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Versailles, JOSEPH (baptisé Marie-Joseph-Louis de Gonzague Martin, dit Versailles), homme d’affaires et homme politique, né le 28 mars 1881 dans la paroisse Notre-Dame, à Montréal, fils de Joseph Martin, dit Versailles, couvreur, et de Julie Monarque ; en septembre 1904, il épousa dans la paroisse Saint-Jacques-le-Majeur, à Montréal, Marie Prendergast, et ils eurent sept fils et trois filles ; décédé le 8 juillet 1931 à Montréal-Est et inhumé le 10 au cimetière Notre-Dame-des-Neiges à Montréal.

Joseph Versailles fait son cours primaire à l’école Saint-Joseph, dans sa ville natale. Il passe un an au collège de L’Assomption, mais, après la mort accidentelle de son père en 1893, il interrompt ses études. Il les reprend l’année suivante au collège jésuite Sainte-Marie à Montréal. Grâce au concours des autorités de l’établissement scolaire qui lui font crédit, le jeune homme y obtient un baccalauréat ès arts en 1900 malgré les difficultés financières de sa mère. À l’université Laval à Montréal, il entreprend, cette année-là, des cours du soir en droit ; il abandonne en 1902, faute d’argent, avant de les terminer. Vers 1903–1904, pour rembourser ses dettes et subvenir aux besoins de sa famille dont il est l’aîné, il ouvre la quincaillerie Versailles et frères, rue Ontario.

Pour se lancer en affaires, Versailles profite probablement de ses contacts avec des diplômés du collège Sainte-Marie et certains de ses anciens maîtres. Il bénéficiera toute sa vie de ce réseau assez étendu, non seulement sur le plan des affaires, mais aussi dans sa participation à la mouvance nationaliste. À la demande du père jésuite Samuel Bellavance, enseignant au collège Sainte-Marie, Versailles et d’autres étudiants sortants forment, le 23 mars 1903, un comité chargé de fonder un vaste groupement de collèges pour l’adoption du Carillon–Sacré-Cœur comme drapeau national des Canadiens français. Versailles y attire l’attention de Marie-Joseph-Alfred Prendergast, président du conseil de Montréal du mouvement. Homme d’affaires irlandais catholique, directeur de la Banque d’Hochelaga et ancien zouave, Prendergast a épousé une Canadienne française, Lucie Brault, et œuvre au sein de la Société de Saint-Vincent-de-Paul de Montréal. En 1904, Versailles se mariera à sa fille Marie. Entre-temps, le premier ministre sir Wilfrid Laurier* a fait pression sur Mgr Paul Bruchési pour qu’il persuade les promoteurs du Carillon–Sacré-Cœur de se tourner vers une action plus catholique que nationale. Le 10 mai 1903, Versailles propose la tenue d’un congrès qui réunirait des représentants de la jeunesse catholique canadienne-française formée dans les collèges classiques. Le 25 juin suivant, dans les locaux de l’Union catholique au collège Sainte-Marie, environ 100 personnes répondent à l’invitation et viennent discuter de différents aspects de la société canadienne-française. C’est pendant cet événement que les participants posent les bases de ce qui sera fondé, le 13 mars de l’année suivante, sous le nom de l’Association catholique de la jeunesse canadienne-française (ACJC). Versailles est élu président du comité central de l’ACJC, dont il contribue à définir l’identité et les buts.

L’ACJC constitue, à bien des égards, un mouvement catholique et plus modéré que la Ligue nationaliste canadienne, animée par Olivar Asselin au même moment. Selon l’Association catholique de la jeunesse canadienne-française, l’organisation a « pour but d’opérer le groupement des jeunes Canadiens français et de les préparer à une vie efficacement militante pour le bien de la religion et de la patrie ». Appuyée par les hautes instances du clergé catholique et inspirée par Henri Bourassa*, elle se veut une œuvre de formation personnelle qui vise à entretenir la piété chez les jeunes, mais aussi à favoriser l’étude et l’action. Concrètement, elle est composée de cercles d’étude régionaux où sont discutées les questions religieuse, nationale et sociale (la dernière catégorie rassemble l’éducation, l’agriculture, la colonisation, le milieu ouvrier, le commerce et l’industrie).

