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BREWSE (Bruce), JOHN, ingénieur militaire ; il épousa une prénommée Mary ; décédé le 15 septembre 1785 à Ipswich, Angleterre.

John Brewse est désigné pour la première fois en 1745 dans les archives du Board of Ordnance comme ingénieur en second dans la colonie de Terre-Neuve. Trois ans plus tard, il est inscrit comme occupant le même poste, mais on n’est pas tout à fait sûr s’il demeura dans l’île pendant toute cette période. De retour en Angleterre en 1749, Brewse accompagna l’expédition de Cornwallis en Nouvelle-Écosse en qualité d’ingénieur. Il aida Charles Morris à faire le tracé de la ville de Halifax et il fut l’un des premiers juges de paix nommés par le gouverneur. Cependant, la principale tâche de Brewse fut d’édifier des défenses pour le nouvel établissement. Comme une protection immédiate s’imposait, il commença une série de fortifications temporaires. Dès l’hiver, il avait construit un fort entouré de pieux sur Citadel Hill ainsi que deux forts plus petits dans la ville. Vers la fin de l’année 1750, il avait terminé une batterie rudimentaire sur l’île George ainsi que deux autres forts ; de plus, il avait remplacé, par une palissade appropriée que l’armée installa, les arbres abattus et les broussailles qu’il avait dû employer en 1749 comme barricade de fortune après que les colons eurent refusé de travailler aux défenses.

Brewse dut interrompre ces tâches en août 1750 quand il fut affecté comme ingénieur auprès du détachement que Cornwallis avait envoyé dans la région de Chignectou pour y établir une présence britannique. Il fut blessé à la jambe lors d’une escarmouche entre les soldats du lieutenant-colonel Charles Lawrence* et un groupe armé dirigé par l’abbé Le Loutre, mais il put continuer la construction du fort Lawrence (près d’Amherst, Nouvelle-Écosse). Le nouveau poste était en grande partie terminé le 25 septembre, jour où Brewse revint à Halifax.

Il se peut que Brewse ait accompagné Cornwallis en Angleterre, en octobre 1752, puisqu’en décembre, lui et l’ex-gouverneur se présentaient devant le Board of Trade pour discuter des prévisions budgétaires de la Nouvelle-Écosse pour 1753. Il retourna à Halifax en août 1754 muni de plans et de matériel pour construire une batterie, suivant l’ordre du Board of Ordnance, sur le côté du port où se trouve Dartmouth. Lawrence, alors lieutenant-gouverneur, prévint le Board of Ordnance qu’il « craindr[ait] fort » la batterie car il prévoyait le verdict d’observateurs ultérieurs qui signalèrent que cet ouvrage de fortification, si isolé et si facile à prendre, était un danger certain pour la ville. Cependant il appuya entièrement le projet de Brewse, de même que la construction, en 1755, de trois autres batteries sur la côte de Halifax.

En 1755, Brewse fut affecté comme ingénieur à l’expédition de Monckton contre le fort Beauséjour (près de Sackville, Nouveau-Brunswick). Il dirigea le creusement des tranchées pendant le siège avec l’aide de Winckworth Tonge, son assistant. Monckton loua surtout l’artillerie, se contentant de dire que Brewse et ses hommes « étaient également très actifs » mais Lawrence, qui paraît avoir eu une haute opinion de l’ingénieur, a cru, a-t-on dit, que la facilité avec laquelle le fort fut pris était due à « la bonne conduite de M. Brewse ». Le propre compte rendu de Brewse sur le siège est laconique et les renseignements épars qu’on y trouve donnent peu d’informations ; cependant, les plans qu’il traça de l’isthme de Chignectou constituent un document précieux sur cette opération.

Brewse acquit le grade de lieutenant-capitaine quand les ingénieurs reçurent un statut militaire en 1757. L’année suivante, avec plusieurs collègues, il fut affecté à l’expédition contre Louisbourg, île Royale (île du Cap-Breton), et sans doute que Wolfe* et Amherst eurent de lui la même piètre opinion qu’ils partageaient sur les ingénieurs participant à cette expédition. En 1762, selon les archives du Board of Ordnance, il se trouvait au Portugal avec l’armée britannique qui participait à la défense du pays contre l’invasion espagnole. Il semble, par la suite, avoir passé quelques années au Board of Ordnance à Londres puis, en 1778, alors lieutenant-colonel, il fut nommé ingénieur en chef à Minorque à la suite de la mort de Patrick Mackellar. Il était destiné à occuper ce poste lors du siège victorieux de Minorque par les Français et les Espagnols en 1782, comme cela avait été le cas pour John Henry Bastide*, présent lors de la première perte de l’île en 1756. Brewse fut promu colonel en 1780 et, en 1782, nommé membre du Tower Committee nouvellement créé et composé d’ingénieurs expérimentés qui avaient pour tâche d’analyser les projets de fortifications et d’ouvrages de génie. On ne sait pas s’il garda ce poste jusqu’à sa mort survenue trois ans plus tard. Brewse eut une fille, Mary, qui épousa le lieutenant William Kesterman du corps du génie. Ils héritèrent de Brewse de même que John Boddington et Cuthbert Fisher, membres de l’intendance militaire.

Maxwell Sutherland

APC, MG 11, [CO 220] Nova Scotia B, 4, p.21 ; MG 18, N15, pp.2s., 6, 16 ; N25, p.2 ; National Map coll.— PRO, CO 217/9, ff.70–74 ; 217/15 ; Prob. 11/1 134, ff.184–186.— Annual Register (Londres), 1762 (8e éd., 1810), 28–32.— The building of Fort Lawrence in Chignecto, 1750, J. C. Webster, édit. (Saint-Jean, N.-B., 1941), 7, 11.— G.-B., Board of Trade, JTP 1749/50–53, 376.— [Joshua Winslow], The journal of Joshua Winslow [...], J. C. Webster, édit. (Saint-Jean, N.-B., 1936), 35–39.— Roll of officers of the corps of Royal Engineers from 1660 to 1898 [...], R. F. Edwards, édit. (Chatham, Angl., 1898), 4, 6.— Porter, History of Royal Engineers, I : 158, 171, 180, 188, 203, 209–213 ; II : 202s.

General Bibliography

Cite This Article

Maxwell Sutherland, “BREWSE, JOHN,” in Dictionary of Canadian Biography, vol. 4, University of Toronto/Université Laval, 2003–, accessed 18 mars 2024, http://www.biographi.ca/en/bio/brewse_john_4E.html.

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Author of Article:   Maxwell Sutherland
Title of Article:   BREWSE, JOHN
Publication Name:   Dictionary of Canadian Biography, vol. 4
Publisher:   University of Toronto/Université Laval
Year of publication:   1979
Year of revision:   1980
Access Date:   18 mars 2024