DCB/DBC Mobile beta
+

As part of the funding agreement between the Dictionary of Canadian Biography and the Canadian Museum of History, we invite readers to take part in a short survey.

I’ll take the survey now.

Remind me later.

Don’t show me this message again.

I have already taken the questionnaire

DCB/DBC News

New Biographies

Minor Corrections

Biography of the Day

Confederation

Responsible Government

Sir John A. Macdonald

From the Red River Settlement to Manitoba (1812–70)

Sir Wilfrid Laurier

Sir George-Étienne Cartier

Sports

The Fenians

Women in the DCB/DBC

The Charlottetown and Quebec Conferences of 1864

Introductory Essays of the DCB/DBC

The Acadians

For Educators

The War of 1812 

Canada’s Wartime Prime Ministers

The First World War

JACQUIÉS dit Leblond, JEAN, sculpteur et peintre, né dans la paroisse de Sainte-Catherine, à Bruxelles, en 1688, fils de Luc Jacquiés et de Barbe Segris (Seygris), décédé après 1724.

Arrive au pays vers 1712, il épousa à Montréal le 24 novembre 1715 Catherine Guillemote ; ils eurent au moins trois enfants.

Jacquiés dit Leblond œuvra surtout dans la region de Trois-Rivières. Le 28 juin 1716, il y entreprit l’autel de l’église des Ursulines ; le contrat porte la signature du père Joseph Denys, alors curé de cette ville. Le curé de Saint-François-du-Lac, Jean-Baptiste Dugast, lui commanda, le 23 février 1721, un tabernacle semblable « à celui qu’icelui Leblond a ci-devant fait aux Révérends Peres Récollets de cette ville [Trois-Rivières] et qui est à présent au maître-autel de leur église ». Outre le bois nécessaire, Jacquiés reçut 350# en monnaie et 20 livres de tabac.

Il ne reste de son œuvre de sculpteur que deux bas-reliefs destinés à la première église de Yamachiche, une madone et des fragments du tabernacle de Saint-François-du-Lac. Deux seuls tableaux nous permettent de juger de ses talents de peintre : Marie-Madeleine repentante et Madone tenant son enfant. Les deux bas-reliefs conservés représentent saint Joseph et saint Simon. On y remarque une absence d’artifices et un certain raidissement qui rappellent en quelque façon la naïveté des maîtres du moyen âge. La statue de la Vierge est plus détaillée sans être fignolée. L’ascendance flamande de l’artiste est plus évidente en ses peintures, qui conservent encore une certaine rigidité de composition qu’atténuent agréablement les drapés compliqués et les tons bien distribués.

Nous perdons la trace de Jacquiés après 1724, année où il fit baptiser un de ses enfants. Nous savons toutefois que sa femme revint mourir à Montréal en 1734.

Maurice Carrier

AJM, Registres d’état civil de la paroisse de Notre-Dame de Montréal, 1715, 141, 142, 154.— IOA, Cap-de-la-Madeleine, A–5, A–6 ; Trois-Rivières, A–9, 1311, B–12.— Tanguay, Dictionnaire, IV : 575.— Jouve, Les Franciscains et le Canada : aux Trois-Rivières, 76.— Morisset, La peinture traditionnelle au Can. fr., 38.— É.-Z. Massicotte, Quelques sculpteurs montréalais sous la domination française, BRH, XXXIV (1928) : 538–540.

General Bibliography

Cite This Article

Maurice Carrier, “JACQUIÉS Leblond, JEAN,” in Dictionary of Canadian Biography, vol. 2, University of Toronto/Université Laval, 2003–, accessed 29 mars 2024, http://www.biographi.ca/en/bio/jacquies_jean_2E.html.

The citation above shows the format for footnotes and endnotes according to the Chicago manual of style (16th edition). Information to be used in other citation formats:


Permalink:   http://www.biographi.ca/en/bio/jacquies_jean_2E.html
Author of Article:   Maurice Carrier
Title of Article:   JACQUIÉS Leblond, JEAN
Publication Name:   Dictionary of Canadian Biography, vol. 2
Publisher:   University of Toronto/Université Laval
Year of publication:   1969
Year of revision:   1991
Access Date:   29 mars 2024