DCB/DBC Mobile beta
+

DCB/DBC News

New Biographies

Minor Corrections

Biography of the Day

SYME, JAMES – Volume XI (1881-1890)

d. 18 April 1881 at Victoria, B.C.

Confederation

Responsible Government

Sir John A. Macdonald

From the Red River Settlement to Manitoba (1812–70)

Sir Wilfrid Laurier

Sir George-Étienne Cartier

Sports

The Fenians

Women in the DCB/DBC

The Charlottetown and Quebec Conferences of 1864

Introductory Essays of the DCB/DBC

The Acadians

For Educators

The War of 1812 

Canada’s Wartime Prime Ministers

The First World War

McDONALD, CHARLES, homme d’affaires, officier de milice, juge de paix et fonctionnaire, né le 24 juillet 1784 à Blair Atholl, Écosse, troisième fils de John McDonald et d’Amelia Cameron ; le 5 mars 1811, il épousa Mary Stone, et ils eurent trois fils et deux filles ; décédé le 7 octobre 1826 à Gananoque, Haut-Canada.

Les parents de Charles McDonald immigrèrent dans l’état de New York en ou avant 1787 et s’installèrent à Athol. Vers la fin du printemps de 1809, McDonald vint rejoindre dans le Haut-Canada deux amis qui travaillaient à Gananoque pour Thomas F. Howland, marchand de bois et représentant local de sir John Johnson. Howland embaucha également McDonald et lui proposa dès septembre de s’associer avec lui. Même si McDonald accueillit favorablement l’idée, il semble qu’elle ne se réalisa jamais. Cependant, il continua apparemment de travailler dans la région de Gananoque et, en 1811, il épousa Mary Stone, fille de Joel Stone, important propriétaire terrien et marchand. Quand la guerre de 1812 éclata, McDonald collaborait déjà avec son beau-père : ils exploitaient ensemble une entreprise prospère de bois et de vente au détail dans leur localité. McDonald accompagnait les trains de bois jusqu’à Québec pendant l’été tandis que Stone, resté à Gananoque, s’occupait des affaires locales et exerçait ses fonctions de receveur des douanes et de jugé de paix.

Durant la guerre, McDonald servit comme enseigne dans le régiment de Stone, le 2nd Leeds Militia. Pour lui, le plus clair de ces années se passa calmement à Gananoque, quoique certains historiens lui attribuent la construction des fortins de cette ville et de l’île Bridge (île Chimney). Ce fut une période de prospérité générale dont l’entreprise de Stone et de McDonald profita. Apparemment, Stone se retira en 1815 en louant à McDonald la terre qu’il possédait sur la rive ouest de la Gananoque. Cette année-là, McDonald ouvrit un magasin dans un immeuble voisin de sa maison et projeta de construire une nouvelle scierie pour remplacer celle de Stone, qui était vieille. En exploitation dès 1816, la scierie était, devait dire plus tard Robert Gourlay*, « d’un genre très supérieur [et] censément la meilleure des deux provinces ». En 1817, McDonald acquit le seul moulin à farine de la région, présumément de Thomas Howland ou de son frère.

Comme McDonald avait besoin d’aide pour soutenir l’expansion de son entreprise, il prit son frère John* comme associé à part entière et, le 17 janvier 1818, forma avec lui la C. and J. McDonald. Un autre de ses frères, Collin, se joignit à lui au même moment mais ne devint associé qu’en 1825, la société prenant alors le nom de C. and J. McDonald and Company. De 1818 à la fin des années 1820, la compagnie connut une croissance constante. Ses stocks de marchandises grossirent et se diversifièrent tandis que, de 1819 à 1822, son inventaire de bois à Gananoque et à Montréal doubla. Au cours de cette période, la compagnie fit l’acquisition d’une deuxième scierie le long de la Gananoque, en amont de la première. De plus, elle acheta des lots dans le canton de Leeds and Lansdowne (cantons de Front of Leeds and Lansdowne et de Rear of Leeds and Lansdowne) et dans celui de Pittsburgh.

L’acquisition de la terre de Johnson sur la rive est de la Gananoque, en 1825, marqua une étape importante pour l’entreprise. Cet achat assurait en effet aux McDonald la mainmise sur tous les droits de captation d’eau dans la partie inférieure de la rivière, ce qui allait permettre la construction d’un grand nombre de scieries et de moulins à farine. L’extension des tarifs préférentiels de la Grande-Bretagne au blé et à la farine du Canada qui se produisit de 1825 à 1827, incita les McDonald à investir dans ce nouveau secteur. Jusque-là, leur prospérité avait surtout reposé sur l’exploitation du bois mais, en décembre 1825, un nouveau moulin à farine était déjà en chantier. Ils faisaient aussi dresser des plans pour un nouveau barrage, pour l’élargissement du bief du moulin et pour un nouveau quai. Le nouveau moulin, qui commença à tourner dès juillet 1826, était selon un historien de l’endroit le plus grand de son genre dans la province. Cependant, Charles McDonald ne vécut pas assez longtemps pour le voir prospérer ; il mourut en octobre 1826.

La vie de McDonald était presque exclusivement centrée sur les affaires. Il fut bien milicien, juge de paix (à compter de 1821) et commissaire de l’école de Gananoque, mais c’étaient là des activités très secondaires et strictement locales. Apparemment, il se mêla peu de politique, par manque d’intérêt, ou de temps peut-être. Il aida pourtant les gens de sa région à rédiger des réponses au fameux questionnaire de Gourlay et les signa, mais elles ne furent jamais retournées à ce dernier. La vie personnelle de McDonald fut plutôt tragique. Plusieurs de ses enfants moururent en bas âge et, dès 1812, sa femme commença à souffrir d’« un dérangement mental à certaines périodes », selon les termes d’un membre de la famille. Conduite à New York en décembre 1821 pour y subir un traitement, elle revint chez elle en juillet 1822, son état s’étant alors amélioré. Elle survécut à son mari (elle mourut en 1838) mais elle eut toujours besoin de quelques soins. Seul un des trois fils de McDonald, William Stone, resta longtemps dans l’entreprise ; il y entra en 1833, devint associé l’année suivante et, en 1851, il en assumait la direction à la suite du départ de son oncle John.

Charles McDonald laissa peu de documents révélateurs de sa personnalité. Toutefois, William Smart*, le ministre presbytérien de Brockville qui prononça son oraison funèbre, rappela qu’il avait été « un époux et un père affectueux, un frère tendre, un ami chaleureux et un généreux bienfaiteur » et qu’il avait contribué « libéralement à l’école, aux classes de catéchisme et aux œuvres publiques de bienfaisance de la région ».

Catherine Shepard

AO, MS 519 ; MU 1760 ; RG 22, sér. 179, Charles McDonald.— APC, MG 23, HII, 1, vol. 2–4.— Kingston Chronicle, 1825–1826.

General Bibliography

Cite This Article

Catherine Shepard, “McDONALD, CHARLES,” in Dictionary of Canadian Biography, vol. 6, University of Toronto/Université Laval, 2003–, accessed 18 avril 2024, http://www.biographi.ca/en/bio/mcdonald_charles_6E.html.

The citation above shows the format for footnotes and endnotes according to the Chicago manual of style (16th edition). Information to be used in other citation formats:


Permalink:   http://www.biographi.ca/en/bio/mcdonald_charles_6E.html
Author of Article:   Catherine Shepard
Title of Article:   McDONALD, CHARLES
Publication Name:   Dictionary of Canadian Biography, vol. 6
Publisher:   University of Toronto/Université Laval
Year of publication:   1987
Year of revision:   1987
Access Date:   18 avril 2024