DCB/DBC Mobile beta
+

As part of the funding agreement between the Dictionary of Canadian Biography and the Canadian Museum of History, we invite readers to take part in a short survey.

I’ll take the survey now.

Remind me later.

Don’t show me this message again.

I have already taken the questionnaire

DCB/DBC News

New Biographies

Minor Corrections

Biography of the Day

LESAGE, DAMASE – Volume XV (1921-1930)

b. 28 March 1849 in Sainte-Thérèse-de-Blainville (Sainte-Thérèse), Lower Canada

Confederation

Responsible Government

Sir John A. Macdonald

From the Red River Settlement to Manitoba (1812–70)

Sir Wilfrid Laurier

Sir George-Étienne Cartier

Sports

The Fenians

Women in the DCB/DBC

The Charlottetown and Quebec Conferences of 1864

Introductory Essays of the DCB/DBC

The Acadians

For Educators

The War of 1812 

Canada’s Wartime Prime Ministers

The First World War

HARRIS, THOMAS DENNIE, marchand et fonctionnaire, né de parents anglais le 30 octobre 1803 à Boston, Mass. ; il épousa en 1827 Lucy (Lucille, Lucinda)Charles, de Montréal, qui lui donna 12 enfants ; décédé le 18 janvier 1873 à Toronto, Ont.

Thomas Dennie Harris émigra à Montréal en 1817 et travailla à la quincaillerie de John Frothingham. Il alla s’installer à Kingston en 1825, puis à York (Toronto) en 1829, où il fut gérant d’une succursale de la quincaillerie de John Watkins, de Kingston. En 1832, il s’associa avec Watkins pour gérer cette succursale. Ils se séparèrent en juillet 1838, et Harris continua à faire des affaires comme grossiste et comme détaillant. Il prit plus tard comme associé son fils aîné, William Robert, et la firme adopta le nom de Harris and Son. En 1859, Harris était déjà retiré des affaires, mais le commerce devait encore exister pendant environ sept ans sous le nom de Harris, Evans and Company, car William Robert Harris s’était associé avec John J. Evans, un ancien employé de la maison.

À Montréal et à Kingston, Harris avait fait partie des corps de sapeurs-pompiers volontaires. Dès son arrivée à York, il entra dans le corps de sapeurs-pompiers de cette ville et, à la réorganisation de la Toronto Fire Brigade en mars 1838, il en fut nommé l’ingénieur en chef. Cet emploi n’était pas rétribué, mais exigeait sa présence à chaque incendie et la rédaction de rapports détaillés, qu’il établissait avec la conscience qui le caractérisait. Mais, en 1841, épuisé, il se démit de ces fonctions, au grand désappointement de ses concitoyens. Dans les années qui suivirent, il forma et dirigea de nouveaux corps de sapeurs-pompiers et fut président de la Home District Mutuel Fire Insurance Company. Au milieu des années 60, Harris était l’agent à Toronto de la Home and Colonial Life and Fire Insurance Company. La ville de Toronto fut éprouvée par le feu lors du grand incendie d’avril 1849, et Harris perdit son magasin ; l’église St James, dont il était marguillier, fut rasée et Harris en dirigea la reconstruction. Il surveilla également, à partir de 1844, les travaux du cimetière St James, pour lequel il importa, en 1861, une chapelle en fer forgé.

Il fut membre du Board of Trade de Toronto à partir des années 1830 et en devint le président en 1864. Il représenta cet organisme au sein de la Toronto Harbour Commission de 1854 à 1864, puis de 1866 à 1869. Il fut président de cette commission en 1863 et en 1864, puis maître du port de Toronto de 1870 à 1872, date à laquelle il abandonna ses fonctions pour des raisons de santé. Il avait également été depuis les années 1830 trésorier du Commercial Newsroom, lieu de rencontre et salle de lecture que fréquentaient surtout des commerçants. Il fut trésorier du Toronto Athenaeum dès qu’il fut fondé en 1845. Le Toronto Athenaeum absorba bientôt le Newsroom, puis à son tour fusionna, en 1855, avec le Canadien Institute.

