt et le navire à hélice Brantford. Pendant la guerre de Crimée, le prix du blé passa à 2,25 $ le boisseau, mais il chuta tout de suite après, ce qui entraîna la faillite de trois des quatre minotiers de St Catharines. Merritt avait toutefois pu écouler son blé à temps pour échapper à la catastrophe. En 1869, il vendit ses intérêts dans la minoterie et le transport à une firme locale, la Norris and Neelon [V. Sylvester Neelon*].

Au fil des ans, Merritt eut d’autres intérêts commerciaux dans la région du Niagara. Notamment avec son père, il réorganisa en 1854, à St Catharines, la Niagara District Bank, dont il fut vice-président jusqu’à ce qu’elle fusionne, en 1875, avec la Banque impériale du Canada, dont il devint aussi vice-président, puis président en 1902. En 1860, on le nomma président et directeur général du conseil d’administration canadien du Welland Railway, projet mis de l’avant par son père et réalisé entre 1853 et 1856. Il exerça ces fonctions jusqu’à ce que le Grand Tronc achète ce chemin de fer, en 1884. En outre, il fut administrateur et président de la Niagara Falls Suspension Bridge Company et président de la Security Loan and Savings Company de 1870 à 1906, de la St Catharines Gas Light Company de 1870 à 1905, et de la Welland Canal Loan Company de 1883 à 1906.

Merritt assuma également des responsabilités dans les sphères de la politique et de l’éducation. De 1857 à 1859, il fut conseiller du quartier St Thomas à St Catharines. En 1868, la nomination de James Rea Benson au Sénat libéra le siège de Lincoln à la Chambre des communes ; Merritt, libéral-conservateur, fut élu le 13 avril et réélu aux élections générales de 1872. Il prit sa retraite en 1874, bien qu’il ait été choisi candidat à l’unanimité. De confession anglicane, il prit part à la fondation, en 1888, d’une école de garçons à St Catharines, le Bishop Ridley College. Il participa à l’achat de la première propriété du collège et on le nomma président par intérim. Il fut président de plein droit de 1888 à 1899, et il demeura au conseil d’administration jusqu’à sa mort en 1906.

Pendant plus d’un demi-siècle, Thomas Rodman Merritt avait joué un rôle important dans la vie économique de St Catharines. Sa maison, Rodman Hall, construite en 1853 près de la jonction du ruisseau Twelve Mile et du second canal Welland, est maintenant une galerie d’art publique.

Peter D. A. Warwick

Deux photographies de Thomas Rodman Merritt prises vers 1873, ainsi qu’un portrait gravé, sont conservés au St Catharines Hist. Museum (St Catharines, Ontario).

AN, MG 24, E1, 17, T. R. Merritt à W. H. Merritt Jr, 3 sept. 1843 ; 21, W. H. Merritt à Jedediah Prendergast, 27 nov. 1847.— AO, F 662, package 50, W. H. Merritt à Penelope Prendergast, 1er sept. 1838 ; package 51, Catharine Merritt à William et Penelope Prendergast, 17 nov. 1839 ; W. H. Merritt à T. R. Merritt, 5 nov. 1841 ; package 52, T. R. Merritt à J. P. Merritt, 13 juin, 28 juill. 1842 ; package 53, T. R. Merritt à Catharine Merritt, 23 oct. 1843 ; T. R. Merritt à Jedediah Prendergast, 2 janv. 1846.— Constitutional (St Catharines), 6 déc. 1866, 14, 21 janv. 1868.— Daily Standard (St Catharines), 11–12, 15 janv. 1906.— Evening Journal (St Catharines), 11 janv. 1906.— St. Catharines Journal, 1844–1859.— Annuaires, Lincoln and Welland counties, 1879 ; Ontario, 1871, 1882, 1892–1893 ; St Catharines, 1863–1864, 1874–1878, 1881–1882, 1898, 1904–1906.— Kim Beattie et A. H. Griffiths, Ridley : the story of a school (2 vol., St Catharines, 1963).— Canadian album (Cochrane et Hopkins), 1 : 229.— Canadian directory of parl. (Johnson).— Canadian men and women of the time (Morgan ; 1898).— Prominent men of Canada (Adam), 152–155.

General Bibliography

Cite This Article

Peter D. A. Warwick, “MERRITT, THOMAS RODMAN,” in Dictionary of Canadian Biography, vol. 13, University of Toronto/Université Laval, 2003–, accessed 29 mars 2024, http://www.biographi.ca/en/bio/merritt_thomas_rodman_13E.html.

The citation above shows the format for footnotes and endnotes according to the Chicago manual of style (16th edition). Information to be used in other citation formats:


Permalink:   http://www.biographi.ca/en/bio/merritt_thomas_rodman_13E.html
Author of Article:   Peter D. A. Warwick
Title of Article:   MERRITT, THOMAS RODMAN
Publication Name:   Dictionary of Canadian Biography, vol. 13
Publisher:   University of Toronto/Université Laval
Year of publication:   1994
Year of revision:   1994
Access Date:   29 mars 2024