DCB/DBC Mobile beta
+

DCB/DBC News

New Biographies

Minor Corrections

Biography of the Day

SYME, JAMES – Volume XI (1881-1890)

d. 18 April 1881 at Victoria, B.C.

Confederation

Responsible Government

Sir John A. Macdonald

From the Red River Settlement to Manitoba (1812–70)

Sir Wilfrid Laurier

Sir George-Étienne Cartier

Sports

The Fenians

Women in the DCB/DBC

The Charlottetown and Quebec Conferences of 1864

Introductory Essays of the DCB/DBC

The Acadians

For Educators

The War of 1812 

Canada’s Wartime Prime Ministers

The First World War

IMBERT (Imber), BERTRAND, marchand, né le 7 juillet 1714 à Bayonne, France, fils de Pierre Imbert et de Saubade Castera (de Cassera) ; il épousa le 10 avril 1752, à Louisbourg, île Royale (île du Cap-Breton), Anne-Louise Lagrange, fille de Jean-Baptiste-Martin Lagrange et de Marie-Anne Maisonnat, dit Baptiste, et petite-fille de Pierre Maisonnat*, dit Baptiste ; décédé le 26 novembre 1775 à Bayonne.

Bertrand Imbert était fils d’un maître tailleur d’Agen, qui s’était marié et établi à Bayonne en 1712. Son parrain, Bertrand Duvergé, un négociant de Bayonne avec lequel il semble avoir conservé des relations d’affaires pendant les années qu’il passa à Louisbourg, fut peut-être celui qui lui donna accès au monde du commerce. En 1735, Imbert était à Louisbourg. Il y forma, cette année-là, une société avec Jean-Baptiste Lannelongue*. On sait peu de chose des débuts de leur activité, mais au milieu des années 1750 ils avaient bien réussi comme négociants et corsaires. Il est possible que le mariage d’Imbert, en 1752, ait apporté à la société l’appui financier nécessaire à ses entreprises commerciales.

À la veille de la guerre de Sept Ans, l’entreprise de pêche d’Imbert et de Lannelongue était l’une des plus considérables de l’île Royale. En 1758, ils évaluaient leurs biens à 124 000#, consistant en un poste de pêche, 40 chaloupes et deux « demi-chaloupes » au Petit Lorembec (Little Lorraine), deux goélettes de 50 tonneaux chacune, présumément utilisées pour le commerce métropolitain et intercolonial, et une troisième goélette de 50 tonneaux affectée au cabotage. La capitulation de Louisbourg cette année-là entraîna de grosses pertes d’effets mobiliers pour Imbert ; par la suite, son incapacité de réclamer la propriété qu’il avait héritée à Louisbourg de sa belle-mère, décédée lors de son retour en France en 1758, et de recouvrer quelque 30 000#, confisquées par les Britanniques au dire de sa femme, ne vint qu’aggraver sa situation financière déjà précaire.

Les deux associés reprirent leur activité à Bayonne, mais essuyèrent des revers. Pendant la guerre, ils perdirent plusieurs navires, naufragés ou pris par les Britanniques : le senau Comte de Guiche, la frégate Rencontre et une goélette de 66 tonneaux envoyée à Québec, en 1759, pour être livrée à Joseph-Michel Cadet, et qu’ils avaient été incapables de faire assurer. En 1761, ils détenaient pour 28 000# de lettres de change momentanément sans valeur, tirées sur les trésoreries de la Marine et des Colonies, et sur la Compagnie des Indes. La même année, une poursuite consécutive à la perte d’un navire, la Probité, paralysa leurs affaires : ils s’étaient, en effet, portés garants de l’acheteur de Louisbourg. Néanmoins, avec l’aide d’amis du monde des affaires de France, les deux associés mirent sur pied, en 1764, un poste de pêche à l’île Saint-Pierre où ils envoyaient des marchandises depuis l’année précédente. Ils approvisionnèrent ce poste jusqu’en 1766, mais, cette année-là, par suite de la pauvreté des prises et de la perte du Saint-Michel, qui avait fait naufrage en 1764, leur entreprise se retrouvait dans une mauvaise situation.

Imbert résista mieux, semble-t-il, que Lannelongue aux coups du sort. En 1759. après leur retour à Bayonne, les deux associé, payèrent à peu près la même capitation. Toutefois, en 1766, la cotisation de Lannelongue était tombée à 4#, pendant que celle d’Imbert s’élevait à 11# , plus 3# pour son ménage. Après la mort de Lannelongue, en 1768. Imbert resta en affaires : il expédiait encore, en 1771, une cargaison de morue de Bayonne à Bordeaux. Il semble s’être retiré en 1772, car cette année-là il avait cessé de garder un commis à sa résidence. Sa femme lui survécut ; elle vivait à Bordeaux en 1789.

T. J. A. Le Goff

AN, Col., B, 95, f.280v. : 99, f.34 : C11C. 12–14 : E, 227 (dossier Imbert et Lannelongue) : Section Outre-mer. G1, 408/2, ff.231–232 : 458. ff.237, 244 : 459, f.283v. : 466, pièce 76 (1749) : 467. pièce 21 (1764) : G2. 202. dossier 289 : 209. dossier 496 : G3. 2 041/1, 23 sept. 1751 ; 2 047/2, 4 mars 1752.— Archives communales. Bayonne (dép. des Basses-Pyrénées). CC. 133–145 : EE, 62–72 ; GG. 56–58. 62, 123. 129.— L. M. Hoad. Surgeons and surgery in Île Royale, History and Archaeology (Ottawa). 6 (1976) :259–335.

General Bibliography

Cite This Article

t. j. a. Le Goff, “IMBERT, BERTRAND,” in Dictionary of Canadian Biography, vol. 4, University of Toronto/Université Laval, 2003–, accessed 18 avril 2024, http://www.biographi.ca/en/bio/imbert_bertrand_4E.html.

The citation above shows the format for footnotes and endnotes according to the Chicago manual of style (16th edition). Information to be used in other citation formats:


Permalink:   http://www.biographi.ca/en/bio/imbert_bertrand_4E.html
Author of Article:   t. j. a. Le Goff
Title of Article:   IMBERT, BERTRAND
Publication Name:   Dictionary of Canadian Biography, vol. 4
Publisher:   University of Toronto/Université Laval
Year of publication:   1979
Year of revision:   1980
Access Date:   18 avril 2024