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TELFER, WALTER, médecin et chirurgien, né en septembre 1800 à Hawick, Écosse, deuxième fils de William Telfer ; il épousa Euphemia Denham, et ils eurent une fille ; décédé le 7 mars 1857 à Toronto.

Walter Telfer fut envoyé jeune à Édimbourg « pour apprendre le commerce de la soierie ». Plus tard, il passa deux ans à la Jamaïque pour régler la succession d’un oncle, avant de commencer ses études de médecine. En 1824, il obtint son diplôme du Royal College of Surgeons of Edinburgh et immigra à Stamford (Niagara Falls, Ontario). L’année suivante, il s’installa à Niagara (Niagara-on-the-Lake) et se créa une grosse clientèle comprenant les troupes de la garnison, les gens de la prison du district et les pauvres. À partir de 1832, à titre de médecin sanitaire, il mit en application les règlements du bureau de santé de la ville. Telfer se joignit à d’autres personnes en 1832 dans une tentative infructueuse pour obtenir l’appui du Medical Board of Upper Canada afin de former une association professionnelle de médecine. Lui-même reçut du Medical Board of Upper Canada en juillet 1833 l’autorisation de pratiquer.

« Trouvant son champ d’activité [...] trop limité » à Niagara, Telfer alla s’installer en 1835 à Toronto, où il reprit l’exercice de sa profession. Personnage querelleur et ambitieux, il contesta publiquement la compétence d’autres chirurgiens et signa une pétition demandant l’élargissement du bureau médical. Bien qu’il se soit montré intéressé, Telfer ne fut pas nommé au bureau élargi en 1836. Par la suite, il se plaignit qu’étant « le plus vieux praticien de Toronto, à l’exception du docteur Widmer [Christopher Widmer], [...] le public déduira[it] tout naturellement qu’une conduite déplacée de [sa] part a[vait] dû être la raison pour laquelle on a[vait] préféré de plus jeunes praticiens ». En 1838, Telfer fut nommé au sein du Medical Board of Upper Canada où il agit à titre d’inspecteur de chirurgie. Jusqu’à sa mort, il siégea au College of Physicians and Surgeons of Upper Canada et au Medical Board qui lui succéda. Telfer occupa aussi le poste de chirurgien traitant au Toronto General Hospital et celui de médecin de la St Andrew’s Society et fut membre du conseil de direction de la Toronto Medico-Chirurgical Society, la première société médicale organisée de la province.

Telfer voulait le prestige qu’apportait la fonction. À partir de 1840, chaque fois que courut le bruit que la médecine serait enseignée au King’s College de Toronto, il posa sa candidature pour enseigner la chirurgie ou l’anatomie. Quand le temporaire Provincial Lunatic Asylum ouvrit ses portes à Toronto en 1841, il fit une demande pour obtenir le poste de surintendant médical, mais on lui préféra le docteur William Rees*. En 1844, Telfer, le docteur William Rawlins Beaumont* et le docteur Joseph Hamilton furent désignés pour rédiger séparément un rapport sur l’asile et faire des recommandations pour la création d’un établissement permanent. Telfer critiqua l’administration de Rees et l’usage fréquent qu’il faisait des saignées, de la vésication et des purges, pratiques médicales courantes qui, selon Telfer, « aggrav[aient] la maladie au lieu de la faire disparaître ». Lorsque Rees fut destitué en 1845, Telfer le remplaça comme surintendant.

Avant de prendre son poste, Telfer alla étudier le fonctionnement des asiles aux États-Unis et, plus tard, il se joignit à l’Association of Medical Superintendents of American Institutes for the Insane. Ce contact confirma sans aucun doute sa croyance dans une pratique humaine et dans les théories en vogue sur le traitement moral que Rees avait lui aussi adoptées. On rapporte que Telfer acceptait tous ceux qu’on envoyait à l’asile pour leur épargner d’être « enfermés dans des prisons où généralement on les trait[ait] avec cruauté ». Il diminua le surpeuplement de l’asile en transférant quelques patients dans des locaux de l’édifice du Parlement, lesquels ressemblaient « plutôt à une pension de famille ». Telfer continua de prescrire, comme le faisait Rees, des narcotiques et du sommeil. Il introduisit une thérapie du travail manuel et mit l’accent sur l’importance pour la guérison de l’instruction morale grâce à des occupations comme les offices religieux, la lecture, la danse et « tout divertissement [...] approprié ». Durant son mandat, Telfer affirma avoir obtenu un taux élevé de guérison.

