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Original title:  ARCHIVED - Angus McAskill (1825-1863) - Canadian Giants - Cool Canada - Library and Archives Canada

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McASKILL, ANGUS, fermier, homme d’affaires, « géant du Cap-Breton », né en 1825 dans l’île de Harris, dans les Hébrides, Écosse, l’un des 13 enfants de Norman McAskill et de Christina Campbell, mort célibataire le 8 août 1863 à Englishtown, Nouvelle-Écosse.

Aux environs de 1831, Angus McAskill immigra avec sa famille à l’île du Cap-Breton où son père croyait trouver un meilleur gagne-pain. Norman McAskill s’établit sur une ferme de 100 acres du côté sud de St Ann’s Harbour dans le district appelé « Englishtown », parce que ses habitants « ne parlaient pas le gaélique ».

Angus McAskill fréquenta durant quelques sessions l’école rurale dirigée par Alexander Munro, diplômé de King’s College, à Aberdeen en Écosse. McAskill n’était pas plus grand que les autres enfants, mais il continua de se développer. À 14 ans, on le désignait comme le grand jeune homme de St Ann’s ou Gille Mor ; il grandit encore passé la vingtaine, jusqu’au point où son père dut soulever le toit de la maison familiale pour hausser les plafonds de la cuisine et du vivoir. Angus travaillait avec son père et ses frères sur la ferme familiale. Il pratiquait également la pêche. Au sein d’une communauté de pionniers qui admirait la force physique et possédait plusieurs hommes forts, il était surnommé « le gros géant ». On racontait qu’il était capable de transporter une poutre de 60 pieds sur son épaule, embarquer un mât de 40 pieds sur un schooner, jeter un homme de 300 livres par-dessus une pile de bois de 10 pieds de haut et de 12 de large, et qu’il pouvait également enlever la proue d’une embarcation de pêche pendant qu’un groupe de pêcheurs s’amusaient à tirer la poupe dans le sens contraire et soulever des meules de moulin aussi facilement que des morceaux de sucre. Heureusement, il était « d’un naturel doux et paisible », et toujours serviable.

Lorsqu’en 1847 et 1848, des mauvaises récoltes entraînèrent une dépression économique en Nouvelle-Écosse, Angus accepta l’offre d’un visiteur de passage à St Ann’s d’entreprendre une tournée comme objet de curiosité. Il visita le Bas-Canada en juillet 1849 et les États-Unis, l’année suivante. Quand il eut atteint sa taille maximale, ses agents rapportèrent qu’il mesurait 7 pieds 9 pouces, pesait 425 livres, que ses épaules avaient 44 pouces de large et la paume de sa main 8 pouces de large et 12 de long. En 1863, il portait des bottes d’une longueur de 17 pouces et demi. Il avait des yeux enfoncés, d’un bleu clair, et une voix musicale, quoiqu’un peu caverneuse. Malgré sa taille gigantesque, il était très bien proportionné.

En 1852 et 1853, il fut exhibé aux États-Unis, où il est possible qu’il ait fait une visite au musée de P. T. Barnum à Philadelphie ou à New York ; en 1853, le géant parcourut les Antilles et Cuba. Toutefois, les narrations de sa rencontre avec la reine Victoria sont apocryphes. McAskill pariait fréquemment sur son habileté à lever des poids. On raconte souvent l’histoire de l’une de ces gageures : des promeneurs attardés sur un quai de la Nouvelle-Orléans ou de New York l’ayant défié de lever une ancre d’environ 2 700 livres, il y parvint et se promena avec celle-ci sur l’épaule. Cependant, en voulant la replacer sur le quai, sa main glissa et l’ancre tomba, le coinçant dessous.

Le géant retourna à St Ann’s vers 1854 avec une « jolie petite fortune » ; il acheta des fermes, ainsi qu’un moulin à farine, d’une partie du groupe qui avait émigré en Nouvelle-Zélande avec le révérend Norman McLeod. C’est McAskill qui, dit-on, mit sur pied le commerce de la pêche au saumon à St Ann’s. Il dirigea également un « magasin général » à Englishtown dans un édifice qu’il avait bâti à sa mesure et où il avait recours au troc pour la plus grande partie de ses affaires. McAskill mourut à la suite d’une longue maladie que les médecins de l’endroit qualifièrent de « fièvre cérébrale ».

Le Giant McAskill and Highland Pioneers’ Centennial Museum du Gaelic College of Celtic Folk Arts à St Ann’s perpétue le souvenir de ce géant dont il conserve des vêtements et des meubles.

Phyllis R. Blakeley

PANS, RG 1, 449/52 C, census of 1838 ; RG 20, C, nos 55s.— Victoria County Court of Probate (Baddeck, N.-É.), 1863, A24 (lettres d’affaires et inventaire des biens d’Anges McAskill).— Acadian Recorder, 15 août 1863.— Novascotian, 7oct. 1850, 11 avril 1853, 17 août 1863.— Yarmouth Herald (Yarmouth, N.-É.), 14 nov. 1850.— P. R. Blakeley, Nova Scotia’s two remarkable giants (Windsor, N.-É., 1970).— W. A. Deacon, The four Jameses (Ottawa, 1927), 123–149.— J. D. taillis, The Cape Breton giant ; a truthful memoir (Halifax, 1926).— Albert Almon, The Cape Breton giant [...], Cape Breton Mirror (Glace Bay, N.-É.), janv. 1952, 12–14 ; févr. 1952, 12s. ; mars 1952, 12s.

General Bibliography

Cite This Article

Phyllis R. Blakeley, “McASKILL, ANGUS,” in Dictionary of Canadian Biography, vol. 9, University of Toronto/Université Laval, 2003–, accessed 28 mars 2024, http://www.biographi.ca/en/bio/mcaskill_angus_9E.html.

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Author of Article:   Phyllis R. Blakeley
Title of Article:   McASKILL, ANGUS
Publication Name:   Dictionary of Canadian Biography, vol. 9
Publisher:   University of Toronto/Université Laval
Year of publication:   1976
Year of revision:   1977
Access Date:   28 mars 2024