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BARR, ROBERT, instituteur et fonctionnaire, né le 29 décembre 1831 à Leeds, Angleterre, troisième fils de John Barr et d’Elizabeth Wilkinson Tarbotton ; le 29 juillet 1852, il épousa Harriet Mallinson, et ils eurent une fille et un fils ; décédé le 24 ou le 25 mai 1897 près de Bradford, Angleterre.

Fils d’un maître imprimeur de Leeds, Robert Barr devint « professeur assistant » à « l’école commerciale de jour » de William Kay. Élu le 6 août 1851 directeur adjoint de la Leeds Moral and Industrial Training School, établissement destiné aux orphelins et aux enfants abandonnés, Barr en prit la responsabilité dès novembre. D’après Samuel Smiles, du Leeds National Railway, il donna « entière satisfaction » au comité d’administration de l’assistance publique jusqu’à ce qu’il exprime « son vif désir d’épouser la gouvernante du même établissement ». Comme le comité lui en refusait l’autorisation, il posa sa candidature au poste d’« instituteur à l’île de Vancouver », poste offert par Kenneth McKenzie* qu’on venait de nommer régisseur de la future Craigflower Farm, près d’Esquimalt. Choisi parmi 75 candidats au début de juillet 1852, Barr démissionna immédiatement de son poste de Leeds, épousa la gouvernante, et tous deux se joignirent au groupe de colons que McKenzie avait recrutés et qui atteignirent l’île de Vancouver le 16 janvier 1853.

Pour nommer Barr, McKenzie avait consulté le comité de Londres de la Hudson’s Bay Company, puisque le salaire de £50 par an de l’instituteur devait provenir d’un fonds en fiducie que la compagnie avait établi en 1849 grâce à une subvention de Londres, et qui était destiné aux dépenses publiques de la colonie. Sitôt Barr arrivé, le gouverneur James Douglas*, administrateur du fonds, requit ses services pour l’école coloniale qu’il venait d’ouvrir au fort Victoria (Victoria) l’année précédente et qu’il avait confiée à Charles Bailey. Les gens de McKenzie durent donc se passer d’instituteur pendant presque deux ans. En privé, les administrateurs de la Hudson’s Bay Company compatissaient à leur sort, mais il reste que Douglas était dans son droit. L’expérience de Barr s’avéra fort utile au gouverneur, qui était déterminé à répandre l’instruction publique dans la colonie.

Le 31 mars 1853, le Conseil de l’île de Vancouver désigna John Tod* et Barr pour superviser la construction d’une école dans une réserve gouvernementale de dix acres dans le village de Victoria, à environ un mille du fort. Vers la fin de l’été, le bâtiment était si avancé que Douglas put muter Bailey à Nanaimo pour qu’il y ouvre une école, dont cette localité avait grand besoin. En octobre, le gouverneur signalait que, même si « les aménagements intérieurs n’[étaient] pas encore terminés », Barr vivait à l’école de Victoria et avait « 33 élèves qui [faisaient] des progrès satisfaisants ».

Trois ans plus tard, ce nombre était réduit de moitié, ce qui diminua d’autant les droits de scolarité que Barr percevait pour arrondir son salaire. Un rapport officiel du 30 novembre 1856 que présenta le révérend Edward Cridge ne fait état que de 17 élèves, tous des garçons, dont 9 étaient pensionnaires. L’école avait perdu la faveur des employés de la Hudson’s Bay Company, « en raison surtout, alléguaient-ils, de l’irrégularité de la présence du maître », que Cridge attribuait en partie du moins « à [ses] autres devoirs, qui l’obligeaient à s’absenter ».

Barr s’occupait en effet de diverses affaires communautaires, comme le Patriotic Fund, destiné aux familles des victimes britanniques de la guerre de Crimée, et le Nightingale Fund. Plus encore, à l’inauguration de la première chambre d’Assemblée de l’île de Vancouver par le gouverneur Douglas le 12 août 1856, on nomma Barn greffier pro tempore. Selon le témoignage de la chambre, il s’acquitta de ses devoirs « de la façon la plus exemplaire ».

