DCB/DBC Mobile beta
+

As part of the funding agreement between the Dictionary of Canadian Biography and the Canadian Museum of History, we invite readers to take part in a short survey.

I’ll take the survey now.

Remind me later.

Don’t show me this message again.

I have already taken the questionnaire

DCB/DBC News

New Biographies

Minor Corrections

Biography of the Day

LESAGE, DAMASE – Volume XV (1921-1930)

b. 28 March 1849 in Sainte-Thérèse-de-Blainville (Sainte-Thérèse), Lower Canada

Confederation

Responsible Government

Sir John A. Macdonald

From the Red River Settlement to Manitoba (1812–70)

Sir Wilfrid Laurier

Sir George-Étienne Cartier

Sports

The Fenians

Women in the DCB/DBC

The Charlottetown and Quebec Conferences of 1864

Introductory Essays of the DCB/DBC

The Acadians

For Educators

The War of 1812 

Canada’s Wartime Prime Ministers

The First World War

Original title:  Dr. John MacKieson, ca. 1874

From PARO (Public Archives and Records Office) Celebrates 2014 - 1860s Health and Medicine - Government of Prince Edward Island.

Source: Link

MACKIESON, JOHN, médecin et chirurgien, né le 16 octobre 1795 dans la paroisse de Campsie (région de Strathclyde, Écosse) ; le 11 février 1830, il épousa Matilda Brecken, et ils eurent deux fils et deux filles qui vécurent jusqu’à l’âge adulte ; décédé à Charlottetown le 27 août 1885.

John Mackieson fit des études classiques dans son Écosse natale et étudia la médecine à l’University of Glasgow dont il obtint son diplôme en 1815. Il exerça à Liverpool avant d’immigrer à l’Île-du-Prince-Édouard en 1821. Bien que Mackieson vécût à Charlottetown, il pratiquait dans tout le comté de Queens. Son mariage avec la fille du marchand et député Ralph Brecken le mit en rapport avec un certain nombre de familles influentes, dont les McDonald de Glenaladale, gros propriétaires terriens, les Haviland, très en vue dans la vie politique, et les Peakes, constructeurs de navires.

Mackieson remplit un grand nombre de fonctions officielles. En 1833, il devint officier de santé du port de Charlottetown, poste qu’il conservera jusqu’en 1851 ; en 1848, on le nomma chirurgien-major de la milice. Il occupa également les charges de médecin de la prison, de médecin examinateur à la New York Life Insurance Company et de conseiller presbytéral de l’église presbytérienne St James. Il accomplit cependant son travail le plus important en qualité de directeur du service médical de l’asile d’aliénés de Charlottetown, ouvert en 1848. Il consacra les 26 années qui suivirent à soigner les malades mentaux, bien qu’il reçût un maigre salaire et qu’il fût gêné dans son travail par l’encombrement des lieux et le manque de ressources. Son attitude quant au traitement des patients témoignait de son humanité et de son esprit éclairé ; c’est ainsi qu’il fournit aux pensionnaires les installations nécessaires pour faire des exercices physiques, qu’il mit sur pied une petite bibliothèque et qu’il leur laissa « toute la liberté que leur état permettait ». En dépit du manque d’espace qui risquait, ainsi qu’il en avertit les autorités, de faire de l’établissement un lieu de détention plutôt que de guérison, Mackieson soutint que le nombre de personnes rétablies y était proportionnellement plus élevé que dans les autres établissements du même genre en Grande-Bretagne et aux États-Unis.

