DCB/DBC Mobile beta
+

DCB/DBC News

New Biographies

Minor Corrections

Biography of the Day

SYME, JAMES – Volume XI (1881-1890)

d. 18 April 1881 at Victoria, B.C.

Confederation

Responsible Government

Sir John A. Macdonald

From the Red River Settlement to Manitoba (1812–70)

Sir Wilfrid Laurier

Sir George-Étienne Cartier

Sports

The Fenians

Women in the DCB/DBC

The Charlottetown and Quebec Conferences of 1864

Introductory Essays of the DCB/DBC

The Acadians

For Educators

The War of 1812 

Canada’s Wartime Prime Ministers

The First World War

ALDRIDGE, CHRISTOPHER, officier, membre du Conseil de la Nouvelle-Écosse, né vers 1690, décédé le 15 mars 1745/1746 à Boston.

Christopher Aldridge fut nommé lieutenant de l’armée britannique en avril 1706. Il participa probablement à l’attaque contre Port-Royal (Annapolis Royal, N.-É.) en 1710 [V. Francis Nicholson*] et devint très tôt capitaine d’une compagnie d’infanterie autonome qui s’y trouvait en garnison. En octobre 1712, il fut chargé d’examiner les « travaux du fort d’Annapolis Royal exécutés par le major Livingston [John Livingston*] ». Cet avant-poste négligé recevait des approvisionnements insuffisants et la garnison était mal payée ; avant octobre 1715, Aldridge avait versé personnellement plus de £700 à ses sous-officiers et hommes de troupe « pour des nécessités ». Il craignait que les Acadiens ne quittent la Nouvelle-Écosse pour l’île Royale (île du Cap-Breton) ; ceux-ci, écrivait-il en mai 1715, avaient, selon les témoignages, construit 40 ou 50 sloops à cet effet et « plusieurs d’entre eux s’esquivaient quotidiennement ». En 1717, les compagnies autonomes en service à Annapolis Royal et à Plaisance (Placentia, T.-N.) formèrent ensemble le 40e régiment d’infanterie (Philipps), dont Aldridge devint un des capitaines. Il demeura à Annapolis Royal et en mai 1727 fut nommé au Conseil de la Nouvelle-Écosse par le lieutenant-gouverneur, Lawrence Armstrong*. Sa participation fut de courte durée puisque déjà en novembre 1727 elle avait cessé.

En 1732, Aldridge assumait le commandement de la compagnie établie à Canseau (Canso, N.-É.). À l’automne, Edward How et d’autres juges de paix de Canseau se plaignirent de ce qu’Aldridge avait accordé un permis à « un grand nombre de tavernes » et abusé de son autorité « en accaparant l’entière direction des affaires civiles aussi bien que militaires à Canso ». Il se peut qu’Aldridge ait agi ainsi pour protéger ses hommes des autorités civiles offusquées par la violence qui avait entouré la saisie de bois de chauffage par les troupes. Armstrong mit Aldridge en garde contre une forme militaire de gouvernement qui effrayerait les colons éventuels et, d’autre part, incita les juges à respecter Aldridge « à la fois comme commandant et membre du conseil ». Aldridge continua cependant d’agir avec agressivité. En réponse à une question que lui adressait en 1734 le Board of Trade concernant les officiers qui faisaient du commerce en dehors de Canseau, il déclara, d’une façon peu coopérative, qu’ « à sa connaissance, aucun capitaine de vaisseau de guerre n’avait été en rapport avec ces officiers ». Mais Aldridge eut le mérite de se préoccuper de « l’état d’insécurité » où se trouvait Canseau et de prévenir le conseil contre la menace française qui pesait sur les pêcheries. À l’été de 1735, Armstrong fut troublé par ce qu’il vit à Canseau : « J’ai trouvé, écrivit-il, cet endroit en plein désordre, j’ai reçu et entendu les plaintes des habitants et des pêcheurs dirigées contre le capitaine Aldridge. » On retira Aldridge de la direction et on lui accorda un congé de huit mois.

