DCB/DBC Mobile beta
+

DCB/DBC News

New Biographies

Minor Corrections

Biography of the Day

HARMON, DANIEL WILLIAMS – Volume VII (1836-1850)

d. 23 April 1843 in Sault-au-Récollet (Montreal North), Lower Canada

Confederation

Responsible Government

Sir John A. Macdonald

From the Red River Settlement to Manitoba (1812–70)

Sir Wilfrid Laurier

Sir George-Étienne Cartier

Sports

The Fenians

Women in the DCB/DBC

The Charlottetown and Quebec Conferences of 1864

Introductory Essays of the DCB/DBC

The Acadians

For Educators

The War of 1812 

Canada’s Wartime Prime Ministers

The First World War

MACDOUGALL, ALAN, ingénieur, né le 22 mai 1842 en Inde, troisième fils du lieutenant-colonel John Macdougall, d’Édimbourg ; en 1872, il épousa Emily Augusta McCaul, fille de John McCaul*, président du University College à Toronto, et ils eurent une fille et trois fils ; décédé le 23 avril 1897 à Exmouth, Angleterre.

Alan Macdougall fit ses études dans une école privée et à l’Edinburgh Academy, et il effectua en 1859 un stage auprès de l’ingénieur-conseil Charles Jopp. Une fois sa formation terminée en 1863, la North British Railway Company, en Écosse, l’engagea et en fit l’un de ses ingénieurs en résidence deux ans plus tard.

Macdougall vint au Canada en 1868, et il s’occupa des études préliminaires et des emplacements pour la construction du Toronto, Grey and Bruce Railway avant qu’on le nomme responsable adjoint des travaux. De 1871 à 1873, il surveilla la construction de la ligne secondaire North Grey de la Northern Railway Company of Canada ; adjoint de William Kingsford à partir de 1873, il fut chargé de la surveillance d’importants travaux d’amélioration portuaire et riveraine aux lacs Huron, Michigan et Supérieur et dans le Bas-Saint-Laurent pour le gouvernement du dominion. En 1877, il retourna à la North British Railway Company.

Macdougall revint au Canada en 1882 et fut nommé par la Compagnie du chemin de fer canadien du Pacifique ingénieur divisionnaire pour la construction de la ligne secondaire sud-ouest, au Manitoba. L’année suivante, il s’établit à titre d’ingénieur sanitaire à Toronto et se constitua une vaste clientèle ; il offrit ses services de conception et de consultation pour l’aménagement de réseaux d’égouts et d’aqueduc de nombreuses municipalités, dont St Catharines, Stratford, Goderich, Peterborough, Belleville, Port Arthur (Thunder Bay), Brandon, Calgary et Vancouver. On lui offrit le poste de responsable des services techniques de la ville de St John’s en reconnaissance de son aide lorsqu’une épidémie se déclara à cet endroit, mais il refusa.

En décembre 1883, Macdougall exécuta des travaux pour la ville de Toronto, puis il rédigea un rapport sur les conditions sanitaires de la baie d’Ashbridges. Nommé adjoint à l’ingénieur de la ville en mars 1887, il fit des études sur le réseau d’approvisionnement en eau, et procéda à des expériences concluantes pour la détermination de la direction et de la vélocité des courants dans le lac Ontario. Il retourna cependant à une clientèle privée en novembre 1888.

Macdougall était membre d’associations britanniques comme la British Institution of Civil Engineers, la Royal Society of Edinburgh et la Royal Scottish Society of Arts. Il suivit aussi de près les activités de la St Andrew’s Society de Toronto, et fut secrétaire du Canadian Institute durant dix ans. Principal organisateur et promoteur de la première association d’ingénieurs professionnels fondée au Canada en 1887, la Société canadienne des ingénieurs civils, Macdougall fut membre de son conseil durant plusieurs années. En 1894, on l’élut vice-président.

