DCB/DBC Mobile beta
+

As part of the funding agreement between the Dictionary of Canadian Biography and the Canadian Museum of History, we invite readers to take part in a short survey.

I’ll take the survey now.

Remind me later.

Don’t show me this message again.

I have already taken the questionnaire

DCB/DBC News

New Biographies

Minor Corrections

Biography of the Day

LESAGE, DAMASE – Volume XV (1921-1930)

b. 28 March 1849 in Sainte-Thérèse-de-Blainville (Sainte-Thérèse), Lower Canada

Confederation

Responsible Government

Sir John A. Macdonald

From the Red River Settlement to Manitoba (1812–70)

Sir Wilfrid Laurier

Sir George-Étienne Cartier

Sports

The Fenians

Women in the DCB/DBC

The Charlottetown and Quebec Conferences of 1864

Introductory Essays of the DCB/DBC

The Acadians

For Educators

The War of 1812 

Canada’s Wartime Prime Ministers

The First World War

GRANT, JAMES, trafiquant de fourrures, né dans la paroisse de Kirkmichael, dans la région de Strathavon (comté de Grampian, Écosse), circa 1777–1799.

James Grant est l’un des nombreux individus du nom de Grant qui, au Canada, participèrent à la traite des fourrures après 1763 ; leurs relations de parenté sont mal connues, et il y eut même plusieurs James Grant. Celui dont il est ici question était peut-être apparenté à William Grant*, de Montréal, qui venait de la même paroisse que lui, bien que leurs lettres ne laissent entrevoir aucun lien de famille.

Le nom de James Grant apparaît pour la première fois sur la liste des congés de traite pour l’année 1777. Il trafiquait alors dans les postes du Témiscamingue, où il parait avoir pris la relève de Richard Dobie* cette année-là. Il semble s’être intéressé aux régions du Témiscamingue et de la rivière Dumoine (Québec) pendant les 18 années qui suivirent, comme associé de John Porteous jusqu’en 1783, de Daniel Sutherland* jusqu’en 1786, de Richard Dobie jusqu’en 1791, et de la Grant, Campion and Company (dont William Grant était l’associé principal) jusqu’en 1795. Avant 1787, il entretint aussi des rapports commerciaux avec le pays des Illinois : il envoya des canots à Michillimakinac (Mackinac Island, Michigan), avec George McBeath*, en 1783, et avec Daniel Sutherland, en 1785 et 1786. McBeath semble avoir eu également des relations d’affaires avec les postes du Témiscamingue.

Dans toutes ces associations, James Grant était apparemment celui qui hivernait dans les postes, bien qu’on ne sache pas au juste comment il partageait son temps. En 1783, il se trouvait peut-être à Cahokia (East St Louis, Illinois) ; on sait que, de 1787 à 1793, il passa ses hivers au fort Timiskaming (près de Ville-Marie, Québec). En 1793, il souffrait de maux de jambes des symptômes font penser à des ulcères) et il ne retourna pas au fort cet automne-là ; il visita cependant le district au cours des étés de 1794 et de 1795. Or, en décembre 1795, la McTavish, Frobisher and Company acheta les postes du Témiscamingue pour le compte de la North West Company, et Grant prit sa retraite.

Dès 1787, Grant était, financièrement, dans la gêne. Même s’il fut, semble-t-il, un excellent trafiquant, tout à fait à l’aise dans les bois et parmi les Indiens, affable au surplus et d’un naturel aimable, il paraît avoir manqué des qualités nécessaires à la gestion d’une activité commerciale de plus en plus complexe et soumise à une concurrence croissante. Il faut croire que c’est cette lacune, jointe à son âge et à des infirmités, qui poussa Simon McTavish* à le mettre à la retraite.

Les dernières années de la vie de Grant sont aussi difficiles à percer que le sont ses premières. Selon Dobie, McTavish (« n homme au cœur généreux, s’il en fut jamais ») lui offrit une pension de £100 quand il prit sa retraite. En mai 1797, Samuel Gerrard*, autrefois de la Grant, Campion and Company, estimait qu’il était « tout aussi coq qu’auparavant », lui qui « certainement mérite bien du beau sexe, au service duquel il s’attache avec fidélité ». L’année suivante, Grant vivait à Montréal, mais Gerrard ne savait pas s’il était « associé à la North West ou à des compagnies du [Témiscamingue], – ni l’un ni l’autre, j’imagine, — mais le modeste employé de l’une et l’autre ». En mars 1799, Grant refusa de signer les pièces relatives à sa pension, déclarant qu’il fallait le payer en devises britanniques, et non en monnaie de Halifax, mais la McTavish, Frobisher and Company ne voulut pas modifier cette disposition. On n’a rien trouvé, dans les archives, sur la mort de Grant.

Elaine Allan Mitchell

ANQ-M, Greffe de J. G. Beek, 28, 30 mars 1787.— Archives privées, E. A. Mitchell (Toronto), Cameron family papers, lettres de James Grant à Æneas Cameron (mfm aux PAO).— HBC Arch., F.3/1, f.314.— Docs. relating to NWC (Wallace), 450.— W. S. Wallace, The pedlars from Quebec and other papers on the Nor’Westers (Toronto, 1954).

General Bibliography

Cite This Article

Elaine Allan Mitchell, “GRANT, JAMES,” in Dictionary of Canadian Biography, vol. 4, University of Toronto/Université Laval, 2003–, accessed 28 mars 2024, http://www.biographi.ca/en/bio/grant_james_4E.html.

The citation above shows the format for footnotes and endnotes according to the Chicago manual of style (16th edition). Information to be used in other citation formats:


Permalink:   http://www.biographi.ca/en/bio/grant_james_4E.html
Author of Article:   Elaine Allan Mitchell
Title of Article:   GRANT, JAMES
Publication Name:   Dictionary of Canadian Biography, vol. 4
Publisher:   University of Toronto/Université Laval
Year of publication:   1979
Year of revision:   1980
Access Date:   28 mars 2024