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Original title:  Norman Bethune. From "The Canadian album : men of Canada; or, Success by example, in religion, patriotism, business, law, medicine, education and agriculture; containing portraits of some of Canada's chief business men, statesmen, farmers, men of the learned professions, and others; also, an authentic sketch of their lives; object lessons for the present generation and examples to posterity", Volume 1. 
Source: https://archive.org/details/canadianalbummen01cochuoft/page/40/mode/2up

Source: Link

BETHUNE, NORMAN, médecin, professeur de médecine et administrateur scolaire, né le 13 août 1822 à Moose Factory (Ontario), fils d’Angus Bethune*, trafiquant de fourrures au service de la North West Company et de la Hudson’s Bay Company, et de Louisa McKenzie ; en 1851, il épousa Janet Ann Nicolson, et ils eurent trois fils et quatre filles, puis Helen King, veuve du docteur Winer de Hamilton, Ontario ; décédé le 12 octobre 1892 à Toronto.

Le père de Norman Bethune, trafiquant de fourrures prospère, avait des relations familiales, par ses frères, avec l’élite sociale et politique du Haut-Canada. En 1840, il s’installa à Toronto avec sa famille et fit entrer Norman à l’Upper Canada College. De 1842 à 1845, Bethune étudia au King’s College de Toronto en vue d’obtenir un diplôme en lettres, puis il s’inscrivit à l’école de médecine du collège en 1845–1846. Comme bien d’autres jeunes hommes ambitieux, il se rendit à Londres pour parfaire sa formation au King’s College et au Guy’s Hospital, après quoi on l’admit au Royal College of Surgeons en 1848.

De retour à Toronto après un voyage à la baie d’Hudson en 1849, Bethune se joignit à quatre autres médecins pour fonder la troisième école de médecine de la ville : l’Upper Canada School of Medicine (les deux autres étaient la Toronto School of Medicine de John Rolph* et le King’s College). C’est ainsi qu’il fut initié à la politique éducationnelle. La sécularisation du King’s College, devenu la University of Toronto en 1850, enragea tellement l’évêque John Strachan* qu’il entreprit de fonder une université affiliée à l’Église d’Angleterre comme solution de rechange à l’enseignement « athée » dispensé par l’établissement qui relevait de l’État. Bethune et ses collègues Edward Mulberry Hodder*, James Bovell*, Henry Melville, William Hallowell et Francis Badgley*, tous de loyaux anglicans, proposèrent à l’évêque de faire de leur école la faculté de médecine du nouveau collège, qu’on appellerait Trinity. Les cours débutèrent à l’automne de 1850. Professeur d’anatomie et de physiologie, Bethune allait occuper le poste de doyen en 1855–1856. Entre les années 1851 et 1854, il collabora aussi à l’Upper Canada Journal of Medical, Surgical and Physical Science, publié par ses collègues du Trinity College.

Tout au long des années 1850, les écoles de médecine de Toronto soulevèrent la controverse. En 1853, on abolit la faculté de médecine de la University of Toronto ; il ne restait donc en lice que la faculté de médecine du Trinity College et la Toronto School of Medicine [V. William Thomas Aikins]. En qualité d’école privée, la faculté de médecine du Trinity College comptait sur les frais de scolarité imposés aux étudiants pour payer les salaires des professeurs, les fournitures et la location ou la construction de nouveaux locaux. En 1856, les professeurs annoncèrent qu’ils donneraient des cours à des « étudiants occasionnels » sans que ceux-ci soient obligés de témoigner de leur appartenance à l’Église d’Angleterre pour obtenir leur diplôme. Le conseil du Trinity College, dirigé par l’évêque Strachan, demanda alors des comptes aux médecins pour avoir pris cette décision. À titre de doyen, Bethune répondit à la critique et, le 2 juillet, il remit au conseil la démission générale de la faculté.

Comme la plupart de ses collègues, Bethune se joignit à la Toronto School of Medicine, qui mit fin à son affiliation au Victoria College de Cobourg [V. John Rolph] au mois d’octobre de la même année. Il y enseigna l’anatomie descriptive vers la fin des années 1850, puis partit avec sa famille pour Édimbourg, où il pratiqua la chirurgie après en avoir obtenu l’autorisation du Royal College of Surgeons en 1860. L’année précédente, il avait étudié quelque temps à Strasbourg, en France, et après la bataille de Solferino il aida à soigner les blessés. En 1869, de retour à Toronto, il enseignait les principes et la pratique de la médecine au Victoria College. Il était d’accord pour négocier le rétablissement de l’école de médecine du Trinity College à condition qu’aucune barrière religieuse ne soit imposée. Lorsque cette condition fut remplie et que l’école rouvrit ses portes en 1871, il accepta le poste de professeur de chirurgie, qu’il conserva jusqu’en 1881.

On sait peu de choses des dix dernières années de la vie de Norman Bethune, sauf qu’en 1888 il était enregistré comme médecin consultant pour le Toronto General Hospital. Son fils aîné et sa seconde femme moururent pendant ces années-là, et il déménagea souvent avec sa famille. Sa carrière avait embrassé la période pendant laquelle s’est effectuée la séparation de la religion et de la science en même temps que les écoles privées de médecine étaient graduellement subventionnées par l’État : toute cette évolution mena d’ailleurs à la réouverture, en 1887, de la faculté de médecine de la University of Toronto. Le petit-fils de Bethune, Henry Norman Bethune*, lui aussi médecin, devait parvenir à la célébrité pour son apport à la technique du pneumothorax et en exerçant sa profession en Chine pour l’armée de Mao Tsê-Tung, de 1937 à 1939.

Heather MacDougall

AN, RG 31, C1, 1881, Toronto.— AO, MU 3023, W. B. Geikie, history of Trinity Medical College, 1906.— Trinity College Arch. (Toronto), Council minutes, 24 juin 1856 ; Geneal. file, Bethune family.— Canada Lancet (Toronto), 3 (1870–1871) : 337.— Canadian album (Cochrane et Hopkins).— Canadian almanac, 1859–1860.— Toronto directory, 1850–1889.— Trinity Medical College, Announcement (Toronto), 1871–1881 (copies aux Trinity College Arch.).— William Canniff, The medical profession in Upper Canada, 1783–1850 [...] (Toronto, 1894 ; réimpr., 1980).— Hist. of Toronto, 2 : 9.— G. W. Spragge, « The Trinity Medical College », OH, 58 (1966) : 63–98.

General Bibliography

Cite This Article

Heather MacDougall, “BETHUNE, NORMAN,” in Dictionary of Canadian Biography, vol. 12, University of Toronto/Université Laval, 2003–, accessed 18 avril 2024, http://www.biographi.ca/en/bio/bethune_norman_12E.html.

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Author of Article:   Heather MacDougall
Title of Article:   BETHUNE, NORMAN
Publication Name:   Dictionary of Canadian Biography, vol. 12
Publisher:   University of Toronto/Université Laval
Year of publication:   1990
Year of revision:   1990
Access Date:   18 avril 2024