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Original title:  Alexander J. W. McNeilly. From "Newfoundland men : a collection of biographical sketches, with portraits, of sons and residents of the island who have become known in commercial, professional, and political life", page 13. From the Memorial University of Newfoundland - Digital Archives Initiative - https://collections.mun.ca/digital/collection/cns/id/26177/rec/201

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McNEILY, ALEXANDER JAMES WHITEFORD, avocat et homme politique, né le 3 août 1845 à Armagh (Irlande du Nord), fils d’Isaac McNeily et d’Olivia Whiteford ; le 24 juin 1878, il épousa à St John’s Jessie Emma Sutcliff Rogerson, et ils eurent trois fils ; décédé dans cette ville le 7 octobre 1911.

Alexander James Whiteford McNeily et son frère, Isaac Robert, arrivèrent à Terre-Neuve en 1849 en compagnie de leur mère, qui était veuve. Elle était la fille aînée d’Alexander Whiteford, de Fair Head (Irlande du Nord), qui débarqua l’année suivante avec les siens, une famille nombreuse et très unie, formée de méthodistes wesleyens de l’Ulster. McNeily fréquenta la General Protestant Academy, puis retourna en Irlande pour étudier au Queen’s College de Belfast et à la Queen’s University of Ireland. Il revint ensuite à St John’s, où il fit son stage chez Hugh William Hoyles*, fut admis au barreau en 1870 (il serait nommé conseiller de la reine en 1880) et établit avec son frère un cabinet lucratif. Du fait de son mariage avec la fille de James Johnstone Rogerson*, Jessie Emma, du mariage de sa tante, la poète Isabella Whiteford*, avec Rogerson et des unions d’autres membres de sa famille, McNeily appartenait à un cercle influent de marchands et de membres des professions libérales.

Les frères McNeily étaient des protestants et des militants orangistes. Alexander James fut officier dans la première loge de St John’s et Isaac Robert en fut membre ; par la suite, Alexander James fut élu grand maître de l’ordre d’Orange à Terre-Neuve. Un des discours qu’il prononça en public en 1870 donne une idée de la pensée des orangistes, ingrédient de la politique de l’époque. Il souleva l’ire d’un lecteur du Morning Chronicle de St John’s qui, dans une lettre, accusa McNeily d’avoir « donné libre cours à ses sentiments contre le catholicisme [et] outragé les catholiques présents par des allusions sarcastiques à leur pape, à leur clergé et à leur religion ». En juillet de la même année, on put lire dans le Courier de St John’s que McNeily semblait servir d’intermédiaire entre l’ordre d’Orange et les partisans de la Confédération, défaits aux élections de 1869.

En 1873 et en 1874, McNeily fut élu député conservateur de Bonavista à la Chambre d’assemblée. Victorieux en 1878 dans Twillingate and Fogo, il fut président de l’Assemblée durant le mandat du premier ministre William Vallance Whiteway*. Il subit la défaite dans ce même district en 1882 lorsqu’il se présenta sous la bannière du New Party dirigé par Rogerson. Au printemps de 1883, la Grand Lodge de l’ordre d’Orange approuva sa motion en faveur de la création d’un comité politique. Dès l’automne, elle avait envoyé à toutes les autres loges des résolutions invitant les protestants à s’unir pour le cas où leur religion serait menacée. McNeily prit une large part aux manœuvres politiques et juridiques qui suivirent les affrontements de Harbour Grace en décembre [V. Whiteway].

Entré au Parti réformiste de Robert Thorburn* en 1885, McNeily fut élu député de Bay de Verde et joua un rôle important en tant que chef de l’aile radicale du parti. Il fut également président de l’Assemblée et procureur général. En 1889, il fut nommé greffier en chef et registraire de la Cour suprême, mais il démissionna bientôt pour retourner à la pratique du droit. Ses dernières apparitions sur la scène publique eurent lieu en 1908 et en 1909 : il se présenta au nom du Parti libéral de sir Robert Bond* dans Burgeo and LaPoile mais fut battu. Apparemment, au cours des deux campagnes, il mit beaucoup l’accent sur la tempérance.

Bon nombre des contemporains non conformistes (et autres) d’Alexander James Whiteford McNeily étaient engagés dans le mouvement de la tempérance, par exemple James Johnstone Rogerson, Isabella Rogerson et Daniel Woodley Prowse, pour ne nommer que ses proches parents et amis. McNeily s’intéressa également aux lois sur la chasse, à la propagation artificielle du poisson de pêche sportive, à l’établissement du Bureau de chasse et de pêche dans les eaux intérieures, et à d’autres questions semblables. Fervent adepte de la pêche à la ligne, il composa des textes mémorables sur ce « passe-temps de l’homme contemplatif ». Il était aussi un poète original, mais n’acquit pas dans ce genre une grande notoriété ; comme ses nombreux parents Whiteford, il adorait le chant et la musique. Les mémoires de l’époque rappellent le charme de la vie intime dans la maison familiale des Whiteford, Dunluce (dont McNeily avait hérité de son grand-père). Prowse notamment, dans sa nécrologie de McNeily, a parlé de « [ces] très chers amis et voisins pendant un demi-siècle ».

G. M. Story

Alexander James Whiteford McNeily a publié un certain nombre d’articles dans le Newfoundland Quarterly (St John’s) entre 1901 et 1910 ; un essai typique, « Some oldtime anglers », figure dans le volume 8 (1908–1909), n° 3 : 17–19 et n° 4 : 5–8. McNeily est aussi l’auteur de « The land of Newfoundland », dans Canadian Law Rev. (Toronto), 4 (1905) : 539–548.

Courier (St John’s), 10 juill. 1870.— Morning Chronicle (St John’s), 26 mars 1870.— Royal Gazette and Newfoundland Advertiser (St John’s), 29 oct. 1861.— DNLB (Cuff et al.).— Encyclopedia of Nfld (Smallwood et al.).— J. K. Hiller, « A history of Newfoundland, 1874–1901 » (thèse de ph.d., Univ. of Cambridge, Angleterre, 1971).— K. J. Kerr, « A social analysis of the members of the Newfoundland House of Assembly, Executive Council and Legislative Council for the period 1855–1914 » (mémoire de m.a., Memorial Univ. of Nfld, St John’s, 1973).— Elinor [Kyte] Senior, « The origin and political activities of the Orange order in Newfoundland, 1863–1890 » (mémoire de m.a., Memorial Univ. of Nfld, 1959).— Methodist Monthly Greeting (St John’s), 15 (1903).— Newfoundland men [...], H. Y. Mott, édit. (Concord, N.H., 1894).— Newfoundland Quarterly, 11 (1911–1912), n° 3 : 22 (notice nécrologique de McNeily rédigée par D. W. Prowse).

General Bibliography

Cite This Article

G. M. Story, “McNEILY, ALEXANDER JAMES WHITEFORD,” in Dictionary of Canadian Biography, vol. 14, University of Toronto/Université Laval, 2003–, accessed 19 avril 2024, http://www.biographi.ca/en/bio/mcneily_alexander_james_whiteford_14E.html.

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Permalink:   http://www.biographi.ca/en/bio/mcneily_alexander_james_whiteford_14E.html
Author of Article:   G. M. Story
Title of Article:   McNEILY, ALEXANDER JAMES WHITEFORD
Publication Name:   Dictionary of Canadian Biography, vol. 14
Publisher:   University of Toronto/Université Laval
Year of publication:   1998
Year of revision:   1998
Access Date:   19 avril 2024