DCB/DBC Mobile beta
+

DCB/DBC News

New Biographies

Minor Corrections

Biography of the Day

ARMOUR, REBECCA AGATHA – Volume XII (1891-1900)

d. 24 April 1891 in Fredericton

Confederation

Responsible Government

Sir John A. Macdonald

From the Red River Settlement to Manitoba (1812–70)

Sir Wilfrid Laurier

Sir George-Étienne Cartier

Sports

The Fenians

Women in the DCB/DBC

The Charlottetown and Quebec Conferences of 1864

Introductory Essays of the DCB/DBC

The Acadians

For Educators

The War of 1812 

Canada’s Wartime Prime Ministers

The First World War

HAMILTON, WILLIAM, fondeur, mécanicien et inventeur, né en 1810 à Lasswade, dans le comté de Midlothian, en Écosse, décédé le 28 novembre 1880 à Toronto, Ont.

Après avoir passé sept ans en apprentissage chez un fondeur en Écosse, William Hamilton alla habiter en Angleterre en 1834. Il travailla alors successivement dans trois usines : à Manchester pour le Liverpool and Manchester Railway, à Patricroft à la Bridgewater Foundry et à Swindon pour le Great Western Railway. Il fut modeleur chez James Nasmyth et, après 1840, chez Daniel Gooch. C’est avec ces deux dernières personnes qu’il apprit les techniques des machines à fabriquer les outils et actionnées à la vapeur.

C’est avec 23 années d’expérience en « génie mécanique » que Hamilton arriva à Toronto en octobre 1850 avec sa femme, leurs deux fils et leurs deux filles. Il travail la alors pour James Good, puis pour James Rogers Armstrong. En 1851 ou en 1852, il créa, en association avec son fils William, la St Lawrence Foundry, Engine Works, and Machine Shop ; cette usine se spécialisait dans les pièces coulées et dans les machines à vapeur. Ces dernières étaient en grande demande dans la province du Canada, et on en importa 340 entre 1853 et 1857, dont la moitié était des locomotives. Les fonderies de Toronto devaient se contenter alors de produire surtout des pièces de fonte. En 1852, l’Ontario, Simcoe and Huron Union Railroad (qui devint plus tard le Northern Railway) commanda à James Good la première locomotive qui devait être construite à Toronto et William Hamilton n’obtint qu’une commande pour des chaises de fer et pour d’autres accessoires. Pourtant, malgré l’énorme concurrence qui régnait, l’avoir de Hamilton doubla entre 1856 et 1857, en 1858–1859 et à nouveau en 1860–1861. En 1861, il employait 40 ouvriers et produisit des pièces coulées, des boulons et des écrous pour chemins de fer pour une valeur globale de $37 000.

Quand en 1861 la guerre de Sécession éclata, les usines américaines travaillèrent à fabriquer le matériel de guerre et les Canadiens durent fabriquer eux-mêmes la machinerie dont ils avaient besoin. Hamilton acheta alors un générateur de vapeur beaucoup plus grand, et ses ateliers furent parmi les premiers au Canada à produire des installations complètes d’outillages utilisant la vapeur comme force motrice. Pendant la guerre de Sécession, il fabriqua la génératrice et les laminoirs de la Steel, Iron and Railway Works Company de Toronto, ainsi que la génératrice et la machinerie de la Toronto Knitting and Yarn Factory. Vers 1865, il inventa et commença de fabriquer son « boulon à éclisse » qui réduisit le nombre d’accidents de chemin de fer causés par le jeu que prenaient les rails du fait qu’ils étaient mal assujettis aux traverses.

Les techniques de production de Hamilton tranchaient énormément sur celles utilisées alors à Toronto. Good, par exemple, fabriquait depuis 1830 ce que l’on pouvait considérer comme des machines entièrement faites à la main. Hamilton, par contre, tout en conservant de nombreux artisans des plus qualifiés, utilisait en plus grand nombre des machines-outils, et ses techniques attiraient chez lui des mécaniciens, des inventeurs et des mouleurs hautement qualifiés, notamment James Martin, père. La production de Hamilton était des plus diverses et allait, par exemple, de la clôture d’Osgoode Hall à Toronto, jusqu’à des roues et des wagons de chemin de fer, en passant par des machines à vapeur, des chaudières pour les usines et les navires, et des dragues à vapeur pour curer les ports.

Hamilton fut rarement propriétaire des terrains sur lesquels étaient construits ses ateliers, qui n’étaient que des bâtiments de bois, et il souffrit beaucoup financièrement des différentes crises économiques. Il fut presque ruiné par l’incendie qui détruisit son usine principale en 1876. Il perdit la direction de la St Lawrence Foundry en 1879, mais continua d’exploiter la Don Foundry à Toronto.

Le 21 octobre 1865, Hamilton avait épousé en secondes noces une jeune veuve, Anne Kilgallen Erlan, et avait adopté ses deux fils. Une fille de Hamilton épousa le distillateur Henry Gooderham.

Geo. Mainer

APC, FO 31, A1, 1861, Toronto, quartier St Lawrence ; FO 31, A1, 1871, Toronto, quartier St Lawrence.— City of Toronto Archives, rôles d’évaluation, 1849–1880.— Little Trinity Church (Toronto), registres des baptêmes, mariages et sépultures.— St James’ Cemetery (Toronto), registres des sépultures, 1880.— Daily Colonist (Toronto), 3 févr. 1852.— Globe (Toronto), 1 déc. 1880.— Mail (Toronto), 30 nov. 1880.— City of Toronto directory, for 1867–8 [...], James Sutherland, compil. (Toronto, 1867), 328, 384.— Hist. of Toronto and county of York, I : 386.

General Bibliography

Cite This Article

Geo. Mainer, “HAMILTON, WILLIAM,” in Dictionary of Canadian Biography, vol. 10, University of Toronto/Université Laval, 2003–, accessed 24 avril 2024, http://www.biographi.ca/en/bio/hamilton_william_10E.html.

The citation above shows the format for footnotes and endnotes according to the Chicago manual of style (16th edition). Information to be used in other citation formats:


Permalink:   http://www.biographi.ca/en/bio/hamilton_william_10E.html
Author of Article:   Geo. Mainer
Title of Article:   HAMILTON, WILLIAM
Publication Name:   Dictionary of Canadian Biography, vol. 10
Publisher:   University of Toronto/Université Laval
Year of publication:   1972
Year of revision:   1972
Access Date:   24 avril 2024