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Original title:  The Boy with a Red Cap by Lucille Casey MacArthur. 
Image used with permission of the Winnipeg Art Gallery.

Lucille Casey MacArthur 
Canadian (born in U.S.A.), 1844–1902
The Boy with a Red Cap, 1891–1898
oil on canvas
35.3 x 27.1 cm
Collection of the Winnipeg Art Gallery
Gift of Mrs. Jean Cameron, G-75-18
Photography: Ernest Mayer, Courtesy of WAG-Qaumajuq

Source: Link

CASEY, LUCILLE C. (Kennedy ; McArthur), peintre et enseignante, née en 1844, probablement dans l’État du Mississippi ; elle épousa Evender C. Kennedy, puis le 1er juillet 1872, à Montréal, John Adolphus (Alexander) McArthur (MacArthur) ; aucun enfant ne naquit de ces mariages ; décédée le 28 mai 1902 à bord du Lucania entre l’Angleterre et le Canada, et inhumé à London, Ontario.

Lucille C. Casey était la fille du colonel Casey, planteur du Mississippi et membre de l’état-major du général des Confédérés, Robert Edward Lee. On dit qu’elle était parente de Jefferson Davis, président de la Confédération des États sudistes. Apparemment, elle appartenait à l’une des grandes familles sudistes qui vécurent à Montréal après la guerre de Sécession.

En 1872, après la mort de son premier mari, elle épousa John Adolphus McArthur. Une fois qu’il eut terminé ses études de médecine au McGill College, en 1879, elle l’accompagna à Clinton, dans l’Iowa, où il ouvrit son premier cabinet. En 1884, le couple s’installa à Winnipeg, où McArthur se fit une solide réputation de médecin et de professeur.

Au moment de son arrivée à Winnipeg, Lucille McArthur était une artiste professionnelle de bonne formation. Elle avait étudié la peinture auprès de William Raphael* à Montréal et la peinture sur porcelaine à l’atelier d’Edward Lycett à New York. Son apport à la vie artistique de cette société en développement dénuée d’institutions officielles en ce domaine allait être primordial. Elle offrait « une formation supérieure dans toutes les hautes branches de l’art » et un cours de décoration. À l’Agricultural and Industrial Exhibition de 1885, elle fut l’artiste qui exposa le plus d’œuvres, des copies et des dessins d’après moulages aussi bien que des sujets originaux. La même année, elle présenta un grand nombre de travaux à l’exposition de la Société historique et scientifique de Manitoba et appartint au comité de sélection de l’exposition. En 1886, elle contribua avec son mari à la fondation de la Winnipeg Art Society. Cet organisme voué à l’avancement de la peinture et du dessin donnait des leçons chaque jour et parrainait à l’occasion des expositions pour ses membres. Ce fut surtout grâce à lui que l’exposition agricole réserva de nouveaux locaux à la section des beaux-arts et allongea sa liste de prix.

Lucille McArthur ambitionnait cependant de devenir meilleure peintre. Sa situation lui permettant de parfaire sa formation et d’enrichir son expérience, elle alla en 1886, comme un nombre grandissant d’aspirants artistes du Canada, étudier en Europe, entreprise audacieuse à l’époque pour une femme de 42 ans. Pendant plus de deux ans, elle suivit des cours et visita des galeries et des musées à Amsterdam, Munich, Rome et Paris. En 1888, un de ses grands objectifs se concrétisa : le Salon de Paris accepta deux de ses toiles.

De retour à Winnipeg, Lucille McArthur exposa durant une semaine, dans un immeuble du centre de la ville, plus d’une centaine de tableaux originaux – paysages, natures mortes, scènes de genre et nus. C’était la première fois qu’un peintre seul faisait une exposition d’envergure à Winnipeg. Les tableaux du Salon de Paris suscitèrent un intérêt particulier ; les nus, placés dans une section fermée par un rideau, constituaient une autre nouveauté. Malgré un droit d’entrée, d’ailleurs modeste, plus de 500 personnes visitèrent l’exposition dans les trois premiers jours.