Le contrat de cinq ans que Robert Barr avait signé avec la Hudson’s Bay Company expirait en août 1857, mais vers la fin de 1856 il avait décidé de démissionner et de retourner en Angleterre. Durant les quatre années passées dans la colonie, ses finances ne s’étaient pas améliorées, la santé de sa femme n’avait pas toujours été bonne, et il avait maintenant deux enfants à sa charge. La pénurie d’instituteurs était si criante que Douglas espérait le garder et pensait qu’il pourrait bien « changer d’idée » avant qu’il ne soit en mesure de partir. Mais le 4 mars 1857 Barr s’embarquait pour Londres avec sa famille et, à la fin de juillet, il était de retour à Leeds, où sa belle-mère exploitait une imprimerie. Il prit l’affaire en main pendant quelque temps, mais vers 1861 il s’installa dans la ville voisine de Bradford et reprit son ancienne profession. En 1865, il ouvrit la Clarendon Academy, qu’il dirigea pendant plus de 20 ans. Il semble que vers la fin de sa vie Barr ait sombré dans l’alcoolisme. Il n’avait plus d’emploi régulier et, en 1896, il passa six mois dans une maison pour alcooliques à Londres. Le 25 mai 1897, on trouva son corps dans le Leeds and Liverpool Canal à Shipley, près de Bradford. Des témoins à l’enquête déclarèrent qu’il avait été « complètement ivre » les jours qui précédèrent sa mort ; on ne découvrit aucun signe de violence ni « aucun indice qui prouvait de façon concluante qu’il s’était suicidé ». Ce sont d’anciens élèves de la Clarendon Academy qui organisèrent ses funérailles.

Dorothy Blakey Smith

Bradford Central Library, Local Studies Dept. (Bradford, Angl.), C. A. Federer coll., Clarendon Academy pamphlets.— PABC, A/C/20/Vi2–4, 7 ; Add. mss 2431, box 1, files 5, 35 ; box 3, files 21, 25 ; box 6, files 1–12 ; C/AA/10.4/1.— PAM, HBCA, A.5/21 : f90 ; A.10/42 : f102 ; A.11/76a : fo 375 ; C.1/977 : fo 3d.— St Peter-at-Leeds Church (Leeds, Angl.), Reg. of marriages, 3 mai 1826.— The annals and history of Leeds, and other places in the county of York, from the earliest period to the present time, John Mayhall, compil. (Leeds, 1860).— M. C. Ella, « The diary of Martha Cheney Ella, 1853–56 », J. K. Nesbitt, édit., BCHQ, 13 (1949) : 91–112, 257–270.— Robert Melrose, « The diary of Robert Melrose », W. K. Lamb, édit., BCHQ, 7 (1943) : 119–134, 199–218, 283–295.— Vancouver Island, Council, Minutes [...] commencing August 30th, 1851, and terminating with the prorogation of the House of Assembly, February 6th, 1861 (Victoria, 1918) ; House of Assembly, Minutes [...] August 12th, 1856, to September 25th, 1858 (Victoria, 1918).— Bradford Daily Telegraph, 28 mai 1897.— Bradford Observer, 28–29 mai 1897.— Daily Colonist (Victoria), 16–17 juin 1897.— Leeds Mercury, 9 août, 25 oct. 1851 (suppl.), 5 juin 1852.— D. C. Davidson, « The war scare of 1854 », BCHQ, 5 (1941) : 248–252.— D. L. MacLaurin, « Education before the gold rush », BCHQ, 2 (1938) : 247–263.

General Bibliography

Cite This Article

Dorothy Blakey Smith, “BARR, ROBERT (1831-1897),” in Dictionary of Canadian Biography, vol. 12, University of Toronto/Université Laval, 2003–, accessed 29 mars 2024, http://www.biographi.ca/en/bio/barr_robert_1831_97_12E.html.

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Author of Article:   Dorothy Blakey Smith
Title of Article:   BARR, ROBERT (1831-1897)
Publication Name:   Dictionary of Canadian Biography, vol. 12
Publisher:   University of Toronto/Université Laval
Year of publication:   1990
Year of revision:   1990
Access Date:   29 mars 2024