Une année après l’autre, il adressa des pétitions à l’Assemblée législative pour obtenir des locaux additionnels, un chauffage adéquat et des cours de récréation. Certaines de ses demandes furent satisfaites, mais non celle concernant des locaux convenables, et, en 1873, il se plaignait encore qu’« une partie des patients [étaient] obligés de s’enterrer dans le sous-sol du bâtiment ». L’année suivante, un jury d’accusation exprima des critiques sévères à l’endroit de l’asile, citant des cas de pensionnaires confinés dans des cellules souterraines insalubres, et Mackieson ainsi que le gardien, Richard M. Gidley, furent accusés d’abus d’autorité dans l’exercice de leurs fonctions. Gidley comparut devant le tribunal, mais aucun chef d’accusation ne fut retenu contre Mackieson, qui dut néanmoins démissionner de son poste en juillet 1874. Cette malheureuse affaire survenait après un grand nombre d’années de services dévoués, mais elle n’en fut pas moins le principal facteur de la mise en route de la construction d’un nouvel asile. L’Assemblée législative vota les crédits nécessaires en 1876 et le nouveau bâtiment fut achevé en 1880. Bien qu’il n’en devînt pas surintendant, Mackieson s’intéressa à l’établissement, y faisant même une visite en 1884, à l’âge de 89 ans.

Mackieson œuvra aussi dans d’autres secteurs de la médecine. C’est ainsi qu’en 1856, en tant que président de la Prince Edward Island Medical Association, il fit, mais en vain, parvenir à l’Assemblée une pétition réclamant l’adoption d’une loi qui établirait les règles de la profession médicale et écarterait de l’exercice de la médecine les personnes non qualifiées. Mackieson était très au courant de la technique médicale, comme le montrent bien les dossiers détaillés qu’il tenait, y compris son manuscrit, « Sketches of medical and surgical cases [...] », dans lequel il décrivait les symptômes et les méthodes de traitement de différentes maladies. En 1878, il produisit un document de 488 pages intitulé « A formulary of medical and surgical prescriptions [...] », qui servit d’ouvrage de référence aux médecins pour rédiger leurs ordonnances et qui comportait des citations des grandes autorités médicales. Ces deux manuscrits révèlent un homme à l’esprit curieux, à la fois studieux et méticuleux. Son journal, qu’il tint pendant près de 35 ans, nous fait découvrir un médecin compétent, mais aussi un homme équilibré, à l’humour sans malice et dévoré par l’appétit de vivre.

Irene L. Rogers

Les manuscrits de John Mackieson, « Sketches of medical and surgical cases, exhibiting a concise view of the character, causes, symptoms, morbid appearances, and method of treatment adopted in the more important cases, with notes and practical remarks ; 1821 et seq. » et « A formulary of medical and surgical prescriptions, being a complete conspectus of recipes, compounds and pharmaceutical preparations, original and selected, by standard authorities, classified according to their medical virtues, and a copious index to the same, and of diseases in which they are administered, the whole forming a valuable daily reference of practitioners of medicine », se trouvent en la possession de R. G. Lea (Charlottetown). Son journal, qui couvre les années 1852 à 1885, est déposé aux PAPEI.

Î.-P.-É., House of Assembly, Journal, 1849–1874.— Examiner (Charlottetown), 1874–1885.— Prince Edward Island Gazette (Charlottetown), 1821.— Prince Edward Island Register (Charlottetown), 1823–1830.— Royal Gazette (Charlottetown), 1830–1852.— Past and present of P.E.I. (MacKinnon et Warburton).

General Bibliography

Cite This Article

Irene L. Rogers, “MACKIESON, JOHN,” in Dictionary of Canadian Biography, vol. 11, University of Toronto/Université Laval, 2003–, accessed 28 mars 2024, http://www.biographi.ca/en/bio/mackieson_john_11E.html.

The citation above shows the format for footnotes and endnotes according to the Chicago manual of style (16th edition). Information to be used in other citation formats:


Permalink:   http://www.biographi.ca/en/bio/mackieson_john_11E.html
Author of Article:   Irene L. Rogers
Title of Article:   MACKIESON, JOHN
Publication Name:   Dictionary of Canadian Biography, vol. 11
Publisher:   University of Toronto/Université Laval
Year of publication:   1982
Year of revision:   1982
Access Date:   28 mars 2024