Macdougall travailla sans répit pour que l’on reconnaisse aux ingénieurs un statut légal et social similaire à celui que l’on accordait aux praticiens du droit et de la médecine. Examinateur externe en génie civil à la University of Toronto de 1870 à 1872, et de 1885 à 1887, il prôna l’adoption d’un code d’éthique professionnelle au sein de la société pour réglementer la concurrence entre les ingénieurs. En 1887, il tenta de constituer la société en organisme autonome d’accréditation et de réglementation (société fermée), initiative à laquelle s’opposèrent Thomas Coltrin Keefer*, John Kennedy* et d’autres ingénieurs de renom, qui voyaient plutôt cette association comme une société savante. Estimant qu’il était naturel et nécessaire d’en faire une société fermée pour arriver à faire reconnaître le génie comme une profession, Macdougall mena une campagne vigoureuse, malgré sa santé chancelante, en faveur de l’adoption de lois restrictives en matière d’accréditation professionnelle. Nommé président d’un comité spécial de la société en 1893, il persuada les membres de son organisme d’exercer des pressions auprès des gouvernements provinciaux pour faire adopter des projets de loi en ce sens, afin de contrôler et de réglementer tous les aspects de la pratique professionnelle et de hausser les normes par la délivrance d’autorisations d’exercer.

Le gouvernement manitobain se dota en 1896 de la première loi nord-américaine d’accréditation en génie. Un an plus tard, la province de Québec faisait de même. Même si elles n’eurent pas les résultats voulus, ces lois donnèrent lieu à l’adoption, dès la fin de la Première Guerre mondiale, de la législation qui reconnaissait le génie comme une profession. À cet égard, on peut considérer Alan Macdougall comme l’un des pères du professionnalisme dans le domaine du génie canadien et, en conséquence, comme une figure importante dans l’avancement des professions au Canada.

J. Rodney Millard

Entre autres, Alan Macdougall est l’auteur de : « The professional status : a plea for a close corporation », Canadian Soc. of Civil Engineers, Trans. (Montréal), 6 (1892) : 98–113.

AN, MG 28, 1277, council minutes, 4 mars 1886 (pièce jointe, s.d.) ; 24 févr. 1887 : 3–4, 10 ; 8 oct. 1895 : 236–237 ; membership files ; scrapbook n° 1.— UTFL, ms coll. 41.— Canadian Engineer (Toronto), 5 (1897–1898) : 51.— Canadian Institute, Proc. (Toronto), nouv. sér., 1 ([1895–1898]) : 94.— Canadian Soc. of Civil Engineers, Trans., 2 (1888)–11 (1897).— Engineering News and American Railway Journal (New York), 36 (1896) : 123–124.— Institution of Civil Engineers, Minutes of Proc. (Londres), 129 (1897) : 375–376.— School of Practical Science, Engineering Soc., Papers (Toronto), n° 7 (1893–1894) : 10.— J. R. Millard, The master spirit of the age : Canadian engineers and the politics of professionalism, 1887–1922 (Toronto, 1988).— C. R. Young, Early engineering education at Toronto, 1851–1919 (Toronto, 1958), 19.

General Bibliography

Cite This Article

J. Rodney Millard, “MACDOUGALL, ALAN,” in Dictionary of Canadian Biography, vol. 12, University of Toronto/Université Laval, 2003–, accessed 23 avril 2024, http://www.biographi.ca/en/bio/macdougall_alan_12E.html.

The citation above shows the format for footnotes and endnotes according to the Chicago manual of style (16th edition). Information to be used in other citation formats:


Permalink:   http://www.biographi.ca/en/bio/macdougall_alan_12E.html
Author of Article:   J. Rodney Millard
Title of Article:   MACDOUGALL, ALAN
Publication Name:   Dictionary of Canadian Biography, vol. 12
Publisher:   University of Toronto/Université Laval
Year of publication:   1990
Year of revision:   1990
Access Date:   23 avril 2024