Au cours du deuxième congrès de la jeunesse catholique canadienne-française, qui a lieu les 25, 26 et 27 juin 1904 et auquel participe Bourassa, Versailles renonce à la présidence à cause de ses activités professionnelles. Le 13 janvier 1905, quand le nouveau président, Albert Benoit, doit quitter ses fonctions en raison d’ennuis de santé, il accepte d’occuper un poste de vice-président, ce qu’il fera jusqu’en août 1909. De près ou de loin, il continuera à être lié à l’association pendant toute sa vie. Il participe notamment au congrès de 1908, où il dresse un historique du mouvement. La même année, il défend l’ACJC lorsque des critiques lui reprochent de n’être qu’une école de formation intellectuelle et morale et d’embrasser un nationalisme trop étroit. En 1921, il prend part au forum sur le problème industriel au Canada français. Plus largement, l’ACJC constitue un des mouvements desquels naît la Ligue des droits du français dans les années 1910, renommée la Ligue d’action française en 1921. Versailles participe à cette association, qui reprend le flambeau du nationalisme canadien-français, notamment en écrivant des textes pour l’Action française au début des années 1920. Peu avant sa mort, Versailles cherche à convaincre l’ACJC d’acheter la Palestre nationale de l’Association athlétique d’amateurs nationale [V. Raoul Dumouchel], dont la survie est menacée par la crise économique.

Versailles se fait aussi remarquer comme homme d’affaires et homme politique. En 1908, il vend sa quincaillerie pour se lancer, avec son frère Jean, son beau-père et dautres personnes, dans le développement immobilier. Afin de bénéficier de l’expansion de Montréal vers l’est, ces derniers se portent acquéreur d’un terrain de 1 400 acres au nord-est de Maisonneuve (Montréal). Dès 1909, ils en subdivisent une partie pour y construire une trentaine de maisons qu’ils revendent. Pour mieux profiter de la croissance de ce secteur, Versailles et ses associés demandent et obtiennent, le 4 juin 1910, la constitution en société, sous le nom de Montréal-Est, d’un territoire borné par la rivière des Prairies au nord, par Montréal à l’ouest, par Pointe-aux-Trembles (Montréal) à l’est et par le fleuve Saint-Laurent au sud. Versailles en devient le premier maire et, constamment réélu par acclamation, il le demeurera jusqu’à sa mort.

Plusieurs sources suggèrent que Versailles et ses partenaires, dont certains forment le premier conseil municipal, ont pour ambition de faire de cette nouvelle ville une cité-jardin. Ce projet renvoie au modèle élaboré à la fin du xixe siècle par l’urbaniste anglais Ebenezer Howard en réaction aux grandes villes industrielles et qui se caractérise par une basse densité de population et un haut degré de planification. À l’époque, de nombreux projets de développement immobilier se mettent ainsi en marché, mais sans aller au delà de vagues déclarations. Certains détracteurs accusent Versailles d’avoir pour but d’imiter des promoteurs qui se contentent d’assurer la croissance rapide de leur ville au prix d’un surendettement qui rend l’annexion à Montréal inévitable. Versailles expliquera plutôt, à l’occasion du quinzième anniversaire de Montréal-Est, que la municipalité a été conçue dans le but de favoriser et de profiter du développement de l’est de l’île de Montréal, dont l’ancien maire de Montréal Raymond Préfontaine* était un ardent promoteur.

En tant que maire, Versailles voit à l’installation et à l’amélioration des infrastructures et des services de sa ville : réseau de distribution d’eau, égout, éclairage électrique, téléphone, chemin de fer, tramway et installations portuaires. Le conseil municipal fait certains efforts sur le plan de l’embellissement en plantant plusieurs milliers d’arbres dans les rues et en finançant l’aménagement d’un premier parc, par exemple. La croissance de Montréal-Est demeure cependant lente et difficile dans un contexte économique de moins en moins favorable. La Première Guerre mondiale vient d’abord compliquer les choses. Les matériaux et la main d’œuvre sont canalisés vers l’industrie de guerre, ce qui met un terme aux constructions résidentielles. En 1915 toutefois, la Queen City Oil Company Limited, ancêtre de l’Imperial Oil Company, s’implante sur le territoire de Montréal-Est, ce qui permet à la ville de prendre un second souffle. Quelles qu’aient été les intentions premières de ses fondateurs, Montréal-Est continue sur cette nouvelle voie et encourage l’établissement d’entreprises. Versailles se rend en Nouvelle-Angleterre pour vanter les mérites de sa banlieue industrielle, qui accueillera des entreprises sur son territoire tout au long de la guerre et même après. Le conseil municipal met sur pied un comité chargé spécialement de solliciter et d’étudier de tels projets et multiplie les mesures destinées à favoriser l’implantation de nouvelles industries, notamment sur les plans fiscal et urbanistique. D’ailleurs, contrairement à d’autres banlieues ouvrières et industrielles de l’île de Montréal, dont Maisonneuve [V. Oscar Dufresne], Montréal-Est conserve son autonomie.