Harris contribua à mettre sur pied ou à soutenir plusieurs entreprises. Il fut président de la première compagnie de télégraphe du Canada, la Toronto, Hamilton, Niagara and St Catharines Electro-Magnetic Telegraph Company, depuis sa fondation en 1846 jusqu’au jour où, en 1852, elle fut absorbée par la Compagnie du télégraphe de Montréal. Il fut, pendant de longues périodes, membre des conseils d’administration de la British America Assurance Company, de la Colonial Life Assurance Company, de la Toronto Building Society et de la Canada Permanent Building and Savings Society. Il servit fréquemment d’arbitre dans le règlement de litiges commerciaux.

C’est en 1838 et en 1839 qu’Harris se distingua tout particulièrement dans sa participation à l’activité commerciale de la ville, lorsque les banques suspendirent les paiements en espèces, entravant ainsi le commerce à cause du manque d’argent liquide. Harris émit alors de jolies petites coupures imprimées, appelées « Harris shinplasters », qui servaient de monnaie et pouvaient, pour des sommes d’un dollar ou plus, être échangées au pair contre des billets de banque. Plusieurs milliers de dollars furent ainsi mis en circulation. Il fut le seul à émettre des coupures de ce genre et l’un des trois seuls marchands de son époque qui fabriquèrent des jetons métalliques pour servir de petite monnaie.

Harris était plutôt un organisateur qu’un spéculateur, dirigeant la reconstruction ou l’entretien du port et faisant marcher le commerce avec ses « shinplasters ». Il ne rechercha en aucune façon la notoriété, allant jusqu’à refuser un poste de magistrat, et n’eut jamais la tentation de parler en public. Il ne fut jamais membre de synode ni candidat au conseil municipal. C’était un admirateur de Benjamin Franklin (originaire de Boston lui aussi), et il offrit un portrait de ce dernier au Toronto Mechanics’ Institute, à la création de cet organisme. Son activité constante, son sens pratique et son esprit rigide, ainsi que son sens du devoir civique, rappellent le « Poor Richard » de Franklin.

Barrie Dyster

APC, FO 5, A1, 17 août 1836.— Metropolitan Toronto Board of Trade, Council, procès-verbaux.— MTCL, Consumers’ Gas Company papers, listes des actionnaires 1855 ; Toronto Mechanics’ Institute papers, 1832.— PAO, Toronto city council papers, 1838–1846.— St James’ Cemetery (Toronto).— Church Herald (Toronto), 23 janv. 1873.— Globe (Toronto), 25 janv., 27 nov. 1860, 20 janv. 1873.— Mail (Toronto), 20 janv. 1873.— Patriot (Toronto), 30 janv., 4 sept. 1838.— Town of York, 1815–1834 (Firth).— Brown’s Toronto general directory, 1856 [...] (Toronto, [1856]).— Caverhill’s Toronto city directory, for 1859–60 [...], W. C. F. Caverhill, édit. (Toronto, s.d.).— Brown’s Toronto general directory, 1861 [...] (Toronto, [1861]).— Landmarks of Toronto (Robertson), I : 300s. ; II : 575s.— F. H. Armstrong, The first great fire of Toronto, 1849, Ont. Hist., LIII (1961) : 201 221 ; The rebuilding of Toronto after the great fire of 1849, Ont. Hist., LIII (1961) : 233–249.— Ernest Green, Canada’s first electric telegraph, Ont. Hist., XXIV (1927) : 366–372.

General Bibliography

Cite This Article

Barrie Dyster, “HARRIS, THOMAS DENNIE,” in Dictionary of Canadian Biography, vol. 10, University of Toronto/Université Laval, 2003–, accessed 28 mars 2024, http://www.biographi.ca/en/bio/harris_thomas_dennie_10E.html.

The citation above shows the format for footnotes and endnotes according to the Chicago manual of style (16th edition). Information to be used in other citation formats:


Permalink:   http://www.biographi.ca/en/bio/harris_thomas_dennie_10E.html
Author of Article:   Barrie Dyster
Title of Article:   HARRIS, THOMAS DENNIE
Publication Name:   Dictionary of Canadian Biography, vol. 10
Publisher:   University of Toronto/Université Laval
Year of publication:   1972
Year of revision:   1972
Access Date:   28 mars 2024