DCB/DBC Mobile beta
+

As part of the funding agreement between the Dictionary of Canadian Biography and the Canadian Museum of History, we invite readers to take part in a short survey.

I’ll take the survey now.

Remind me later.

Don’t show me this message again.

I have already taken the questionnaire

DCB/DBC News

New Biographies

Minor Corrections

Biography of the Day

LESAGE, DAMASE – Volume XV (1921-1930)

b. 28 March 1849 in Sainte-Thérèse-de-Blainville (Sainte-Thérèse), Lower Canada

Confederation

Responsible Government

Sir John A. Macdonald

From the Red River Settlement to Manitoba (1812–70)

Sir Wilfrid Laurier

Sir George-Étienne Cartier

Sports

The Fenians

Women in the DCB/DBC

The Charlottetown and Quebec Conferences of 1864

Introductory Essays of the DCB/DBC

The Acadians

For Educators

The War of 1812 

Canada’s Wartime Prime Ministers

The First World War

VUIL, DANIEL, exécuté à Québec le 7 octobre 1661 pour avoir traité illégalement de l’eau-de-vie avec les Indiens.

La traite de l’eau-de-vie avait toujours été interdite en Nouvelle-France. Mais, depuis l’arrivée de Mgr de Laval*, l’Église et l’État avaient uni leurs efforts pour mettre fin à cette pratique commerciale. Alors que l’autorité civile, représentée par le gouverneur de Voyer* d’Argenson, punissait sévèrement les trafiquants, Mgr de Laval prononça, le 6 mai 1660, l’excommunication ipso facto contre quiconque donnerait des boissons enivrantes aux Indiens. Momentanément, cette mesure mit fin aux désordres. Mais, peu à peu, on recommença à traiter.

Est-ce pour avoir trafiqué de l’eau-de-vie que Daniel Vuil fut emprisonné à Québec en février 1661 ? Peut-être. En tout cas, ce « prisonnier hérétique relaps, blasphémateur & profanateur des Sacremens » déclencha une querelle « entre les puissances », c’est-à-dire les autorités civiles et religieuses, à l’occasion d’une sentence prononcée contre lui par Mgr de Laval. Vuil fut-il libéré peu après ou resta-t-il en prison jusqu’au jour de son exécution ? Nous n’en savons rien. Mais ce fut incontestablement « pour avoir traité de l’eau-de-vie aux sauvages » qu’il fut « arquebuzé » le 7 octobre 1661. Ce châtiment exemplaire fut servi le 11 du même mois à un autre trafiquant nommé La Violette.

L’État dut vraisemblablement recourir à ces mesures extrêmes par suite de l’impénitence de ces aventuriers, puisque Pierre Aigron, dit Lamothe, excommunié nommément en avril 1661 pour le même crime, mais revenu à de meilleurs sentiments, ne semble pas avoir eu de difficultés avec la justice civile.

André Vachon

JJ (Laverdière et Casgrain), 282–303.— G. Lanctot, Une accusation contre Mgr de Laval, RSCHEC, 1944–45 : 11–26.

General Bibliography

Cite This Article

André Vachon, “VUIL, DANIEL,” in Dictionary of Canadian Biography, vol. 1, University of Toronto/Université Laval, 2003–, accessed 28 mars 2024, http://www.biographi.ca/en/bio/vuil_daniel_1E.html.

The citation above shows the format for footnotes and endnotes according to the Chicago manual of style (16th edition). Information to be used in other citation formats:


Permalink:   http://www.biographi.ca/en/bio/vuil_daniel_1E.html
Author of Article:   André Vachon
Title of Article:   VUIL, DANIEL
Publication Name:   Dictionary of Canadian Biography, vol. 1
Publisher:   University of Toronto/Université Laval
Year of publication:   1966
Year of revision:   1986
Access Date:   28 mars 2024