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BERKELEY, sir GEORGE CRANFIELD, officier de marine, né le 10 août 1753, troisième fils d’Augustus Berkeley, 4e comte de Berkeley, et d’Elizabeth Drax ; le 23 août 1784, il épousa Emilia Charlotte Lennox, sœur de Charles Lennox, et ils eurent deux fils et trois filles ; décédé le 25 février 1818 à Londres.

Après ses études à l’Eton College, George Cranfield Berkeley entra dans la marine royale, en 1766. De 1767 à 1769, il servit à bord du Guernsey, sous les ordres de Hugh Palliser*, â Terre-Neuve ; en 1774, il fut promu lieutenant de vaisseau. Devenu capitaine en 1780, il commanda, la même année, le sloop Fairy au large de Terre-Neuve et s’empara de neuf corsaires américains. Promu contre-amiral en 1799 et vice-amiral en 1805, il fut nommé commandant de l’escadre nord-américaine en 1806 : c’était son premier commandement indépendant.

Dès son arrivée à son quartier général de Halifax, en juillet 1806, Berkeley trouva les relations entre la Grande-Bretagne et les États-Unis tendues, en raison de la contrebande que les Américains pratiquaient dans leurs ports où, de surplus, les navires de guerre français étaient radoubés. Dans l’une de ses premières lettres à l’Amirauté, il parlait des îles de la Madeleine en les décrivant comme « un réceptacle pour les produits de contrebande des États d’Amérique et, bien sûr, une chose fort préjudiciable â [leurs] pêcheries de Terre-Neuve et de la Nouvelle-Écosse ». Mais il porta son attention sur la baie de Chesapeake où, en septembre, une escadre française, fort malmenée par un ouragan, trouva refuge et entreprit d’y réparer ses navires. Pour mieux surveiller les forces ennemies, il transféra son quartier général aux Bermudes et y resta jusqu’au mois de mai 1807.

Avec ses navires qui bloquaient les Français, Berkeley dut relâcher dans des ports américains pour se ravitailler en bois, en eau et faire d’autres provisions nécessaires. Il était inévitable, dans ces conditions, qu’il y eût certaines désertions. Berkeley exigea le retour des déserteurs, dont plusieurs s’étaient enrôlés dans la marine des États-Unis. Aucun article d’un traité quelconque entre la Grande-Bretagne et les États-Unis n’exigeait que l’on rendît cette sorte de déserteurs, mais le gouvernement américain avait permis aux officiers de la marine française de reprendre leurs déserteurs quand ceux-ci étaient sur le continent. Berkeley décida que, si nécessaire, on recourrait à la force pour assurer ce même droit à l’égard des déserteurs qui se trouveraient en mer. Aussi, lorsqu’en juin 1807 la frégate américaine Chesapeake quitta Norfolk, en Virginie, avec un équipage qui comptait quelques déserteurs anglais, elle fut arraisonnée par l’un des navires de l’escadre de Berkeley, le Leopard. Pour employer les mots mêmes de Berkeley, l’équipage du Leopard “ s’apprêtait à fouiller le navire et fut, à cause de l’entêtement du capitaine américain, contraint de recourir à la force ». Trois marins américains furent tués, un officier et 12 marins blessés. La fureur que souleva cette action aux États-Unis fit craindre à Berkeley, alors de retour à Halifax, que la guerre générale n’éclatât sur-le-champ ; il demanda immédiatement des renforts à l’Amirauté. « La province de la Nouvelle-Écosse, écrivait-il, où se trouve notre seul arsenal, ne peut être attaquée que par la baie de Fundy, où il sera nécessaire de maintenir des forces navales en permanence. » Ce malheureux accrochage, sans grande conséquence, ne fit peut-être qu’ajouter davantage aux nombreux griefs américains, lesquels étaient bien caractéristiques de ces années qui aboutirent à la guerre de 1812. En Amérique du Nord britannique, toutefois, les autorités des provinces considérèrent la situation comme suffisamment sérieuse pour entreprendre d’une façon active les préparatifs militaires ; en 1808, le gouvernement britannique envoyait déjà des renforts dans les provinces.

Berkeley fut muté ; de son poste en Amérique du Nord, il fut promu au commandement de l’escadre de la côte portugaise, qu’il assuma de 1808 à 1812. Quand il se retira du service actif, il fut nommé grand amiral du Portugal par cet allié reconnaissant. Le 1er février 1813, il fut créé chevalier de l’ordre du Bain.

George Cranfield Berkeley fit une longue carrière au Parlement de Londres, même si rien n’indique qu’il ait jamais pris la parole â la chambre des Communes. En 1774, il posa sa candidature à Cricklade, mais la retira la veille du scrutin. En 1776, il perdit, dans Gloucester, une lutte qui lui avait coûté fort cher. Il y fut finalement élu sans concurrent en 1783 et conserva son siège jusqu’en 1810. Il mourut le 25 février 1818. L’examen de son testament indique qu’il laissait une fortune considérable, qui alla en majeure partie à son fils George Henry Frederick.

Julian Gwyn

Un grand nombre des documents concernant la carrière navale de George Cranfield Berkeley se trouvent ailleurs qu’au PRO. À la MTL, les papiers de sir George Cranfield Berkeley, 1806–1812, couvrent quatre pouces linéaires. Cinq registres de lettres et de carnets de commandes sont conservés à la National Library of Scotland (Édimbourg), Dept. of mss, mss 9932–9936, tandis que le Warwickshire County Record Office (Warwick, Angl.) possède un catalogue de lettres de Berkeley dans la collection des papiers de Seymour of Ragley, classés sous la cote CR 114A/165–167, 348, 574, 616–617 et 632(6). Le National Maritime Museum possède un grand nombre de pièces, dont AGC/1 (G. C. Berkeley, corr., 1804) ; AGC/B/3 (G. C. Berkeley, corr. and account of the Peninsular War, déc. 1808-mai 1812) ; KEA/9 (G. C. Berkeley, lettres à Keats, 1800) ; LBK/36 (G. C. Berkeley, order-book, 15 janv. 1809–8 août 1810) ; YOR/2 (G. C. Berkeley, lettres à Yorke). Une liste de ses papiers nord-américains à été publiée dans American Hist. Assoc., Annual report (Washington), 1900, 1 : 608–623.  [j. g.]

PRO, ADM 1/496 : ff.453, 614 ; 1/497 : ff.271–272, 425–428 ; ADM 6/21–25 ; PROB 11/1604/216.— DNB.— L. [B.] Namier et John Brooke, The House of Commons, 1754–1780 (3 vol., Londres, 1964), 2 : 85.

General Bibliography

Cite This Article

Julian Gwyn, “BERKELEY, sir GEORGE CRANFIELD,” in Dictionary of Canadian Biography, vol. 5, University of Toronto/Université Laval, 2003–, accessed 29 mars 2024, http://www.biographi.ca/en/bio/berkeley_george_cranfield_5E.html.

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Author of Article:   Julian Gwyn
Title of Article:   BERKELEY, sir GEORGE CRANFIELD
Publication Name:   Dictionary of Canadian Biography, vol. 5
Publisher:   University of Toronto/Université Laval
Year of publication:   1983
Year of revision:   1983
Access Date:   29 mars 2024