En 1919, à l’invitation du maire de Saint-Hyacinthe, Télesphore-Damien Bouchard*, et en compagnie de ceux d’Outremont (Montréal) et de Pointe-aux-Trembles, Versailles participe à la fondation de l’Union des municipalités de la province de Québec. Comme maire, il prend part à un combat acharné contre la Canada Cement Company Limited. Implantée à Montréal-Est, l’entreprise, qui détient le quasi-monopole du ciment au Canada, refuse de payer les taxes exigées par la ville. Versailles engage des poursuites en justice et obtient réparation en 1921, au bout d’un long procès qui a mené les protagonistes jusqu’au Conseil privé de Londres. L’affrontement se prolonge à l’extérieur de l’arène judiciaire. En effet, en 1925, Versailles fonde la Compagnie de ciment nationale pour concurrencer la Canada Cement Company Limited. L’entreprise a un succès relatif puisque Versailles s’en sert essentiellement pour déclencher une guerre des prix dans ce domaine. Lorsque l’homme d’affaires canadien-anglais sir Herbert Samuel Holt* et ses partenaires acquièrent la Canada Cement Company Limited en 1927 et chassent les adversaires de Versailles de son administration, ce dernier accepte de leur céder la Compagnie de ciment nationale.

En 1913, Versailles a fondé une maison de courtage, Versailles, Vidricaire, Boulais, Limitée, pour faciliter le financement des travaux publics nécessaires au développement de sa banlieue. Ses associés sont Emmanuel-Cléophas Vidricaire, ancien sous-directeur du siège social de la Banque d’Hochelaga et professeur à l’École des hautes études commerciales de Montréal, et Joseph-Félix-Frédéric Boulais, notaire et directeur de différentes succursales de la Banque d’Hochelaga. L’entreprise se spécialise d’abord dans la vente d’obligations émises par les municipalités et les commissions scolaires. Au cours de la Première Guerre mondiale, elle participe à la vente d’obligations de la Victoire et, forte de cette expérience, diversifie considérablement ses activités. Elle ouvre des bureaux à Québec et à Ottawa, puis à Boston, et fait affaire avec une myriade d’entreprises, incluant Montreal Tramways and Power Company, Dupuis Frères, Limitée et Regent Knitting Mills Limited. Elle contribue de plus au financement d’entreprises dans lesquelles Versailles siège au conseil d’administration, telles que J. B. Baillargeon Express Limited, les Fabriques de pâtes et de papier du Québec, Caron frères, incorporé, et la Brasserie Frontenac, ou qu’il dirige, comme la Compagnie de ciment nationale. La compagnie Versailles, Vidricaire, Boulais, Limitée souscrit aussi aux obligations de plusieurs municipalités, de congrégations religieuses et de paroisses. En association avec d’autres firmes, elle vend des obligations provinciales. La firme poursuivra ses activités jusqu’en 1943.

Avec cette maison de courtage, Versailles n’agit pas seulement dans le monde des affaires. En 1913, il a marqué l’espace urbain avec la construction de l’édifice Versailles. L’immeuble de dix étages, situé rue Saint-Jacques, à Montréal, abrite les bureaux de la société, mais également ceux de l’ACJC et de nombreux notaires et avocats canadiens-français. C’est grâce à la maison de courtage que l’homme d’affaires contribue au financement des établissements montréalais comme l’université de Montréal et le Conservatoire national de musique et d’élocution. De 1919 à 1927, la firme publie et distribue la Rente : guide de l’épargne et du placement. Ce bimensuel fait la promotion du développement économique auprès des Canadiens français. Dans une série de textes mordants, il s’attaque, par exemple, aux clichés qui bloqueraient leur avancement économique (comme « Nous sommes jeunes » et « Nous sommes pauvres ! » dans l’édition du 1er septembre 1920). La Rente favorise aussi les entreprises dans lesquelles Versailles et ses collaborateurs travaillent. Le 1er juillet 1924, Versailles l’utilise notamment pour justifier la mise sur pied de la Compagnie de ciment nationale. Le périodique est dirigé par Olivar Asselin, que Versailles recrute, peu après sa démobilisation, non seulement comme rédacteur en chef, mais également comme secrétaire. Leur collaboration ne dure qu’un temps. La nature exacte de leur désaccord est inconnue, mais on peut facilement deviner que les deux hommes ne sont pas faits pour s’entendre. Le nationalisme frondeur d’Asselin tranche avec celui plus posé de Versailles.

