DCB/DBC Mobile beta
+

As part of the funding agreement between the Dictionary of Canadian Biography and the Canadian Museum of History, we invite readers to take part in a short survey.

I’ll take the survey now.

Remind me later.

Don’t show me this message again.

I have already taken the questionnaire

DCB/DBC News

New Biographies

Minor Corrections

Biography of the Day

Confederation

Responsible Government

Sir John A. Macdonald

From the Red River Settlement to Manitoba (1812–70)

Sir Wilfrid Laurier

Sir George-Étienne Cartier

Sports

The Fenians

Women in the DCB/DBC

The Charlottetown and Quebec Conferences of 1864

Introductory Essays of the DCB/DBC

The Acadians

For Educators

The War of 1812 

Canada’s Wartime Prime Ministers

The First World War

MCGILLIVRAY, ALEXANDER, ministre presbytérien, né en 1801 à Croy, Inverness-shire, Écosse ; en 1837, il épousa Elizabeth McCormick Skinner qui lui donna 13 enfants ; décédé le 16 février 1862 à McLellan Brook, comté de Pictou, Nouvelle-Écosse.

Alexander McGillivray fréquenta l’école paroissiale, puis le King’s Collège à Aberdeen et il fut ordonné ministre de l’Église d’Écosse à Stornoway, dans l’île Lewis, le 25 avril 1832. La même année, il accepta l’invitation d’aller prêcher à ses compatriotes de la Nouvelle-Écosse et il émigra dans cette colonie. Après un bref séjour à Lochaber, dont il devint le premier pasteur résidant, il fut installé comme ministre à Barney’s River et Merigomish en 1833. Cinq ans plus tard, il obtint le pastorat de McLellan Mountain où il devait exercer son ministère jusqu’à sa mort.

Doux et bienveillant, McGillivray avait peu de goût pour la controverse religieuse. C’est en partie pour cette raison qu’il demeura en Nouvelle-Écosse après la scission de l’Église d’Écosse en 1843, alors que presque tous les autres ministres de cette Église retournaient au pays afin de remplacer ceux qui s’étaient joints à la nouvelle Église libre d’Écosse. Malgré les supplications de sa famille et des collègues qui partaient pour l’Écosse, il refusa de prendre part à l’exode ; il prêcha et administra les sacrements aux fidèles de l’Église d’Écosse qui avaient perdu leurs pasteurs. Pendant une dizaine d’années, il parcourut en « berger » solitaire de son Église les régions accidentées de l’est de la Nouvelle-Écosse et de l’Île-du-Prince-Édouard où les Highlanders venaient par milliers l’entendre prêcher en anglais et en gaélique. On croit qu’il fut, durant huit ans, le seul représentant de cette confession religieuse à œuvrer dans la partie est de la Nouvelle-Écosse. En 1853, son travail fut rendu plus facile par l’arrivée de G. W. Sprott, d’Alexander McLean et d’Allan Pollok, trois nouveaux ministres de l’Église d’Écosse qui, à sa demande, vinrent de ce pays pour lui prêter main-forte. McGillivray comprit qu’il fallait former un clergé autochtone : la même année, il réunit les fonds nécessaires pour envoyer George Monro Grant* et trois autres jeunes gens étudier à l’University of Glasgow en vue de se préparer au ministère.

Par son esprit d’abnégation et son caractère résolu, McGillivray s’attira l’affection de ses ouailles. En 1858, les dirigeants du Queen’s College à Kingston, dans le Haut-Canada, récompensèrent ses efforts en lui décernant un diplôme honorifique. Le revenu de sa ferme et le soutien de ses nombreux fidèles dans la province lui procurèrent également une assez grande aisance, et plusieurs de ses enfants reçurent une formation professionnelle. Son principal mérite, cependant, fut d’avoir su éviter les querelles religieuses et entretenir des relations cordiales avec les clercs et les laïques de l’Église libre ; il contribua de cette façon à susciter chez les presbytériens un esprit de conciliation qui allait permettre aux adeptes de cette Église, en Amérique du Nord britannique, de se regrouper en 1875.

A. Mackenzie

McLellan Mountain Presbyterian Church (McLellan Brook, N.-É.), records.— James Robertson, History of the mission of the Secession Church to Nova Scotia and Prince Edward Island from its commencement in 1765 (Édimbourg, 1847).— Eastern Chronicle (Pictou, N.-É.), 20 févr. 1862.— Novascotian, 24 févr. 1862.— John Doull, Reverend Alexander McGillivray, D.D. (Halifax, 1938).— W. L. Grant et Frederick Hamilton, Principal Grant (Toronto, 1904).— J. P. MacPhie, Pictonians at home and abroad (Boston, 1914).

General Bibliography

Cite This Article

A. A. MacKenzie, “MCGILLIVRAY, ALEXANDER,” in Dictionary of Canadian Biography, vol. 9, University of Toronto/Université Laval, 2003–, accessed 29 mars 2024, http://www.biographi.ca/en/bio/mcgillivray_alexander_9E.html.

The citation above shows the format for footnotes and endnotes according to the Chicago manual of style (16th edition). Information to be used in other citation formats:


Permalink:   http://www.biographi.ca/en/bio/mcgillivray_alexander_9E.html
Author of Article:   A. A. MacKenzie
Title of Article:   MCGILLIVRAY, ALEXANDER
Publication Name:   Dictionary of Canadian Biography, vol. 9
Publisher:   University of Toronto/Université Laval
Year of publication:   1976
Year of revision:   1977
Access Date:   29 mars 2024