Ensuite, Lucille McArthur reprit ses activités habituelles, mais la vie artistique à Winnipeg était limitée, surtout en comparaison de celle qu’elle avait connue en Europe. Comme il ne se tenait plus d’exposition agricole dans la province, elle participa à la Minnesota State Fair en 1889. Puis elle passa l’été de 1890 à Montréal, mais à compter de 1891, elle reprit ses voyages à l’étranger – Angleterre, Europe, Afrique du Nord et Moyen-Orient – et ne retourna plus guère à Winnipeg. Son mari y poursuivait sa carrière de médecin et la rejoignait parfois en Europe pour quelques mois de vacances. Entre-temps, sa réputation s’accrut au Canada. The gateway fut parmi les quelques tableaux choisis à même des expositions tenues par l’Académie royale des arts du Canada à Toronto et à Montréal pour être présentés à l’Exposition universelle de Chicago en 1893.

Il est difficile d’évaluer l’œuvre de Lucille C. Casey McArthur, car il en subsiste peu d’exemples connus. Toutefois, The boy in the red cap montre qu’elle s’inscrivait avec talent dans la tradition académique, ce que confirme son admission au Salon de Paris et à l’exposition de Chicago. Malgré ses longues absences, elle joua un rôle de pionnière à Winnipeg, car elle transmit des techniques et des notions inaccessibles autrement. Son exemple prouve aussi qu’une formation européenne était à la portée des Canadiennes de l’Ouest, mais qu’il n’était pas facile de l’adapter aux conditions locales. En somme, sa vie illustre les possibilités et les frustrations inhérentes, à l’époque, à la poursuite d’une carrière artistique au Manitoba.

Virginia G. Berry

Deux tableaux de Lucille McArthur font partie de la collection de la Winnipeg Art Gallery. D’autres, qu’on savait en la possession de particuliers il y a quelques années, sont maintenant introuvables.  [v. b.]

ANQ-M, CE1-63, 1er juill. 1872.— Daily Manitoban (Winnipeg), 30 sept. 1885.— London Advertiser, 12 juill. 1872.— Manitoba Sun (Winnipeg), 10 mai 1886, 2 oct. 1888.— Morning Telegram (Winnipeg), 7 juin 1902.— Strathroy Age (Strathroy, Ontario), 5 juin 1902.— Winnipeg Free Press, 1er janv., 1er, 20, 22 oct. 1885, 11 mars, 28 juin, 11 août 1886, 17 sept., 3, 4 oct. 1888, 7 sept. 1889, 3 nov. 1890, 21 avril 1891, 10 févr., 5 nov. 1892, 27 août 1934.— Winnipeg Tribune, 22 avril 1891, 15 févr., 5 nov. 1892, 15 avril 1893.— Virginia Berry, Vistas of promise, Manitoba, 1874–1919 : November 1st, 1987–January 17th, 1988 (Winnipeg, 1987).— W. E. Dodd, Jefferson Davis (New York, 1966).— Manitoba, pictorial and biographical (2 vol., Winnipeg, 1913).

General Bibliography

Cite This Article

Virginia G. Berry, “CASEY, LUCILLE C,” in Dictionary of Canadian Biography, vol. 13, University of Toronto/Université Laval, 2003–, accessed 29 mars 2024, http://www.biographi.ca/en/bio/casey_lucille_c_13E.html.

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Permalink:   http://www.biographi.ca/en/bio/casey_lucille_c_13E.html
Author of Article:   Virginia G. Berry
Title of Article:   CASEY, LUCILLE C
Publication Name:   Dictionary of Canadian Biography, vol. 13
Publisher:   University of Toronto/Université Laval
Year of publication:   1994
Year of revision:   1994
Access Date:   29 mars 2024