Joseph Versailles ne peut pas être considéré comme un penseur important du nationalisme canadien-français, que ce soit par son influence ou par la quantité de ses écrits (même pendant qu’il faisait partie de l’ACJC). Il incarne toutefois, par ses actions et dans ses quelques textes, un certain nationalisme économique canadien-français. Successeur en cela de Robert-Errol Bouchette* ou encore d’Étienne Parent*, il croit que le salut de la nationalité canadienne-française passe par une pleine participation au capitalisme industriel. Selon lui, le rôle de l’homme d’affaires est de contribuer à cette pleine participation en permettant à ses compatriotes de maîtriser les outils et les connaissances nécessaires. L’homme d’affaires peut, par exemple, guider les petits épargnants vers les investissements les plus profitables, à l’intérieur ou à l’extérieur de la province de Québec. Précurseur à sa façon de la Révolution tranquille, Versailles propose des leviers qui aideront les Canadiens français à sortir de leur infériorité économique (il n’ira jamais jusqu’à suggérer que l’État soit l’un d’eux). Pierre Elliott Trudeau*, dans un chapitre de la Grève de l’amiante publié à Montréal en 1956, citera Versailles pour illustrer une pensée économique canadienne-française dont les partisans seraient toujours, à son avis, incapables de s’extirper de l’ornière nationaliste, ce qui les empêcherait d’analyser et d’envisager la situation économique de la société. Pourtant, Versailles, produit des collèges classiques, a tourné le dos aux professions libérales pour se lancer en affaires. Adhérant au nationalisme canadien-français, mais sans s’engager dans les débats qui opposeront, par exemple, Henri Bourassa et Lionel Groulx*, il est loin d’être doctrinaire. Il n’en demeure pas moins convaincu que, pour prendre leur place en Amérique du Nord, les Canadiens français peuvent et doivent investir leur capital intelligemment. Selon un article publié dans la Quinzaine musicale : « Versailles a prouvé que la finance canadienne, que le capital canadien existent comme notre histoire. »

Harold Bérubé

Joseph Versailles est notamment l’auteur de : « Dévions-nous ? », le Semeur (Montréal), 4 (1907–1908) : 309–316 ; « Comment servir : l’homme d’affaires », l’Action française (Montréal), 4 (1920) : 483–491 ; et « la Jeunesse et les Carrières économiques », l’Action française, 7 (1922) : 31–42. Le registre où se trouve l’acte de mariage est incomplet.

FD, Notre-Dame (Montréal), 29 mars 1881 ; Saint-Jacques, cathédrale de Montréal [Saint-Jacques-le-Majeur], septembre 1904.— Le Devoir, 1922–1931.— La Patrie, 1904–1931.— Le Progrès de Valleyfield (Salaberry-de-Valleyfield, Québec), 10 avril 1903.— Olivar Asselin, « le Trust des ciments et la Cie de ciment nationale », la Rente : guide de l’épargne et du placement (Montréal), 1er juill. 1924 : 4–8.— Assoc. catholique de la jeunesse canadienne-française, Association catholique de la jeunesse canadienne-française (Montréal, 1904) ; le Congrès de la jeunesse à Québec en 1908 (Montréal, 1909) ; le Problème industriel au Canada français : rapport officiel du Congrès industriel tenu par l’A.C.J.C. à Québec, les 1er, 2 et 3 juillet 1921 [...] (Montréal, 1922).— S[amuel] Bellavance, « Historique de notre association », le Semeur, 6 (1909–1910) : 86–92, 109–115 ; Pour préparer l’avenir (Montréal, 1914).— [Ovila Fournier], Un pionnier de l’économique au Québec : Joseph Versailles (1881–1931), le fondateur de Montréal-Est (Saint-Étienne-de-Bolton, Québec, 1974).— J.-E. Lapierre, « Feu Joseph Versailles », la Quinzaine musicale ([Montréal]), 1 (1930–1931) : 149.— Québec, Assemblée nationale, « Journal des débats » : www.assnat.qc.ca/fr/travaux-parlementaires/journaux-debats.html (consulté le 9 sept. 2014).— Laurier Renaud, la Fondation de l’A.C.J.C. : l’histoire d’une jeunesse nationaliste (Jonquière [Saguenay, Québec], 1972).— Isidore Robert et Jean Nil, « Compte rendu du congrès de 1904 », le Semeur, 1 (1904–1905) : 3–54.— Rumilly, Hist. de la prov. de Québec ; Hist. de Montréal.— Ville de Montréal, « Vieux-Montréal » : www.vieux.montreal.qc.ca (consulté le 6 avril 2010).

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Cite This Article

Harold Bérubé, “VERSAILLES, JOSEPH (baptisé Marie-Joseph-Louis de Gonzague Martin, dit Versailles),” in Dictionary of Canadian Biography, vol. 16, University of Toronto/Université Laval, 2003–, accessed 28 mars 2024, http://www.biographi.ca/en/bio/versailles_joseph_16E.html.

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Author of Article:   Harold Bérubé
Title of Article:   VERSAILLES, JOSEPH (baptisé Marie-Joseph-Louis de Gonzague Martin, dit Versailles)
Publication Name:   Dictionary of Canadian Biography, vol. 16
Publisher:   University of Toronto/Université Laval
Year of publication:   2017
Year of revision:   2017
Access Date:   28 mars 2024