DCB/DBC Mobile beta
+

As part of the funding agreement between the Dictionary of Canadian Biography and the Canadian Museum of History, we invite readers to take part in a short survey.

I’ll take the survey now.

Remind me later.

Don’t show me this message again.

I have already taken the questionnaire

DCB/DBC News

New Biographies

Minor Corrections

Biography of the Day

LESAGE, DAMASE – Volume XV (1921-1930)

b. 28 March 1849 in Sainte-Thérèse-de-Blainville (Sainte-Thérèse), Lower Canada

Confederation

Responsible Government

Sir John A. Macdonald

From the Red River Settlement to Manitoba (1812–70)

Sir Wilfrid Laurier

Sir George-Étienne Cartier

Sports

The Fenians

Women in the DCB/DBC

The Charlottetown and Quebec Conferences of 1864

Introductory Essays of the DCB/DBC

The Acadians

For Educators

The War of 1812 

Canada’s Wartime Prime Ministers

The First World War

BOURINOT, JOHN, marchand et homme politique, né le 15 mars 1814 à Grouville, île de Jersey ; en 1835, il épousa Margaret Jane Marshall, et ils eurent 11 enfants ; décédé le 19 janvier 1884 à Ottawa.

John Bourinot fit ses études à Caen, en France, et arriva en Nouvelle-Écosse alors qu’il était jeune homme. Fournisseur de navires à Sydney, il approvisionnait surtout des bateaux français, et, peu de temps après son arrivée, il fut nommé vice-consul de France dans cette ville. Il devint également agent de la Lloyd’s de Londres et juge de paix. Son mariage avec une personne de la famille Marshall, qui était de « sang bleu », l’aida à atteindre un rang éminent dans la colonie. Son épouse était la fille de John George Marshall*, député de Sydney à l’Assemblée durant presque 12 ans et juge en chef de la Cour des plaids communs de l’île du Cap-Breton de 1823 à 1841. L’un de ses cousins, le député John Joseph Marshall*, allait être secrétaire aux Finances dans le gouvernement de James William Johnston* et orateur (président) de la chambre d’Assemblée dans les années 1860. Il semble que le juge Marshall s’opposa au mariage de sa fille avec un nouveau venu, plus jeune qu’elle de plusieurs années.

En 1840, Bourinot prit une part active au « mouvement d’indépendance » qui vit le jour à Sydney. Un certain nombre de citoyens estimaient que les intérêts de l’île du Cap-Breton avaient été négligés par le gouvernement de la Nouvelle-Écosse, surtout en ce qui concernait les routes et l’administration de la justice. Cette année-là, en vue d’obtenir que l’île recouvre son indépendance par rapport à la Nouvelle-Écosse, ils adressèrent à Londres une pétition qui ne fut toutefois pas agréée. En 1851, de concert avec d’autres citoyens, Bourinot fit campagne pour que la ville de Sydney fût choisie comme terminus du futur European and North American Railway. Huit ans plus tard, il siégea à l’Assemblée de la Nouvelle-Écosse en tant que député conservateur du comté de Cap-Breton. À l’Assemblée, et plus tard au sénat canadien, il se voua délibérément aux intérêts régionaux et se fit le champion de l’île du Cap-Breton. Changeant d’attitude à plusieurs reprises au cours des débats sur la confédération au début des années 1860, Bourinot finit par se joindre aux « rats à moustaches » qui abandonnèrent la cause de Joseph Howe* et votèrent en faveur du projet d’union proposé par Charles Tupper* en 1866. En agissant ainsi, il se conformait probablement aux vues de ses commettants, mais il se pourrait bien que sa décision d’appuyer les Résolutions de Québec ait été influencée avant tout par les intérêts et les attitudes de sa famille. L’un de ses fils, Marshall, était un promoteur minier qui espérait voir le centre du Canada acheter le charbon dont la vente aux États-Unis allait diminuer après l’expiration des accords de réciprocité ; un autre, sir John George Bourinot*, fervent partisan de la fédération des colonies, était l’un des propriétaires du très fédéraliste Halifax Evening Reporter.

La nomination de Bourinot au sénat canadien en 1867 apparut à bien des gens comme une récompense pour avoir quitté le groupe des opposants à la confédération. À la vérité, il ne fut jamais un véritable homme de parti, il n’était pas très populaire auprès de Tupper et de son « équipe », et il s’était déjà prononcé en faveur d’une fédération des colonies au début des années 1860.

Bourinot ne fit pas une carrière impressionnante au sénat, se contentant de participer à des travaux en comité et aux pourparlers relatifs aux subventions visant à contribuer au développement de l’île du Cap-Breton. Homme politique de longue expérience et gentleman à la retraite, il succomba à une attaque de paralysie à Ottawa, où il s’était rendu pour assister à l’ouverture de la session de 1884.

A. A. MacKenzie

[R. J. Uniacke], Uniacke’s sketches of Cape Breton and other papers relating to Cape Breton Island, C. B. Fergusson, édit. (Halifax, 1958).— British Colonist (Halifax), 10 nov. 1863.— Cape Breton Advocate (Sydney, N.-É.), 1840–1841.— Royal Gazette (Halifax), 22 juin 1859.— Directory of N.S. MLAs.— Dominion annual register, 1884.— B. D. Tennyson, « John George Bourinot, M. H. A. and senator », Essays in Cape Breton history, B. D. Tennyson, édit. (Windsor, N.-É., 1973), 35–48 ; « Economic nationalism and confederation : a case study in Cape Breton », Acadiensis, 2 (1972–1973), no 1 : 39–53.

General Bibliography

Cite This Article

A. A. MacKenzie, “BOURINOT, JOHN,” in Dictionary of Canadian Biography, vol. 11, University of Toronto/Université Laval, 2003–, accessed 28 mars 2024, http://www.biographi.ca/en/bio/bourinot_john_11E.html.

The citation above shows the format for footnotes and endnotes according to the Chicago manual of style (16th edition). Information to be used in other citation formats:


Permalink:   http://www.biographi.ca/en/bio/bourinot_john_11E.html
Author of Article:   A. A. MacKenzie
Title of Article:   BOURINOT, JOHN
Publication Name:   Dictionary of Canadian Biography, vol. 11
Publisher:   University of Toronto/Université Laval
Year of publication:   1982
Year of revision:   1982
Access Date:   28 mars 2024