Dans son travail, Telfer dut faire face à des problèmes d’autorité et de discipline au sein du personnel, et il s’en plaignit au conseil des commissaires de l’asile. L’économe de l’asile, Robert Cronyn, porta plainte devant les commissaires, accusant Telfer d’ivrognerie et de détournement de médicaments et de vivres. Par suite de ces accusations, Telfer fut démis de ses fonctions en 1848. Comme on refusait d’entendre sa défense, il répondit publiquement aux accusations par l’intermédiaire des journaux. Telfer contesta plusieurs des comptes rendus, dont celui de Cronyn qui, plus tard, fut lui-même destitué pour ivrognerie. Telfer accusa les commissaires de n’avoir pas tenu compte de ses plaintes antérieures. Il croyait que certains commissaires avaient fait affaire personnellement avec l’économe, tandis que d’autres voulaient le remplacer par leur propre candidat. La défense de Telfer et peut-être aussi l’influence politique du docteur John Rolph* dans la nomination controversée du successeur de Telfer, le docteur George Hamilton Park, provoquèrent une série de récriminations. L’Assemblée demanda qu’on produise les documents concernant le cas de Telfer, mais l’affaire n’eut pas de suite.

Walter Telfer retourna à la médecine privée et continua de pratiquer au Toronto General Hospital. Il consacrait chaque jour du temps en « dévotion, lectures religieuses et méditation », et demeura un personnage populaire, respecté pour son activité charitable et sa compétence en médecine.

Geoffrey Bilson

Academy of Medicine (Toronto), mss 137.— AO, RG 22, sér. 155, testament de Walter Telfer ; sér. 305, Euphemia Denham [Telfer].— APC, RG 5, A1 : 56425–56427, 65996, 65998, 70569–70570, 88245–88247, 88253–88255, 92151–92152, 113393–113395 ; B9, 62 : 260, 262, 506 ; C1, 21, file 210 ; 56, file 3512 ; 99, file 4865 ; 133, files 8125–8126, 8135 ; 139, file 5870 ; 167, file 11908 ; 178, file 13434 ; 201, file 16616 ; 223, file 20131 ; RG 7, G14, 10 : 4611.— Niagara Hist. Soc. Museum (Niagara-on-the-Lake, Ontario), B1, 1827–1832 (mfm aux AO).— Royal College of Surgeons of Edinburgh, Licenses, 1824.— American Journal of Insanity (Utica, N. Y.), 3 (1846–1847) : 87–88.— Canada, prov. du, Assemblée législative, App. des journaux, 1849, app. GGG.— Daily Colonist (Toronto), 10 mars 1857.— Gleaner (Niagara [Niagara-on-the-Lake]), 3 oct. 1825, 21 avril 1832, 20 mai, 13 juill. 1833.— Globe, 12, 16 août, 2, 20, 27, 30 sept. 1848, 12 mars 1857.— Niagara Herald, 1er sept. 1828.— Patriot (Toronto), 11 juill., 8, 15 déc. 1835.— Upper Canada Gazette, 11 juin 1835.— Laws of the Toronto Medico-Chirurgical Society, together with a catalogue of books in its library ; instituted 17th June, 1844 (Toronto, 1845).— Toronto directory, 1846–1847 : 73 ; 1850–1851 : 126 ; 1856 : 230.— Canniff, Medical profession in U.C., 63–65, 76–77, 85, 88–89, 107, 113, 164–165, 167, 213, 647–648.— [G. H. Park], Narrative of the recent difficulties in the Provincial Lunatic Asylum in Canada West ; dedicated to the Christian community, and to the presiding officers of the lunatic asylums in Europe and America (Toronto, 1849).— Robertson’s landmarks of Toronto, 1 : 437–438.

General Bibliography

Cite This Article

Geoffrey Bilson, “TELFER, WALTER,” in Dictionary of Canadian Biography, vol. 8, University of Toronto/Université Laval, 2003–, accessed 28 mars 2024, http://www.biographi.ca/en/bio/telfer_walter_8E.html.

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Author of Article:   Geoffrey Bilson
Title of Article:   TELFER, WALTER
Publication Name:   Dictionary of Canadian Biography, vol. 8
Publisher:   University of Toronto/Université Laval
Year of publication:   1985
Year of revision:   1985
Access Date:   28 mars 2024