Aldridge se retira en Angleterre, où il semble avoir passé la majeure partie des huit années qui suivirent. En novembre 1736, l’agent londonien du régiment Philipps, King Gould, rapportait que « le capitaine Aldridge avait été au seuil de la mort à l’automne » et que, même s’il était maintenant rétabli, il n’avait aucunement « l’intention de retourner à Canso ». À cette époque, il se gagna l’appui de Richard Philipps et de Gould, respectivement colonel et agent de son régiment, ce qui constituait pour lui un utile contrepoids à l’humiliation que lui avait fait subir Armstrong. Aldridge s’arrangea pour que son fils, Christopher, s’occupât des articles de traite de Gould à Canseau, ce qui lui gagna naturellement la faveur de l’agent. En avril 1742, au moment de lui donner ses ordres, Philipps promit à Aldridge qu’ « il ne l’oublierait pas si quelque chose se présentait ». Aldridge fut renvoyé en « service à Canseau » où on lui promettait « à coup sûr le commandement de la garnison ». Apparemment complètement vengé, Aldridge fut lent, cependant, à occuper son poste. Il ne parvint à Boston qu’à la fin de l’automne 1743 et décida de remettre son retour à Canseau au printemps suivant. Entre temps, suivant leur promesse, Gould et Philipps n’avaient pas négligé ses intérêts, et, en mars 1743/1744, Aldridge reçut la nouvelle de sa promotion au rang de major.

Il passa probablement l’hiver de 1743/1744 à Annapolis Royal, puisque le commandant Paul Mascarene y fit mention de sa santé déclinante. Aldridge eut une « attaque de paralysie » et Mascarene lui donna la « permission de partir pour Boston ». Incapable de se rendre jusqu’à Canseau, Aldridge ne fut pas témoin de la chute de ce poste aux mains des Français en mai 1744. Cependant, son épouse et sa famille furent au nombre des prisonniers capturés lorsque le capitaine Patrick Heron capitula. En mai 1745, devant la menace des Français d’attaquer Annapolis Royal, le gouverneur du Massachusetts, William Shirley, décida d’envoyer à sa défense l’ancienne garnison de Canseau, qui se trouvait alors à Castle William (Boston). Comme il n’était pas d’accord avec Heron concernant la durée de l’engagement de la garnison à ne pas porter les armes, Shirley demanda à Aldridge, en tant que doyen des officiers de Boston, d’envoyer les troupes à Annapolis. Aldridge s’exécuta avec une certaine hésitation, puis les troupes s’embarquèrent. Entre temps, cependant, la menace contre Annapolis Royal avait disparu. Au moment de cet incident, Shirley rapporta qu’Aldridge se trouvait « dans une très faible condition » ; sa maladie devait l’emporter le 15 mars 1745/1746. Aldridge eut au moins un fils, Christopher, et trois filles.

William G. Godfrey

APC, MG 11, Nova Scotia A, 6, pp. 22s. ; 21, p. 63 ; 26, p. 101.— National Library of Wales (Aberystwyth), Tredegar Park collection, 128/1730 ; mss/262, pp. 13, 14, 15 ; mss/284, pp. 53, 81, 186, 252 ; mss/285, p. 84 ; mss/287, pp. 97, 219.— PANS, RG 1, 8, pp. 112114 ; 9, p. 53 ; 12, n° 38 ; 13, n° 7.— PRO, Adm. 1/3 817 ; CO 217/4, ff.362, 363, 364, 372.— Correspondence of William Shirley (Lincoln), I.— Documents relating to currency in Nova Scotia, 16751758 (Shortt), 63, 64, 70, 71, 78, 79, 93, 103109, 147, 304.— N.S. Archives, II ; III.— PRO, CSP, Col., 171415, 180 ; 1720–21, 158, 159, 349 ; 1734–35, 101, 397 ; 1735–36, 64, 65.— English army lists (Dalton), IV.— Dalton, George the firsts army, I.

General Bibliography

Cite This Article

William G. Godfrey, “ALDRIDGE, CHRISTOPHER (mort en 1745/1746),” in Dictionary of Canadian Biography, vol. 3, University of Toronto/Université Laval, 2003–, accessed 18 avril 2024, http://www.biographi.ca/en/bio/aldridge_christopher_1745_46_3E.html.

The citation above shows the format for footnotes and endnotes according to the Chicago manual of style (16th edition). Information to be used in other citation formats:


Permalink:   http://www.biographi.ca/en/bio/aldridge_christopher_1745_46_3E.html
Author of Article:   William G. Godfrey
Title of Article:   ALDRIDGE, CHRISTOPHER (mort en 1745/1746)
Publication Name:   Dictionary of Canadian Biography, vol. 3
Publisher:   University of Toronto/Université Laval
Year of publication:   1974
Year of revision:   1974
Access Date:   18 avril 2024